Doublé français dans le German Masters

après Roger-Yves Bost, lauréat ici à deux reprises en 1990 et 1991. En s’imposant dans la 25ème édition du German Master de Stuttgart, dans une halle Hanns Martin Schleyer vers laquelle avaient convergé pas moins de 5.900 spectateurs, le normand gagne le droit de repartir au volant du tout dernier Mercedes GLK 350, d’une valeur de 51.980 euros traditionnellement promis au vainqueur.

Quatrième à s’élancer dans un barrage à couper le souffle, il précède de 9/100ème de seconde (un capot de Mercedes) Michel Robert et Kellemoi de Pepita et relègue à près de deux secondes, le N°1 mondial, Markus Ehning, auteur pourtant avec Leconte 6, son hongre holsteiner de treize ans par Lasino, d’une prestation de haute volée et agrémentée d’une prise de risques maximale.

Six « pilotes » et une automobile

Il étaient douze, à l’issue des trois épreuves qualificatives courrues la veille ainsi que le jour même, quatre allemands, trois français, une australienne, une portugaise, un néerlandais, un norvégien et un suisse, à avoir gagné le droit d’en découdre sur le coup de 22H00, en finale du prestigieux trophée. Premier à s’élancer avec Opium VS 12 (Polydor), Marc Houzager (NED) voyait ses espoirs s’évaporer dès le vertical N°2, mais le premier véritable coup de tonnerre était constitué par l’élimination prématurée de Pius Schwizer et Carlina (Carvallo/Lanfgraf I), un des couples favoris, qui ne parvenaient pas cette fois à « surfer » sur la vague qui porte les couples suisses depuis leur succès de l’été à Windsor. Le premier « clear-round », allait être l’œuvre de Toni Hassmann et Queen Lisa (Quidam de Revel), bientôt imités par Marcus Ehning, à la plus grande satisfaction d’un public tout acquis à leur cause. Moins de réussite en revanche pour Markus Renzel et Conally (12pts) ainsi que le Norvégien Tony Hansen (4pts), tombés dans les rets du « course désigner » Ulliano Vezzani. C’est l’instant que choisissait Patrice Delaveau pour boucler en 67’’15, un premier tour sans histoires et déjà porteur d’espoirs quant à la manière. Si Thomas Mühlbauer lui emboitait le pas avec le distingué fils d’Argentinus,Han, Asti Spumante, tel n’était pas le cas hélas de Timothée Anciaume, piégé sur la sortie de triple avec Jarnac (Ryon d’Anzex). Les deux seules « amazones » de cette finale, allaient connaître des fortunes opposées. Heureuse tout d’abord pour la souriante lusitanienne Luciana Diniz, sans-faute avec As-Taro 2,Old (Azett/Wettstreit) en 66’’32, moins heureuse en revanche, en dépit d’un temps « canon » (64’’18), pour Edwina Alexander (Aus) et Pinochetta 2 (Premum de Laubry/Lauriston), « en panne » sur le vertical Mercedes, un comble. Derniers à s’élancer, Michel Robert et Kellemoi de Pépita (Voltaire,Han/Jalme des Mesnuls), répondaient aux attentes du plus grand nombre, en se qualifiant à leur tour pour un barrage, qui déjà « sentait la poudre ».
La suite, c’est Toni Hassmann, qui bien qu’optant pour un relative prudence (38’’68), ne parvient pas à rééditer son sans-faute du premier tour. C’est ensuite Marcus Ehning qui met une grosse pression sur concurrents en prenant coup sur coup deux options « improbables » et boucle en 38’’18. Mais il en faut d’avantage pour impressionner Patrice Delaveau, informé juste avant son entrée en piste par Laurent Elias des options prises par le N°1 mondial. Tournant au plus court, le Français passe le dernier vertical Mercedes en trombe et sans faute, alors que le chronomètre électronique s’est arrêté sur 36’’41. La messe est dite, car ni Thomas Mühlbauer (4pts), ni Lucinia Diniz (41’’15) pas plus que le « vétéran » Michel Robert, ne parviendront à reprendre les clefs de la berline allemande au calvadosien.

