Endurance : Andréa Pulicani, la jeunesse corse parmi le top français

par équipe) et ma jument Luna avec qui j’ai couru Florac (3e du CEI***) l’an dernier ». Deux chevaux nés et élevés en Corse.

Andréa fait un « break » dans sa vie et met également ses études (un BTS comptabilité-gestion) entre parenthèses. « Je reprendrai peut-être mes études bientôt car je sais que c’est dur de gagner sa vie dans les chevaux. Et puis je retournerai probablement en Corse, mes parents ont des chambres et une table d’hôtes, je sais qu’il y aura la relève à prendre. Mais en attendant, je monte à cheval. J’essaie de me rendre compte des contraintes de l’endurance quand ce n’est pas qu’un loisir mais un vrai métier ».

Malgré son jeune âge, la jeune femme a débuté il y a une quinzaine d’années l’endurance. A bientôt 21 ans, elle prépare les échéances internationales de 2009. En ligne de mire, les championnats du monde jeunes cavaliers qui se courront en septembre à Babolna (Hongrie) où elle compte emmener Spiga. « Son point fort, c’est son moral, il ne lâche rien. Il ne tire pas mais répond toujours dès qu’on le sollicite », explique Andréa. « Depuis notre premier CEI à Néris-les-bains en 2003, il y a une vraie complicité. C’est un cheval adorable ! ».

Avec sa deuxième jument qu’elle souhaite requalifier sur 160 km, la jeune cavalière voudrait tenter le championnat d’Europe senior, « uniquement si Luna est prête. Sinon, ce sera les Jeux Equestres Mondiaux à Lexington (Etats-Unis) en 2010 ».

De l’ambition, Andréa n’en manque pas. Mais ce n’est pas son seul atout : « En course, j’arrive à bien garder mon sang –froid. Les grosses épreuves ne me stressent pas. Je sais pourtant que rien n’ai jamais gagné d’avance ! ».