Edito : Entre nous
Jean Arthuis y voit une filière « incapable de parler d’une seule voie avec l’espoir de se faire entendre par les pouvoirs publics ou de susciter l’attention du grand public ». Comme Augereau en son temps, il souligne la situation paradoxale « d’une institution riche et une filière s’appauvrissant ». Soit un monde attachant mais impénétrable, fonctionnant « entre soi ». Qu’il s’agisse des courses ou des sports-loisirs.Â
Ce sont ces barrières de « l’entre-nous » que Jean Arthuis voudrait faire tomber en faisant le pari de la reconquête du grand public.
Le retour des parieurs sur les hippodromes passe selon lui par une espèce de privatisation du PMU. Erreur disent les spécialistes, ce serait la fin des courses.
De ses propositions pour notre secteur (68 % des chevaux contre 18 % pour les courses), en plus d’un retour à une TVA à 10 % applicable à toute la filière équestro-hippique, j’en retiendrai trois.
L’IFCE : elle n’a pas achevé sa mutation et doit devenir l’agence interministérielle de la filière équine.Â
L’ENE : booster l’Ecole nationale d’équitation en l’autonomisant et confier à ses écuyers la formation.
Le comité de gouvernance : il souligne la pertinence de cette initiative qu’il juge prometteuse et lui recommande de se doter d’un secrétariat permanent.
Quelques bonnes idées dans ce rapport. Reste à transformer les « Marcheurs » en équitants convaincus pour que le cercle des « entre-nous » s’agrandisse. Faute de quoi ce rapport ne serait qu’un rapport de plus. Mais tout cela relève beaucoup de la croyance au père Noël.
E. R.Â
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