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Equitaxe : un sentiment de trahison

Lors de la conférence de presse de ce jour ( 21 novembre) à l’Aéroclub de France à Paris, les représentants de la filière équestre sont revenus sur les manifestations précédentes contre l’Equitaxe et ont présenté leurs revendications pour la manifestation nationale du dimanche 24 novembre, Place d’Italie (Paris 13ème). Etaient présents : Pascal Bioulac, Président du Groupement Hippique National (GHN), François Lucas, Président du Comité Régional d’Equitation d’Ile de France (CREIF), Emmanuel Feltesse, Vice-président de la Fédération Française d’Equitation (FFE), Pascal Mulet-Querner, Porte-parole de la manifestation Equitaxe et Véronique Oury, Directrice du Salon du Cheval de Paris. « Nous nous sentons trahis ! » C’est avec ces mots que Pascal Bioulac a entamé la conférence de presse. « La France va outre ce que la Commission Européenne a demandé » en instaurant une TVA de 5,5% à 20% pour les activités équestres en 3 ans. Or, la France avait déjà appliqué un taux normal de TVA applicable au 1er janvier 2013 sur les gains de courses et les ventes de chevaux (exceptés pour la boucherie et la production agricole) qui ne devait pas changer le taux réduit des « prestations correspondant au droit d’utilisation des installations agricoles à des fins d’activités physiques et sportives* ».La filière équestre a déjà subi des crises de TVA en 3 ans en essayant de s’adapter tant bien que mal. Mais celle-ci affecterait considérablement le monde du cheval. « Nous revendiquons un impôt juste et adapté au fonctionnement de la filière dans l’idée du gouvernement et de la Commission Européenne d’un sport pour tous et du développement des activités en milieu rural ». « Nous avons des propositions concrètes à adresser au gouvernement conformes avec les réglementations actuelles avec une TVA à taux réduit » annonce Emmanuel Feltesse. Aujourd’hui, l’Ecotaxe qui impactera les fournisseurs et les transporteurs de chevaux ainsi que la réforme des rythmes scolaires affectent également les centres équestres. Il est donc difficile dans cette situation économique actuelle d’accepter une nouvelle réforme fiscale. Plus de 2 000 entreprises participent également à l’économie de cette filière. Que ce soient des équipementiers, des professionnels de l’alimentation ou du bien-être du cheval, chacun sera impacté par cette réforme. « Le monde entier s’inspire du modèle du centre équestre à la française » Pascal Mulet-Querner est fier du modèle équestre français et d’autant plus soucieux des répercussions économiques et sociales que cette hausse pourrait engendrer. « Nous créons 1 500 emplois nets par an avec une majorité de jeunes et de femmes ». L’équitation française, par le biais de la Fédération Française d’Equitation, 3ème fédération sportive nationale, a fait beaucoup d’efforts pour démocratiser ce sport et l’ouvrir au plus grand nombre. « Le centre équestre à la française est une méthode unique enviée dans le monde entier » attestent Emmanuel Feltesse et François Lucas. Les Jeux Equestres Mondiaux qui auront lieu en Basse Normandie durant l’été 2014 seront d’ailleurs la vitrine du modèle équestre français. Il est donc indispensable de sauvegarder cette filière qui ne vit quasiment d’aucune subvention et qui s’efforce chaque jour de proposer des activités dans les villes mais surtout en milieu rural. « Cette taxe représente l’anéantissement d’années de travail pour développer les sports équestres » conclut Emmanuel Feltesse. Manifestation nationale du 24 novembre 2011 Dimanche 24 novembre 2013, à partir de 13h, Place d’Italie (Paris 13ème), les représentants de la filière équestre donnent rendez-vous aux dirigeants de centres équestres, aux cavaliers, à leur famille et à leurs amis pour manifester contre l’équitaxe. « Nous souhaitons une manifestation la plus conviviale et familiale possible » déclare Emmanuel Feltesse. Pascal Mulet-Querner assure avoir reçu la confirmation de la présence de 20 000 personnes et 1 000 chevaux pour dimanche. Programme de la manifestation : Il est important de noter que le traditionnel défilé du Salon du Cheval de Paris qui aura lieu également le dimanche 24 novembre dans l’ouest parisien n’est en rien une manifestation contre l’équitaxe même si le Salon du Cheval de Paris soutient bien évidemment le mouvement. La Préfecture de Police ayant averti que si des revendications Equitaxe ont lieu pendant le Défilé, aucune nouvelle autorisation ne sera accordée dans les prochaines années. Pour résumer, la TVA à 20% c’est : La faillite de 2 000 centres équestres 6 000 salariés mis au chômage 80 000 chevaux euthanasiés * Extrait d’une lettre de Membres du Parlement Européen adressée au Premier Ministre, Monsieur Jean-Marc Ayrault  

