Eugénie Angot en finale à Göteborg
Suspens et émotion lors de cette 12e et dernière qualificative, théâtre du retour du purgatoire de Marcus Ehning et de la qualification d’Eugénie AngotLe grand vainqueur de cette étape, Marcus Ehning, ici associé à Sandro Boy (entier
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par Sandro et Grannus), était en difficulté et en proie à un doute grandissant depuis sa prestation calamiteuse avec Noltes Kuchengirl aux derniers Mondiaux de Mannheim. Sur la corde raide au cours des huit étapes Coupe du Monde auxquelles il avait participé (aucun point glané à Stuttgart, Londres, Malines ni Bordeaux), il n’était pas parvenu jusqu’alors à assurer sa qualification pour Gôteborg. Marcus Ehning vient donc enfin de réapparaître dans son habit de lumière, associé à un Sandro Boy plus étincelant que jamais.
Au terme d’un Grand Prix de haute volée qui réunissait le gotha mondial (hormis les Suisses Markus Fuchs et Beat Mändli), il a relégué sa compatriote championne du Monde Meredith Michaels-Beerbaum/Checkmate (Contender - Pike Bube II) à la 2e place. Troisième marche pour Ralf-Göran Bengtsson et Ninja la Silla KWPN (Guidam - Lys de Darmen), qui seront à n’en pas douter redoutables sur leurs terres.
L’autre bonne nouvelle est française et nous vient d’Eugénie Angot et de sa fantastique Ilostra Dark (Palestro II - Nemrod de Baussy), 8es et de bien belle manière. Leur présence à Göteborg ne doit rien au hasard. Toujours dans les points depuis Stuttgart en novembre (3e derrière Meredith Michaels-Beerbaum et Jessica Kürten), la Française s’était déjà qualifiée l’an dernier mais avait dû renoncer du fait d’une blessure de Cigale du Taillis
Onze au barrage
Ils étaient onze au départ du barrage de ce GP dessiné par le Hollandais Louis Knoickx, renommé pour ses parcours novateurs. L’année passée par exemple, ici-même, seuls quatre couples avaient été en mesure de courir le barrage.
Au nombre des victimes, le public regretta les mésaventures de l’Italienne Jonella Ligresti et de sa jument Nanta, écartées pour un dépassement de temps, et de la Belge Judy-Ann Melchior et de son fabuleux gris Levisto Z, dont la tête semblable à celle d’un poney et la longue crinière se combinent pour le meilleur des effets. Absences également remarquées de Steve Guerdat, Christian Ahlmann, Jos Lansink (4 pts), Albert Zoer (8) et Rutherford Latham (9) ou encore, parmi les concurrents directs d’Eugénie dans la course à la finale, les Whitaker (4 pts pour William et 8 pour Michael), Harrie Smolders, Heinrich Hermann Engemann, Max Kühner et la Lusitanienne Luciana Diniz (4).
C’est d’ailleurs Eugénie qui ouvra le barrage. A l’arrivée : un excellent parcours, couru sans arrière-pensée (33’’88) mais hélas ponctué de ?4 pts sur le dernier effort. Angélique Hoorn/O’Brien et Thomas Velin/Grim St-Clair sont moins rapides mais sans faute, ce qui ne fut pas le lot de Jessica Kürten/Quibell (4 pts).
Meredith sembla tuer tout suspens (31’’82), d’autant que son beau-frère Lüdger/Goldfever (31’’48) et Marco Kutscher/Cash n’ont pu faire moins que 4 pts et que Rolf-Göran Bengtsson, peu réputé pour traîner, tourna à près d’une seconde. Gerco Shröder et Eurocommerce Milano pensaient avoir fait le plus difficile quand ils firent du bois sur le dernier. Ce fut l’instant choisi par le couple vainqueur de la Coupe du Monde 2006 à Kuala Lumpur pour se rappeler de manière éclatante au bon souvenir de tous.
Daniel Sébire
Marcus Ehning : « Le tracé a bien convenu à Sandro Boy. Du fait de sa très grande amplitude, il m’a permis d’être prudent dans le première partie puis de gagner du temps dans la seconde. J’espérais être 2e ou 3e. Sandro était très concentré, j’avais de bonnes sensations et chaque saut était bon ».
