Endurance : des compétitions officielles pour la première fois au calendrier FFE
« C’est exactement la même chose que l’endurance normale... sauf que l’on est en sulky au lieu d’être en ?selle ! », explique l’une des pionnières de la discipline qui s’est qualifiée sur 120 km outre-Rhin.Veronik Le Dimma, qui
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a contribué à l’introduction de cette déclinaison de l’endurance en France peut être satisfaite de l’essor que prennent les courses dédiées aux chevaux attelés.
« C’est une variante de l’endurance qui comporte de nombreux avantages et ne nécessite pas de gros investissements », fait valoir la passionnée. « Pas de voiture chère à acheter, un sulky est idéal. Pas de problème de transport, le sulky se glisse à côté du cheval dans le van ou s’accroche derrière. Pas de cheval lourd à entretenir, un cheval d’endurance ou un poney fait très bien l’affaire ».
Outre les mordus d’attelage déjà convaincus, les cavaliers d’endurance peuvent trouver là une reconversion (un petit peu) moins intransigeante. C’est d’ailleurs une adepte de la discipline « classique » qui est devenue une inconditionnelle de l’endurance attelée. « J’ai 55 ans. Et mon cheval, mon plus vieux, devenait de plus en plus sportif, alors que moi.....vraiment moins ! Et comme l’endurance, en Allemagne, se court en selle ou en sulky, j’ai décidé de l’atteler ».
Les débuts n’ont pas semblé difficiles. « J’ai mis mon petit arabe deux fois un quart d’heure en paire avec un lourd de 850 Kg, qui marchait droit quoi que fasse ma crevette. Puis il a été attelé seul devant une voiture 4 roues, et enfin seul (lui et moi) devant le sulky.... et c’était parti ! ».
« La discipline est très accessible, même aux personnes handicapées », précise Veronik. « Et puis c’est un nouveau débouché pour les chevaux devenant un peu petits pour des cavaliers qui grandissent ».
L’idée initiale de Veronik est de voir côte à côte, sur les mêmes pistes, sulkys et chevaux montés. Ce ne sera sans doute pas le cas lors des épreuves programmées par la FFE en France pour cette première saison de compétition. « Pour l’organisateur, il n’y a aucun travail supplémentaire. Dans la mesure où les chemins utilisés sont accessibles aux sulkys, il n’y a rien d’autre à prévoir », poursuit Veronik. « Il faut tordre le coup à un argument idiot. Les sulkys ne font pas forcément peur aux autres chevaux. C’est comme une simple....brouette ». Il suffit donc d’y habituer sa monture. « Il y a peu, j’ai tourné en sulky sur 60 Km, et j’ai eu le plaisir de faire la course au petit galop (40%) au botte à botte avec une cavalière. C’est donc vraiment de l’Endurance », souligne l’interessée.
Parmi les organisateurs qui se lancent dans cette nouvelle aventure, citons Cluny Attelage en Bourgogne qui propose une course le 26 avril prochain. Ce sera une épreuve interrégionale ouverte à tous les attelages « solo » (poney, cheval de sang et cheval de trait) dans les paysages vallonnés de la Vallée de la Grosne.
L’Etrier de Mormal dans le Nord organise le 10 mai la troisième édition de l’endurance attelée de Mormal, cette fois avec le nouveau règlement de l’attelage d’endurance de la FFE.
Preuve de la reconnaissance officielle de l’endurance en attelage, on pourra voir, à Rambouillet, lors du week-end du CEI*** le 5 juin prochain, des courses d’endurance attelée.
Les distances proposées seront de 20, 40 et 60 Km. Des meneurs de Belgique et d’Allemagne vont être invités.
« Tous les cavaliers internationaux, leurs grooms, les vétos, les spectateurs et surtout les journalistes seront là . Ce sera une journée exhibition, on n’a pas le droit de la rater ».
M. J.
Dispositions spécifiques
Le règlement FFE des compétitions est consultable sur le Net, via le site FFE Compet. Parmi les dispositions spécifiques endurance en attelage, on peut retenir qu’il faut 12 ans minimum pour être meneur d’un poney, 16 ans lorsqu’il s’agit d’une paire, d’un cheval de trait ou d’un cheval. Les épreuves se courent uniquement avec des vitesses imposées allant de 8 à 15 km/h. Le passage à un niveau supérieur est conditionné à une qualification sur le niveau inférieur.
Chaque attelage se compose au minimum d’un meneur et d’un équipier. Outre le fouet tenu en main qui est obligatoire, du matériel spécifique doit être emporté (bombe anti-crevaison, clefs adaptées à la voiture, tournevis, deux mousquetons, du ruban adhésif, liquide de frein...).