Lors de la conférence de presse de ce jour ( 21 novembre) à l’Aéroclub de France à Paris, les représentants de la filière équestre sont revenus sur les manifestations précédentes contre l’Equitaxe et ont présenté leurs revendications pour la manifestation nationale du dimanche 24 novembre, Place d’Italie (Paris 13ème). Etaient présents : Pascal Bioulac, Président du Groupement Hippique National (GHN), François Lucas, Président du Comité Régional d’Equitation d’Ile de France (CREIF), Emmanuel Feltesse, Vice-président de la Fédération Française d’Equitation (FFE), Pascal Mulet-Querner, Porte-parole de la manifestation Equitaxe et Véronique Oury, Directrice du Salon du Cheval de Paris.

« Nous nous sentons trahis ! »

C’est avec ces mots que Pascal Bioulac a entamé la conférence de presse. « La France va outre ce que la Commission Européenne a demandé » en instaurant une TVA de 5,5% à 20% pour les activités équestres en 3 ans. Or, la France avait déjà appliqué un taux normal de TVA applicable au 1er janvier 2013 sur les gains de courses et les ventes de chevaux (exceptés pour la boucherie et la production agricole) qui ne devait pas changer le taux réduit des « prestations correspondant au droit d’utilisation des installations agricoles à des fins d’activités physiques et sportives* ».La filière équestre a déjà subi des crises de TVA en 3 ans en essayant de s’adapter tant bien que mal. Mais celle-ci affecterait considérablement le monde du cheval.

« Nous revendiquons un impôt juste et adapté au fonctionnement de la filière dans l’idée du gouvernement et de la Commission Européenne d’un sport pour tous et du développement des activités en milieu rural ». « Nous avons des propositions concrètes à adresser au gouvernement conformes avec les réglementations actuelles avec une TVA à taux réduit » annonce Emmanuel Feltesse.

Aujourd’hui, l’Ecotaxe qui impactera les fournisseurs et les transporteurs de chevaux ainsi que la réforme des rythmes scolaires affectent également les centres équestres. Il est donc difficile dans cette situation économique actuelle d’accepter une nouvelle réforme fiscale. Plus de 2 000 entreprises participent également à l’économie de cette filière. Que ce soient des équipementiers, des professionnels de l’alimentation ou du bien-être du cheval, chacun sera impacté par cette réforme.

« Le monde entier s’inspire du modèle du centre équestre à la française »

Pascal Mulet-Querner est fier du modèle équestre français et d’autant plus soucieux des répercussions économiques et sociales que cette hausse pourrait engendrer. « Nous créons 1 500 emplois nets par an avec une majorité de jeunes et de femmes ». L’équitation française, par le biais de la Fédération Française d’Equitation, 3ème fédération sportive nationale, a fait beaucoup d’efforts pour démocratiser ce sport et l’ouvrir au plus grand nombre. « Le centre équestre à la française est une méthode unique enviée dans le monde entier » attestent Emmanuel Feltesse et François Lucas. Les Jeux Equestres Mondiaux qui auront lieu en Basse Normandie durant l’été 2014 seront d’ailleurs la vitrine du modèle équestre français. Il est donc indispensable de sauvegarder cette filière qui ne vit quasiment d’aucune subvention et qui s’efforce chaque jour de proposer des activités dans les villes mais surtout en milieu rural. « Cette taxe représente l’anéantissement d’années de travail pour développer les sports équestres » conclut Emmanuel Feltesse.

Manifestation nationale du 24 novembre 2011

Dimanche 24 novembre 2013, à partir de 13h, Place d’Italie (Paris 13ème), les représentants de la filière équestre donnent rendez-vous aux dirigeants de centres équestres, aux cavaliers, à leur famille et à leurs amis pour manifester contre l’équitaxe. « Nous souhaitons une manifestation la plus conviviale et familiale possible » déclare Emmanuel Feltesse. Pascal Mulet-Querner assure avoir reçu la confirmation de la présence de 20 000 personnes et 1 000 chevaux pour dimanche.

Programme de la manifestation :

Il est important de noter que le traditionnel défilé du Salon du Cheval de Paris qui aura lieu également le dimanche 24 novembre dans l’ouest parisien n’est en rien une manifestation contre l’équitaxe même si le Salon du Cheval de Paris soutient bien évidemment le mouvement. La Préfecture de Police ayant averti que si des revendications Equitaxe ont lieu pendant le Défilé, aucune nouvelle autorisation ne sera accordée dans les prochaines années.

Pour résumer, la TVA à 20% c’est :

La faillite de 2 000 centres équestres

6 000 salariés mis au chômage

80 000 chevaux euthanasiés

* Extrait d’une lettre de Membres du Parlement Européen adressée au Premier Ministre, Monsieur Jean-Marc Ayrault

 

21/11/2013

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