DS
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CLASSEMENTS

MERCEDES GERMAN MASTER
Epreuve au Barème A avec barrage au chronomètre – 1,55m
1. Patrice Delaveau/FRA/Katchina Mail/SF/Calvaro (0+0 et 36’’41) Mercedes PKW
2. Michel Robert/FRA/Kellemoi de Pepita/SF/Voltaire (0+0 et 36’’50) 16.000 €
3. Marcus Ehning/GER/Lecconte 6/HOLST/Lasino (0+0 et 38’’18) 12.000 €
4. Luciana Diniz/POR/As-Taro/OLD/Azett (0+0 et 41’’15) 8.000 €
5. Toni Hassmann/GER/Queen Lisa/HOLST/Quidam de Revel (0+4 et 38’’68) 5.000 €
6. Thomas Mühlbauer/GER/Asti Spumante/OLD/Argentinus (0+4 et 42’’11) 3.000 €
7. Edwina Alexander/AUS/Pinochetta/-/Premium de Laubry (0+4 et 64’’18) 1.000 ?
8. Pius Schwizer/SUI/Carlina/HOLST/Carvallo (0+4 et 64’’66) 1.000 €
9. Tony André Hansen/NOR/Brokers Rhani de Puuvil/NOR/Latano (0+4 et 67’’15) 1.000
10. Timothée Anciaume/FRA/Jarnac/SF/Ryon d’Anzex (0+4 et 69’’56) 1.000 ?

PRIX DIW INSTANDHALTUNG LtD. & Co.KG
Epreuve au Barème A au chronomètre – 1,50m
1. Edwina Alexander/AUS/Itot du Château/SF/Le Tot de Semilly (0 et 62’’11) 8.000 ? ;
2. Jur Vrieling/NED/VDL Orame/KWPN/Indoctro (0 et 62’’82) 6.000 ?
3. Judy-Ann Melchior/BEL/Levisto Z/ZANG/Leondro (0 et 63’’36) 4.000 ?
4. Markus Renzel/GER/Conally/HOLST/Caretino (0 et 64’’35) 2.000 €
5. Michel Robert/FRAU/Kronos d’Ouilly/SF/Uzelien (0 et 64’’64) 1.400 €
6. Timothée Anciaume/FRA/Lamm de Fetan/SF/Fergar Mail (0 et 65’’29) 1.200 €
7. Clarissa Crotta/SUI/West Side v Meerputhoeve/BWP/Baloubet du Rouet (0 et 66’’29) 1.000 ?
8. Denis Lynch/IRL/Tarpan/KWPN/Oklund (0 et 66’’84) 800 €
9. Marc Houtzager/NED/HBC Tamino/KWPN/Numero Uno (0 et 67’’22) 150 ?
10. Tony André Hansen/NOR/Camiro/HOLST/Cassini I (0 et 68’’36) 150 €
PRIX RAUMPFLEGE AG
Vitesse - 1,45m
1. Gianni Govoni/ITA/Love Affair/USA/Quick Star (0 et 54’’73) 1.500 ?
2. Albert Zoer/NED/Uraya/KWPN/Farmer (0 et 55’’33) 1.200 ?
3. Pius Schwizer/SUI/Eurocommerce Monterey/KWPN/Namelus (0 et 56’’23) 900 ?
4. Philippe Lejeune/BEL/Leo du Prairial/SF/Shogoun (0 et 58’’34) 600 €
5. Jur Vrieling/NED/VDL Emmerton/KWPN/Emilion (0 et 58’’54) 500 €
6. Timo Beck/GER/Askaban/HOLST/Acorado (0 et 58’’92) 400 €
7. Timothée Anciaume/FRA/Litsam*HN/Quidam de Revel (0 et 60’’34) 300 €
8. Cameron Hanley/IRL/SIEC Casall/DWB/Calato (0 et 61’’67) 300 €
9. Ludger Beerbaum/GER/Carmelita/WESTF/Cento (0 et 63’’18) 150 ?
10. Markus Renzel/GER/Ronaldo S/OLD/Rolls Royce (4 et 63’’48) 150 €