Et maintenant : Bordeaux !
Côté français, Kevin Staut et Julien Epaillard viendront à Bordeaux avec leur qualification déjà en poche. Nos deux champions français n’auront pas cette pression de courir après ces derniers points. Ce qui ne sera pas le cas du Girondin Olivier Robert, troisième et ultime cavalier français à même de décrocher un billet pour Las Vegas mais à qui il manque encore une douzaine de points : une quatrième ou une cinquième place devant son public suffirait à régler le problème. Il lui restera l’étape de Göteborg, une semaine après Bordeaux.
Les Français
La volonté des organisateurs du Jumping International de Bordeaux a toujours été de soutenir l’équipe de France. Outre les trois candidats à la finale de la Coupe du monde Longines FEI, le Jumping a ouvert ses portes à neuf autres cavaliers français dont les Champions olympiques Pénélope Leprévost, Roger-Yves Bost et Philippe Rozier, mais également au vainqueur du Grand Prix de Paris en décembre dernier, Simon Delestre, qui a retrouvé son meilleur niveau avec Hermès Ryan et bien sûr, celle qui avait gagné son premier Grand Prix 5* l’an dernier à Bordeaux, Félicie Bertrand. Douze des quarante-deux cavaliers invités à Bordeaux sont des Bleus.
Les Suisses
En tête du classement général (alors qu’il est de toute façon déjà qualifié pour la finale en tant que tenant du titre), Steve Guerdat prouve une nouvelle fois sa fidélité au Jumping International de Bordeaux où il reviendra en compagnie de son crack, Victorio des Frotards. Ce cheval est né chez Julien et Christian Potier à côté d’Angoulême où il a fait ses classes en 4 et 5 ans sous la selle d’Hervé Miallier. Bref, un Selle français « Néo-Aquitain ».
Guerdat sera accompagné de Pius Schwizer et du jeune phénomène Brian Balsinger, 22 ans, symbole d’une « cavalerie » suisse qui n’a de cesse de se renouveler. Chez les Helvètes, un talent en cache souvent un autre. Les Champions d’Europe belges seront à Bordeaux avec trois « costauds » : Gregory Whatelet, Jérôme Guery et Pieter Devos, un autre cavalier à qui Bordeaux a l’habitude de sourire. L’Irlande sera représentée par Denis Lynch, vainqueur dimanche dernier à Leipzig, les Pays-Bas par l’ancien n°1 mondial, Harrie Smolders et le multi-médaillé Maikel van der Vleuten, l’Autriche par l’incontournable Max Kühner, l’Espagne par Eduardo Alvarez Aznar, le Brésil par le double médaillé d’or des derniers Jeux Panaméricains, Marlon Modolo Zanotelli et la Suède par notamment son leader vice-champion olympique, Peder Fredricsson. Au départ également la Grande-Bretagne (avec son chef de file, Scott Brash), le Portugal (Luciana Diniz), l’Italie et la Norvège.
Mickaël Jung
Le vainqueur du Devoucoux Indoor Derby de 2019, le champion olympique allemand de concours complet, Michael Jung, revient à Bordeaux avec deux objectifs : conserver son titre sur le cross indoor et – une première cette année – prendre des points en Coupe du monde de saut d’obstacles, ce qui le rapprocherait de la zone de qualification. Il en compte dix-neuf à ce jour après notamment sa brillante cinquième place à Leipzig le 19 janvier. Il n’y a plus de superlatif pour qualifier ce cavalier d’exception performant dans ces deux disciplines olympiques : un privilège pour le public bordelais que de pouvoir voir évoluer sous ses yeux ce phénomène de l’équitation mondiale. Côté Devoucoux Indoor Derby, Michael Jung aura maille à partir avec les Champions olympiques français Karim Laghouag (Triple vainqueur de ce Derby), Mathieu Lemoine et Astier Nicolas.
Côté CSI5*, Jung fera partie d’un groupe de cavaliers allemands prestigieux avec Marcus Ehning (un abonné aux victoires à Bordeaux) et Daniel Deusser, victorieux l’an dernier de la Coupe du monde Longines FEI de Bordeaux.
... et Bram Chardon
L’élite du saut d’obstacles, mais également l’élite de l’attelage à quatre chevaux sera également à Bordeaux avec les six finalistes de la Coupe du monde FEI. Six meneurs, qui, au sein du groupe des dix meilleurs mondiaux, ont lutté ferme tout au long de la saison pour ces six places de finalistes devant leur public fétiche. Une bataille qui s’annonce indécise où le crack australien, Boyd Exell, même s’il a dominé les qualifications, même s’il est octuple champion de cette Coupe du monde, n’est pas invincible pour autant. Le jeune Bram Chardon (Pays-Bas) l’a démontré l’an dernier à Bordeaux et l’a confirmé le 19 janvier à Leipzig : l’heure de la revanche va sonner en ce dimanche 9 février ! Le père de Bram Chardon, le légendaire Ijsbrand Chardon, ainsi que leur compatriote Koos De Ronde, le Belge Glenn Geerts, le Hongrois József Dobrovitz et le Français Benjamin Aillaud, invité de l’organisation, participeront également à cette finale mondiale.
Au-delà de cette palpitante Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles, le Jumping International de Bordeaux, c’est aussi quatre jours d’émotions équestres riches en moments forts : un spectacle avec la Garde Républicaine (le jeudi), un cross indoor (avec les meilleurs cavaliers de concours complet du monde, le vendredi, le Devoucoux Indoor Derby), la finale de la Coupe du monde FEI d’attelage (samedi et dimanche), le Grand Prix Land Rover (dimanche), un grand rendez-vous pour les éleveurs (le Salon des étalons, samedi et dimanche) et un Salon du Cheval qui grandit d’année en année, pour les pros, les amateurs et le grand public.
Renseignements et réservations sur : jumping-bordeaux.com
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