Effervescence autour de Cavalescence
Paris-Villepinte est incontestablement le salon du renouveau. Villepinte n’est pas Vérone certes. L’environnement est complètement stérile. Mais la magie est totale à l’intérieur des halls. Facilité d’accès, facilité de stationnement une
Photo 1 sur 1
fois franchies les innombrables barrières. Grandiose espace qui a vu affluer 120 000 visiteurs en 10 jours. Pari gagné pour ce salon. Pari gagné pour les grandioses Gucci Masters. Pari gagné aussi pour Cavalescence, le concept nouveau que la FNC inaugurait là pour commercialiser les chevaux. Et pourtant, personne n’y croyait vraiment.
Bilan au soir de la fermeture : 50 % ont été vendus. « C’est un succès » assure Marianne Dutoit.
Qu’est-ce qui a fait prendre la mayonnaise dans ce contexte commercial difficile? Le retour à des choses simples, et bien faites. Un vaste espace regroupant les boxes, une carrière et un lieu de convivialité, une bonne signalétique du lieu et des animaux, une déco sobre et de bon goût. Cavalescence semble avoir inventé la machine à donner des coups de cœur.
Un exemple. Un couple et leur fille. La jeune fille s’approche d’un bai-brun, lui caresse le bout du nez. Sa maman l’imite. Le papa s’approche, regarde la fiche du cheval sur laquelle le prix est indiqué. « Il vous plaît ? » demande-t’il. Réponses oui. Claude Pergent, naisseur-propriétaire est là . Médusé. Le monsieur sort son carnet de chèques et signe. Fin du premier acte.
Acte 2 : il faut transporter le cheval, lui trouver un club et équiper la cavalière. Quelques heures plus tard la boucle est bouclée. Un van est acquis, chez Antarès partenaire de l’opération Cavalescence, la jeune fille a trouvé ce dont elle avait besoin et haras de la Cense, proche de la famille, accueillera le cheval le temps qu’il faudra. Un rêve ? Une histoire qu’on raconte pour faire joli ? Non, la stricte réalité.
Et il y en eut d’autres. Une quarantaine de chevaux de selle, poneys et trait avaient été sélectionnés pour cette opération. Vingt ont été vendus à des prix très corrects, souvent au- dessus des moyennes enregistrées dans la vente aux enchères. Un poney de 3 ans, bien né, est parti pour 20 000 euros. Cavalescence a joué la carte de la proximité, de la confiance par un accompagnement avant et après la vente, de la transparence des prix. Atouts maîtres.
Des ventes de ce type sont prévues dans les régions : en Alsace à Pfaffenhoffen le 21 mars, à l’Etrier de Bourgogne à Dijon le 11 avril, en Lorraine à Vittel le 9 mai. Coût de l’opération de Villepinte : 80 000 euros abondés par le fonds Eperon. Utile à l’élevage. Utile aux amateurs qui veulent d’abord se faire plaisir à cheval.
Charte Equi-avenir
Professionnalisation : c’est le maître mot de la FNC. C’est aussi le socle de l’action qu’elle entend mener avec sa charte nationale Equi-avenir. Le tout-agricole, c’est sa religion. C’est donc fort logiquement que « la récente reconnaissance agricole des activités cheval, a fait naître une ambition commune : celle de réussir l’intégration (au monde agricole), au-delà des textes, des acteurs de la filière cheval et notamment les éleveurs ». D’où cette charte Equi-avenir, catalogue des « actions partagées pour la professionnalisation des éleveurs et le développement de leur revenu », vaste programme.
Etienne Robert
Bilan au soir de la fermeture : 50 % ont été vendus. « C’est un succès » assure Marianne Dutoit.
Qu’est-ce qui a fait prendre la mayonnaise dans ce contexte commercial difficile? Le retour à des choses simples, et bien faites. Un vaste espace regroupant les boxes, une carrière et un lieu de convivialité, une bonne signalétique du lieu et des animaux, une déco sobre et de bon goût. Cavalescence semble avoir inventé la machine à donner des coups de cœur.
Un exemple. Un couple et leur fille. La jeune fille s’approche d’un bai-brun, lui caresse le bout du nez. Sa maman l’imite. Le papa s’approche, regarde la fiche du cheval sur laquelle le prix est indiqué. « Il vous plaît ? » demande-t’il. Réponses oui. Claude Pergent, naisseur-propriétaire est là . Médusé. Le monsieur sort son carnet de chèques et signe. Fin du premier acte.
Acte 2 : il faut transporter le cheval, lui trouver un club et équiper la cavalière. Quelques heures plus tard la boucle est bouclée. Un van est acquis, chez Antarès partenaire de l’opération Cavalescence, la jeune fille a trouvé ce dont elle avait besoin et haras de la Cense, proche de la famille, accueillera le cheval le temps qu’il faudra. Un rêve ? Une histoire qu’on raconte pour faire joli ? Non, la stricte réalité.
Et il y en eut d’autres. Une quarantaine de chevaux de selle, poneys et trait avaient été sélectionnés pour cette opération. Vingt ont été vendus à des prix très corrects, souvent au- dessus des moyennes enregistrées dans la vente aux enchères. Un poney de 3 ans, bien né, est parti pour 20 000 euros. Cavalescence a joué la carte de la proximité, de la confiance par un accompagnement avant et après la vente, de la transparence des prix. Atouts maîtres.
Des ventes de ce type sont prévues dans les régions : en Alsace à Pfaffenhoffen le 21 mars, à l’Etrier de Bourgogne à Dijon le 11 avril, en Lorraine à Vittel le 9 mai. Coût de l’opération de Villepinte : 80 000 euros abondés par le fonds Eperon. Utile à l’élevage. Utile aux amateurs qui veulent d’abord se faire plaisir à cheval.
Charte Equi-avenir
Professionnalisation : c’est le maître mot de la FNC. C’est aussi le socle de l’action qu’elle entend mener avec sa charte nationale Equi-avenir. Le tout-agricole, c’est sa religion. C’est donc fort logiquement que « la récente reconnaissance agricole des activités cheval, a fait naître une ambition commune : celle de réussir l’intégration (au monde agricole), au-delà des textes, des acteurs de la filière cheval et notamment les éleveurs ». D’où cette charte Equi-avenir, catalogue des « actions partagées pour la professionnalisation des éleveurs et le développement de leur revenu », vaste programme.
Etienne Robert
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous