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Débouté

« Faites-le taire », l'injonction faite ici-même il y a un an à l'encontre de celui que j'affublais du sobriquet de Don Quichotte d'Aquitaine - dont la personnalité n'avait échappé à personne - vient de connaître son épilogue judiciaire devant la Cour d'appel de Bordeaux.

Attaqué en justice pour diffamation, j'ai été une première fois relaxé de ce chef d'accusation par le TGI de Bordeaux par son jugement rendu le 2 septembre 2010. Don Quichotte a interjeté appel de ce jugement. Dans sa décision rendue le 1er avril, elle a débouté le demandeur et rejeté toutes ses prétentions.
L'éditorial publié le 5 mars 2010 n'avait donc aucun caractère diffamatoire. Cette affaire m'avait valu, de l'Ouest au Sud-Ouest un large élan de reconnaissance. Ce que je ne cherchais absolument pas. Mais les faits sont là. Et ils sont têtus. Ces faits, soulignés sans emphase mais avec précision par mon défenseur, Me Jean-Marie Charlot, ont dévoilé au Tribunal un aspect particulier de ce personnage qui rejouait sur son blog un très mauvais remake de Tintin au pays des Soviets. La Cour d'appel a donc confirmé le jugement de première instance.
Aux journalistes le métier d'informer. Aux éleveurs, le métier d'élever.

Etienne Robert
08/04/2011

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