Etienne : une tradition familiale d’éleveurs
Elle fut créée par Christian Etienne en 1970, alors éleveur de volailles. Désireux d’offrir le meilleur à son élevage, il a commencé à fabriquer de l’aliment pour lui-même et ses voisins, jusqu’au jour où il décida d’en faire son métier. Ses fils, Jean-Pierre et Bruno, assurent aujourd’hui la continuité de cette entreprise tout en modernisant l’outil de travail : en 1997 ils investissent dans une tour de fabrication et développent l’automatisation. En 2006 ils accroissent les volumes de stockage et élargissent l’automatisation. L’aliment des chevaux débute en 1976, à la demande du Dr Florentin, vétérinaire, et des Haras Nationaux. Ils choisissent un professionnel du cheval, Benjamin Croisier (Haras de Castille) en 2004, chargé du développement, du conseil et de la vente. Bertrand de Rancourt, nutritionniste indépendant, travaille de concert avec lui à l’élaboration des formules. En 2009, ils intègrent le groupe Nestal, ce qui permet à l’entreprise de se développer au niveau des achats et des matières premières. Étienne SA assure la fabrication d’aliments de qualité pour chevaux en sélectionnant uniquement des matières premières de qualité, exclusivement végétales, conformément aux normes en vigueur. Depuis toujours, l’entreprise s’est tournée vers l’innovation et le développement tout en respectant l’environnement. Avec une traçabilité permanente de ses matières premières et de sa production.
Leur spécificité
L. Ch. : Comment décririez-vous la spécificité du travail de la SA Etienne ?
B. Croisier : Nous partons du principe que le cheval est un être vivant. Cela implique que chaque cheval a son propre métabolisme, et que celui-ci ne réagira pas de la même façon face à une même ration. Nous ne contentons donc pas de « vendre des sacs d’aliments ». Notre travail d’accompagnement est indissociable de notre métier de recherche de l’aliment le plus adapté à l’intensité et la fréquence de l’effort des chevaux de l’écurie …
L. Ch. : Pourriez-vous nous expliquer cet accompagnement ?
B. Croisier : Lorsque nous allons « auditer » une écurie, Bertrand de Rancourt et moi, nous analysons d’abord l’environnement du cheval, au plus proche des contraintes logistiques (le personnel qui nourrit, la capacité de stockage, etc) avant les performances attendues du cheval. Puis nous contrôlons les rations réelles distribuées : nous sensibilisons le personnel de l’écurie à l’importance de ne pas se suffire d’estimation des rations, que crée l’habitude. Il est fréquent de constater que, au lieu des 4 kgs de foin que le groom croit avoir donnés, la pesée exacte est de… 8 kgs ! Notre analyse se porte sur différentes catégories de chevaux : un cheval dans le sang, un cheval stressé et un jeune cheval par exemple. En cas d’amaigrissement, nous opérons également un bilan. Si ce n’est pas un problème de ration, le fourrage, pour détecter la source du problème. Notre métier, c’est cela ! Nous ne vendons pas des catégories d’aliments tout faits, mais nous penchons sur l’envir   onnement complet du cheval.
L.Ch. : Vous êtes plus spécialisé pour un type de chevaux ?
B. Croisier : Aujourd’hui avec 12 formules différentes, nous avons des solutions alimentaires qui ont déjà fait leur preuve à haut niveau, mais aussi de très bons résultats en centres équestres et chez les particuliers avec leurs chevaux de loisir. Nous sommes là pour répondre aux besoins de tous les chevaux.
Aliments Étienne : Route de Vittel - 88270 Dompaire
Magasin ouvert du lundi au vendredi de 14h00 Ã 17h00
Tél. 03 29 36 54 73 - Fax : 03 29 36 50 85
Benjamin Croisier - Technico-commercial Cheval - 06 75 05 96 39
(Publi-info)
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Quelques chiffres :
Tonnage total : En 1970 : 500 T/an, en 2011 : 70 000 T/an
Tonnage Cheval : 50 T en 1976, 2 800T/an en 2010
Secteur d’activité : Les Vosges en 1970, en 2011 tout le ¼ Nord-Est de la France : Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Bourgogne
Nombre de salariés : 3 en 1970, 40 depuis 2009
Une formule pour pallier le manque de fourrage
Nouvelle formule dans la gamme : pour répondre au problème de fourrage qui ne fera que s’accentuer en 2011, cette formule, riche en fibres, permettra à tous de limiter les apports en foin des chevaux, en cette année de sécheresse. En effet, il se confirme (source FNC) que « le pire est à venir », puisque « La pluie manque partout en France, les prairies souffrent et on estime d’ores et déjà à plus de 50% la perte de production en foin ». N’hésitez pas à contacter Benjamin Croisier pour faire un bilan des besoins de votre écurie et trouver une solution adaptée à vos besoins.
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