Dopage : Maxime Livio dans la tourmente s'explique

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Maxime Livio « mesure à quel point l'amalgame avec l’affaire concernant Qalao aux JEM, va être facile pour tous ceux qui voudront le faire, et j'assumerai, parce que j'y suis contraint par les circonstances, les conséquences sportives et juridiques de cette situation cauchemardesque dont je souhaite toujours sortir blanchi. ».

Au pied levé...

Il s’explique : « Bingo S est un cheval qu’il m'a été demandé de monter au "pied levé" sur un  CSO  à  Pattaya (Thaïlande), lors de l'événement organisé en novembre entre mon écurie et la Fédération Equestre Thaïlandaise. » Rappelons que Maxime Livio coache l’équipe nationale dans le cadre des Jeux asiatiques.

Il joint un courrier, établi ce jour par le Secrétaire général de la Fédération équestre Thaïlandaise et s’adressant au président de la FEI. La Fédération Equestre Thaïlandaise précise les circonstances dans lesquelles Maxime a monté le cheval « et m'écarte totalement d'une quelconque responsabilité dans ce contrôle positif. »

Nous avons traduit ce courrier :  

« De: Col.Fuangvich Aniruth-Deva, Secrétaire général de THA-NF
Pour: Service Juridique FEI ,
CC : Ingmar De Vos, Président de la FEI
John P. Roche, Directeur Saut Secrétaire général FRA-NF

Cher Monsieur / Madame,
Merci beaucoup pour votre email. Nous avons bien reçu  la lettre référencée : « Violation des règles d’anti-dopage équin. Case: 2014 / BS09-Bingo S.
Suite à la notification en date du 16 Février 2015 relative au contrôle positif à la testostérone du cheval Bingo S., je voudrais avant toute réponse sur le fond de cette affaire et les circonstances de ce test positif, dire de façon extrêmement urgente que le cavalier Maxime Livio est complètement indépendant de cette situation. Il a été invité à notre concours pour une opération de relation publique.
C’est notre Fédération, qui a fourni le cheval à Maxime Livio pour les épreuves de saut d’obstacle.
Maxime Livio n’avait aucune relation avec le cheval, ni avant ni pendant les épreuves. Il est donc totalement étranger aux causes de ce test positif. »

Le problème pour notre cavalier de complet est que, responsable comme tout cavalier du cheval qu’il monte, c’est lui qui vient d’encourir une suspension de deux mois par la FEI... Quel impact cette lettre aura-t-elle ? Affaire à suivre.

C. Robert