Une présentation du matériel se fait après le contrôle vétérinaire initial et avant le départ. Un mors en bouche est obligatoire. Les inspections vétérinaires concernant chaque poney et cheval et se déroulent selon les dispositions spécifiques de l’endurance. Toute élimination d’un poney ou cheval entraîne l’élimination de l’attelage. C’est la moyenne des fréquences cardiaques des équidés au contrôle vétérinaire final qui est retenue pour le calcul des résultats.
« C’est une variante de l’endurance qui comporte de nombreux avantages et ne nécessite pas de gros investissements », fait valoir la passionnée. « Pas de voiture chère à acheter, un sulky est idéal. Pas de problème de transport, le sulky se glisse à côté du cheval dans le van ou s’accroche derrière. Pas de cheval lourd à entretenir, un cheval d’endurance ou un poney fait très bien l’affaire ».
Outre les mordus d’attelage déjà convaincus, les cavaliers d’endurance peuvent trouver là une reconversion (un petit peu) moins intransigeante. C’est d’ailleurs une adepte de la discipline « classique » qui est devenue une inconditionnelle de l’endurance attelée. « J’ai 55 ans. Et mon cheval, mon plus vieux, devenait de plus en plus sportif, alors que moi.....vraiment moins ! Et comme l’endurance, en Allemagne, se court en selle ou en sulky, j’ai décidé de l’atteler ».
Les débuts n’ont pas semblé difficiles. « J’ai mis mon petit arabe deux fois un quart d’heure en paire avec un lourd de 850 Kg, qui marchait droit quoi que fasse ma crevette. Puis il a été attelé seul devant une voiture 4 roues, et enfin seul (lui et moi) devant le sulky.... et c’était parti ! ».
« La discipline est très accessible, même aux personnes handicapées », précise Veronik. « Et puis c’est un nouveau débouché pour les chevaux devenant un peu petits pour des cavaliers qui grandissent ».
L’idée initiale de Veronik est de voir côte à côte, sur les mêmes pistes, sulkys et chevaux montés. Ce ne sera sans doute pas le cas lors des épreuves programmées par la FFE en France pour cette première saison de compétition. « Pour l’organisateur, il n’y a aucun travail supplémentaire. Dans la mesure où les chemins utilisés sont accessibles aux sulkys, il n’y a rien d’autre à prévoir », poursuit Veronik. « Il faut tordre le coup à un argument idiot. Les sulkys ne font pas forcément peur aux autres chevaux. C’est comme une simple....brouette ». Il suffit donc d’y habituer sa monture. « Il y a peu, j’ai tourné en sulky sur 60 Km, et j’ai eu le plaisir de faire la course au petit galop (40%) au botte à botte avec une cavalière. C’est donc vraiment de l’Endurance », souligne l’interessée.
Parmi les organisateurs qui se lancent dans cette nouvelle aventure, citons Cluny Attelage en Bourgogne qui propose une course le 26 avril prochain. Ce sera une épreuve interrégionale ouverte à tous les attelages « solo » (poney, cheval de sang et cheval de trait) dans les paysages vallonnés de la Vallée de la Grosne.
L’Etrier de Mormal dans le Nord organise le 10 mai la troisième édition de l’endurance attelée de Mormal, cette fois avec le nouveau règlement de l’attelage d’endurance de la FFE.
Preuve de la reconnaissance officielle de l’endurance en attelage, on pourra voir, à Rambouillet, lors du week-end du CEI*** le 5 juin prochain, des courses d’endurance attelée.
Les distances proposées seront de 20, 40 et 60 Km. Des meneurs de Belgique et d’Allemagne vont être invités.
« Tous les cavaliers internationaux, leurs grooms, les vétos, les spectateurs et surtout les journalistes seront là . Ce sera une journée exhibition, on n’a pas le droit de la rater ».
M. J.
Dispositions spécifiques
Le règlement FFE des compétitions est consultable sur le Net, via le site FFE Compet. Parmi les dispositions spécifiques endurance en attelage, on peut retenir qu’il faut 12 ans minimum pour être meneur d’un poney, 16 ans lorsqu’il s’agit d’une paire, d’un cheval de trait ou d’un cheval. Les épreuves se courent uniquement avec des vitesses imposées allant de 8 à 15 km/h. Le passage à un niveau supérieur est conditionné à une qualification sur le niveau inférieur.
Chaque attelage se compose au minimum d’un meneur et d’un équipier. Outre le fouet tenu en main qui est obligatoire, du matériel spécifique doit être emporté (bombe anti-crevaison, clefs adaptées à la voiture, tournevis, deux mousquetons, du ruban adhésif, liquide de frein...).
Une présentation du matériel se fait après le contrôle vétérinaire initial et avant le départ. Un mors en bouche est obligatoire. Les inspections vétérinaires concernant chaque poney et cheval et se déroulent selon les dispositions spécifiques de l’endurance. Toute élimination d’un poney ou cheval entraîne l’élimination de l’attelage. C’est la moyenne des fréquences cardiaques des équidés au contrôle vétérinaire final qui est retenue pour le calcul des résultats.
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