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Equita : Simon/Ryan, le rêve

  • Simon Delestre/Hermès Ryan
    Simon Delestre/Hermès Ryan
Des vainqueurs, il y en eut sur cette magnifique piste d’Eurexpo, on ne peut mieux valorisée par GL Events. Mais le tout grand vainqueur, ne serait-ce pas le course designer Grégory Bodo dont c’était le baptême du feu 5* ? Eh bien si.





Ses amis et assistants étaient autour de lui pour ce grand moment. On vit même Jean-Claude Quque, son voisin lorrain avec qui il débuta. « C’est lui le patron, dit-il et il fait ça très bien ». Le jugement a été unanimement partagé. Voici ce que Grégory disait en conférence de presse : « C’étaient certes mes premiers parcours à ce niveau, et c’était un énorme challenge et beaucoup d’émotions depuis le début de la semaine, mais je voulais rester moi-même dans mon approche des parcours. Je souhaite avant tout proposer des pistes qui restent dans ma ligne de conduite, axées sur le respect du cheval. Les difficultés techniques pour les cavaliers ne doivent jamais mettre les chevaux à l’effort ». Sylvie Robert a également salué le travail du chef de piste. « Je suis très heureuse d’avoir pu aider au lancement de Grégory dans le grand bain. Nous avons travaillé de concert avec la Fédération française d’équitation, pour mettre le pied à l’étrier à un chef de piste français. Bravo pour ces épreuves et pour le nombre de barragistes idéal à chaque épreuve, quelle qu’elle soit. Nous avons eu du grand sport. Merci Greg. » La directrice des événements équestres du groupe GL events était aussi très heureuse de la victoire française de ce soir : « Voir Simon gagner à Lyon est un rêve. Surtout que l’année a été difficile pour lui. C’était une très belle victoire. » Une affaire 100 % lorraine.





Barrage d’anthologie





Onze couples se sont qualifiés pour le barrage de ce Grand Prix Coupe du monde. Et non des moindres ! Le premier double sans-faute, signé par Michael Whitaker/Calisto Blue (40’’01) annonçait déjà du grand sport. L’Irlandais Mark McAuley, très en forme ce week-end avec Miebello (vainqueur du Longines Grand Prix qualificatif du vendredi), abaissait ce temps de référence d’un centième de seconde. Le Belge Pieter Devos, vainqueur des Masters a été le premier à tenter une option des plus osées, offrant une ouverture à ses concurrents (39’’28). Dès lors, le barrage a pris un tour des plus spectaculaires. Steve Guerdat associé à Bianca (39’’05), d’abord, a mis la pression aux couples restants. Julien Epaillard et l’Espagnol Sergio Alvarez Moya sont allés encore plus vite, mais ont tous deux fauté. A ce stade de la compétition, cela prouvait juste une chose : il était possible d’inquiéter le pilote suisse. Et c’est finalement le tout bon Hermès Ryan qui s’est imposé dans ce jeu d’agilité et de rapidité. Revenu en excellente forme, le petit alezan de Simon Delestre a franchi la ligne d’arrivée en 37’’72. Dernier à s’élancer, le Suédois Henrik von Eckermann, en selle sur Mary Lou, n’a pas réussi à faire mieux (38’’35).





Ainsi va la vie du jumping





Encore, encore et encore de l’Equita Lyon. On ne s’en lasse pas. Belle piste, beau plateau que Grégory Bodo, le course designer 2017 a particulièrement bien servi. Des quelque 50 du premier Grand prix, il a fait sortir les 12 meilleurs dont les tricolores Simon Delestre/Gain Line, Pénélope/Vagabond de la Pomme, Julien Gonin/Soleil de Cornu. Les meilleures perfs sont réalisées par Pénélope qui termine sur la troisième marche du podium, Julien est 4e et Simon 13e avec un barrage à 8 points. Au rang de la malchance, le Marocain Abdelkebir Ouaddar/Saphir du Talus et Grégory Cottard/Régate d’Aure qui ont chuté tous les deux. L’épreuve est pour l’irlandais Mark Mcauley/Miebello qui s’était distingué lors du CSI de Bourg. Steve Guerdat/Bianca le suit à la 2e place.


Une partie de ce beau monde se retrouvait dans le prix Boehringer-Ingelheim le lendemain. Julien Epaillard qui sait aller très vite a plombé l’épreuve dès le début. Tous ont couru après lui, en vain. Il était en selle sur Instit de Jucaso, décidément très bon élève. Aldrick Cheronnet y classe les deux chevaux de l’écurie du Herrin, Tanael des Bonnes et Atlantys by Wisbeck. Au nombre des sans-fautes, Gégory Cottard/Urhelia Lutterbach, Robin Muhr/Unforgettable Damvil, Margaux Bost/As de Papignies. La malchance était du côté de Philippe Rozier contraint à l’abandon avec Rêveur de Kergane et Unpulsion de la Hardt, idem pour Ouaddar avec Saphir du Talus.


Le Grand Prix Land Rover rassemblait le gros peloton des internationaux 2*. Avec Benoît Cernin, c’est désormais comme avec Bosty : la partie n’est pas finie tant que Cernin n’est pas passé. Ce fut vrai cet après midi-là. Jean-Luc Mourier avait assuré un bon chrono avec Souviens toi la riviera. Eh bien il fut battu par Benoît avec sa Quick Star. Derrière lui, Alexandre Fontanelle, Jean-Luc Mourier, Thomas Lévêque et Jean-Michel Martinot/Roméo de Villaret.


22/11/2017

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