Eugénie Angot : « S’Hertogenbosch est un très beau concours, l’accueil est excellent et les parcours de Louis Knoickx me conviennent bien. Je suis partie sans pression, avec le seul objectif de décrocher la qualification. Et ça a marché. Ilostra ne va plus participer à d’autres concours jusqu’à la finale. Elle sautera seulement à la maison ».
Au terme d’un Grand Prix de haute volée qui réunissait le gotha mondial (hormis les Suisses Markus Fuchs et Beat Mändli), il a relégué sa compatriote championne du Monde Meredith Michaels-Beerbaum/Checkmate (Contender - Pike Bube II) à la 2e place. Troisième marche pour Ralf-Göran Bengtsson et Ninja la Silla KWPN (Guidam - Lys de Darmen), qui seront à n’en pas douter redoutables sur leurs terres.
L’autre bonne nouvelle est française et nous vient d’Eugénie Angot et de sa fantastique Ilostra Dark (Palestro II - Nemrod de Baussy), 8es et de bien belle manière. Leur présence à Göteborg ne doit rien au hasard. Toujours dans les points depuis Stuttgart en novembre (3e derrière Meredith Michaels-Beerbaum et Jessica Kürten), la Française s’était déjà qualifiée l’an dernier mais avait dû renoncer du fait d’une blessure de Cigale du Taillis
Onze au barrage
Ils étaient onze au départ du barrage de ce GP dessiné par le Hollandais Louis Knoickx, renommé pour ses parcours novateurs. L’année passée par exemple, ici-même, seuls quatre couples avaient été en mesure de courir le barrage.
Au nombre des victimes, le public regretta les mésaventures de l’Italienne Jonella Ligresti et de sa jument Nanta, écartées pour un dépassement de temps, et de la Belge Judy-Ann Melchior et de son fabuleux gris Levisto Z, dont la tête semblable à celle d’un poney et la longue crinière se combinent pour le meilleur des effets. Absences également remarquées de Steve Guerdat, Christian Ahlmann, Jos Lansink (4 pts), Albert Zoer (8) et Rutherford Latham (9) ou encore, parmi les concurrents directs d’Eugénie dans la course à la finale, les Whitaker (4 pts pour William et 8 pour Michael), Harrie Smolders, Heinrich Hermann Engemann, Max Kühner et la Lusitanienne Luciana Diniz (4).
C’est d’ailleurs Eugénie qui ouvra le barrage. A l’arrivée : un excellent parcours, couru sans arrière-pensée (33’’88) mais hélas ponctué de ?4 pts sur le dernier effort. Angélique Hoorn/O’Brien et Thomas Velin/Grim St-Clair sont moins rapides mais sans faute, ce qui ne fut pas le lot de Jessica Kürten/Quibell (4 pts).
Meredith sembla tuer tout suspens (31’’82), d’autant que son beau-frère Lüdger/Goldfever (31’’48) et Marco Kutscher/Cash n’ont pu faire moins que 4 pts et que Rolf-Göran Bengtsson, peu réputé pour traîner, tourna à près d’une seconde. Gerco Shröder et Eurocommerce Milano pensaient avoir fait le plus difficile quand ils firent du bois sur le dernier. Ce fut l’instant choisi par le couple vainqueur de la Coupe du Monde 2006 à Kuala Lumpur pour se rappeler de manière éclatante au bon souvenir de tous.
Daniel Sébire
Marcus Ehning : « Le tracé a bien convenu à Sandro Boy. Du fait de sa très grande amplitude, il m’a permis d’être prudent dans le première partie puis de gagner du temps dans la seconde. J’espérais être 2e ou 3e. Sandro était très concentré, j’avais de bonnes sensations et chaque saut était bon ».
Eugénie Angot : « S’Hertogenbosch est un très beau concours, l’accueil est excellent et les parcours de Louis Knoickx me conviennent bien. Je suis partie sans pression, avec le seul objectif de décrocher la qualification. Et ça a marché. Ilostra ne va plus participer à d’autres concours jusqu’à la finale. Elle sautera seulement à la maison ».
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