Diamant de Semilly, le père le plus représenté

Diamant de Semilly domine chez les 3 ans avec 31 produits, suivi par L’Arc de Triomphe (13), Quaprice Bois Margot et Berlin (10 chacun), Calvaro et Quidam (8), Mr Blue (7), Cassini II, Lamm de Fétan, Opium de Talma (6), Apache d’Adriers, C Indoctro, Quite Easy (5), Poor Boy, Quick Star (4), Allegreto, Baloubet, Champs Elysées, Idéal de la Loge, Jaguar Mail, Kannan, Kashmir, Luccianno, Mylord Carthago, Outsider et Quinoto Bois Margot (3).
L’Arc de Triomphe est le plus représenté chez les 2 ans avec 10 poulains, immédiatement suivi par Diamant de Semilly et Toulon (9), Tinka’s Boy (8), Lando et Quaprice (7), Calvaro (6), Berlin, Idéal de la Loge, Quite Easy (4), Apache d’Adriers, Gastronom Z, Corofino, Dollar dela Pierre, Flipper d’Elle, Landor S, Lauterbach, Mylord Carthago, Norton d’Eole et Winninmood (3).
Dans le top 100 des 3 ans, Diamant est présent 10 fois, Lamm de Fétan 6 fois, Berlin et Quaprice 5 fois. Dans le top 100 des 2 ans, Quaprice et L’Arc sont présents 5 fois chacun, Toulon, Tinka’s Boy, Lando, Diamant et Calvaro 4 fois.
Enfin, chez les pères de mères, Arpège Pierreville domine l’élevage, présent 7 fois dans le sang des mères, Diamant et Quidam 4 fois chacun.
Le métissage est toujours aussi prisé; c’est ce type de croisement qui a donné le champion des 2 ans,  Von Chacco Ixe. Jean Lefèbvre avait particulièrement observé Chacco Blue lors d’une visite dernièrement en Allemagne. Son oeil et son instinct d’éleveur ne l’ont pas trahi. Son crack se déplace divinement et montre une belle intelligence de la barre.
Les deux tableaux que nous avons publié ici ne préjugent en rien du résultat final qui sera obtenu en octobre; ils sont une photographie des réalités constatées par les juges-experts de l’ANSF à un moment donné. Si la rigueur du jugement ne peut pas être remise en cause, l’évolution des chevaux, elle, en trois mois, peut beaucoup changer la donne. Reste que c’est un énorme travail d’organisation et de promotion qui vient d’être réalisé par l’association de race au prix d’un effort financier souvent important pour les éleveurs. La tendance à la baisse - entre 0 et 20 % - des saillies généralement constatée cette année est tempérée par l’arrivée de nouveaux éleveurs-investisseurs, souvent hors-sol, très curieux de l’art d’élever et fort demandeurs de conseils. D’où une formation de plus en plus pointue des professionnels des métiers de la valorisation. L’amateurisme n’est plus de mise et à cet égard, le concours international des Young Breeders dont l’ANSF a la charge cette année à Chazey-sur-Ain (lire page 3) prend toute sa dimension.
Commerce. Sur toutes les qualificatives, il s’est fait du commerce. A Verquigneul et St Lô notamment où les acheteurs et observateurs étrangers étaient nombreux. Des 3 ans ont changé immédiatement d’écurie. D’autres, fort convoités, n’étaient pas à vendre, les propriétaires-naisseurs voulant accompagner leurs poulains jusqu’à 6 ou 7 ans.
La sécheresse préoccupe les esprits et le coût des matières premières incite d’aucuns à réduire les effectifs. Signalons à ce sujet l’intérêt à se rapprocher des Chambres d’Agriculture qui organisent les contre-flux de la pénurie. C’est important à savoir et urgent à faire.