Endruance - Uzès : l’« élite » des jeunes chevaux, la « crème » de demain

400 couples engagés sur les différentes épreuves (4, 5 et 6 ans). La juste récompense des efforts du comité d’organisation que pilotent Antonio et Mireille Nogueira avec le Haras National d’Uzès.

Côté cavaliers, on peut noter un professionnalisme de plus en plus manifeste dans la sélection et la préparation des chevaux pour cette incontournable échéance de la SHF, la proportion des chevaux classés « Elite » est encore en augmentation. Pas moins de 19 chevaux ont décroché le « score » maximal de 4 points pour s’adjuger la mention suprême, 33 sont « Excellent », 18 sont « Très Bon » et 6 « Bon ».

Le jeune entraîneur des E.A.U Samuel Bettenfeld fait partie des cavaliers s’étant adjugé la mention « Elite » lors de cette épreuve à vitesse libre. En courant à plus de 18 km/h, le Saône-et-Loirien a, de surcroît, été le plus rapide sur la piste.

Son cheval, Océan el Dahman (Dahman el Arami) est un produit de Vague du Temple, anglo-arabe IRE*** par Persik, elle-même plusieurs fois top ten en CEI** et ***.

le Cheval : Quel est l’intérêt d’aller courir la finale des 6 ans ?

Samuel Bettenfeld : « Pour les cavaliers amateurs comme professionnels, c’est une véritable vitrine de l’élevage français. On sait que le commerce est toujours au rendez-vous, avec des acheteurs bien présents et puis c’est l’occasion de venir mesurer son cheval à d’autres jeunes du même âge ».

Est-ce une épreuve qui révèle les futurs talents qui vont se démarquer sur de plus longues distances ?

« Le passé nous a prouvé ce principe. Georgat, Grand Sultan et bien d’autres se sont distingués à Uzès avant de remporter des courses internationales. C’est en tout cas valable pour les 6 ans, sans doute moins pour des chevaux plus jeunes ».

Quel est l’objectif pour Océan El Dahman cette saison ?

« Océan n’a encore pas repris l’entraînement. Mais ça ne va pas tarder. Nous visons le Mondial des 7 ans à Compiègne en août prochain. La piste y est assez roulante, c’est un plus difficile qu’Uzès mais les chevaux sont quand même bien préparés à ce profil d’épreuves en sortant du circuit SHF.

Propos recueillis par Muriel Judic