Edouard de Rothschild sorti de France Galop
Ce n'est pas d'une tête, mais de plusieurs longueurs qu'Edouard de Rothschild a perdu la course qui menait à la présidence de France Galop, la société mère qui chapeaute les courses de galop françaises. Celui qui est aussi le principal actionnaire du quotidien « Libération » était pourtant le sortant. Autant dire que les 8 voix sur 50 qu'il a récoltées et sa non-réélection simultanée au conseil d'administration de l'institution constituent un profond désaveu.
Avec 28 voix (contre 14 pour l'outsider Jean d'Indy) et une élection au premier tour, le nouveau président, Bertrand Bélinguier, a suscité un vote d'adhésion. Il faut dire que son programme était très tourné vers le petit monde hippique, alors que son prédécesseur s'est vu reprocher ses trop fréquentes absences des hippodromes. « Si nous organisons des grandes courses, il y a un nombre important de professionnels qui se trouvent aujourd'hui dans une situation précaire », résume le nouveau président. Pour ce dernier, France Galop doit « poursuivre sa politique d'ouverture sur le monde extérieur », mais aussi « réaliser des économies et rationaliser ses investissements ».
Mais, surtout, Bertrand Bélinguier s'est souvenu qu'il a été pendant douze ans à la tête du PMU en inscrivant comme priorité de son programme le financement de la filière par les paris hippiques. Tout en mettant au crédit de Philippe Germond, son successeur, « les performances obtenues depuis l'ouverture du marché des jeux en ligne », il rappelle que, pendant son propre mandat, l'activité du GIE sous la tutelle de France Galop et du Cheval Français (les courses de trot) avait progressé de 75 %. « Le PMU doit travailler intégralement pour les sociétés de courses », explique-t-il encore. Un signe en direction de ceux qui rêveraient d'un PMU plus autonome...
(Source Les Echos)
(Source Les Echos)
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