Edouard Mathé est de retour en France
Après avoir passé deux ans en Italie à côté de Milan chez Etrea, l’un des plus grands marchands Italiens, Edouard Mathé est de retour en France depuis le début de l’année pour y poser enfin ses valises. Il vient de s’installer à son compte
à 8 km de Fontainebleau chez la famille Bugalsky (Pilote de Rallye Citroën). « Je loue au boxe chez eux au Vaudoué et je coach aussi leur fille Victoria (18 ans). L’emplacement et leurs installations sont extras marcheur, piste 120x80 manège 60x30 » Explique Edouard qui a encore quelques difficultés à reprendre le rythme des concours Français et des engagements contraignants. « En Italie le système est très différents, c’est beaucoup plus souple. » Originaire de Poitou-Charentes, de Niort plus précisément, Edouard à commencé l’équitation très tôt : « Mes parents étaient amateurs et j’ai commencé à poney à 4 ans. A douze ans je savais déjà que c’était ça ma vie ! » Aujourd’hui âgé de 27 ans, Edouard a mené de main maître sa jeune carrière en se formant dans les meilleurs écuries de commerce. « A 17 ans j’ai voulu voler de mes propres ailes et je suis allé travailler chez Eric Giraud pendant un an et demi. J’ai participé deux fois aux championnats d’Europe juniors et différentes Coupes des Nations puis je suis allé travailler chez Jacques Couperie à côté de Bordeaux et maintenant j’entraîne sa fille depuis deux mois. J’ai ensuite travaillé à Aix en Provence, chez Alexandre Léoni le neveu de Philippe. Je lui préparé ses chevaux et lui sortait en amateur. Nous sommes allés quelques mois en stages chez Hubert Bourdy. Après cela j’ai passé deux ans chez Edouard Couperie et c’est vraiment là bas que j’ai commencé à savoir ce que c’était le haut niveau. J’ai fait les championnats d’Europe Jeunes Cavalier et La Baule avec Fée d’Helby (Urbain du Monnai) puis je n’ai pas résisté à la demande persistante de Léon Melchior qui souhaitait que je vienne travailler pour lui à Zangersheide, mais la personne avec laquelle j’ai le plus appris c’est Jan Tops. C’est un grand Monsieur qui m’a recueilli quand cela s’est terminé chez Melchior. J’ai passé neuf mois à ses côtés et il a vraiment joué le jeu et m’a ouvert les yeux sur ce qu’était vraiment le métier. Après la Belgique et la Hollande, je suis arrivé en Italie chez Etréa. J’avais besoin de changer d’air et c’était très intéressant de travailler en Italie. J’ai pu mettre en pratique là bas tout ce que j’avais appris avant. J’avais 80 chevaux à gérer seul. Il fallait être très consciencieux et tout surveiller mais j’adorais cela. L’Italie est un très bon pays pour préparer les chevaux car on peut engager le soir pour le lendemain et les pistes sont très bonnes. J’ai eu envie de revenir en France cette année pour prendre un peu de risques et aller au bout de mon idée. Je trouvais que c’était une bonne période pour rentrer en France, c’est peut être la crise mais pas pour les gens qui travaillent et qui sont motivés » conclut Edouard Mathé qui avait emmené avec de bons résultats ses chevaux à Villeneuve Loubet. « J’ai souvent des parts avec quelques uns de mes propriétaires ou partenaires qui me font confiance comme Mimosa de la Fontaine (Eolien) avec qui je commence doucement les 1m35, Top Gun V (Cavalier) un KWPN de 9 ans monté avant par Philippe Léoni. Il a quelque chose de spécial mais il manque d’expérience. J’ai aussi Calvin B (Calido) un 11 ans qui a déjà tourné sur les GP4* au Danemark et Uvinity une 8 ans par Andiamo qui est très rapide sur les 1m45. Je l’avais repéré en Italie et Kevin Staut en a la moitié avec moi. » Edouard était aussi souvent classé à Villeneuve Loubet avec Jiky de Nantuel (Papillon Rouge).
Jennifer Decamp
Jennifer Decamp
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