Evénement femelles SF à Fontainebleau - Labsolue de l’O : absolument championne

« L’élevage de l’O, explique Rachel, C'est peu de poulinières, on fait entre 3 et 5 poulains par an mais par contre avec beaucoup de qualités. On est très, très content de la production de nos juments. Pour les souches maternelles, on a la souche Ballerine, la souche de Caméra   (d’où vient Labsolue) et la dernière souche est celle d'Impérial, qui est en train de se construire sur une souche du Rouhet à la base ».(NDLR la très bonne souche de François de la Béraudière).

Impéraial de l’O, agréé à 3 ans, fait une très belle saison de 5 ans (16 /16 sf avant la finale) avec sa cavalière Faustine de Laferrerie. « Impérial, poursuit-elle, ça a été un coup de cœur pour Balou du Rouet, je l'ai mis sur une jument en qui je crois beaucoup, parce que je crois beaucoup en la souche, je pense qu'elle est en train de se construire et qu’on va tout faire pour la pérenniser dans le temps. Donc Impérial est vraiment né d’un coup de cœur.

Sa mère est une L’Arc de Triomphe avec une mère par Diamant de Sémilly et derrière on retrouve le pur-sang El Toro. La grand-mère d'Impérial a très, très bien produit, tous ses chevaux sortent de 135 à 160 et avec beaucoup d'amateurs, je pense qu'ils auraient pu faire plus mais pour l'instant ça tourne jusqu'à 160 aux États-Unis. Tinky de l’O Z, son frère utérin par Tinka’s Boy, donc le premier poulain de d'Alaska, tourne aux Émirats Arabes Unis, et lui il a commencé les 145 à l'âge de 8 ans. C'est un très, très bon cheval.

Toulon, est réellement un cheval de cœur que j’avais mis sur une pouliche que j'ai fait naître, Valentina de l’O (L’Arc de Triomphe), qui est ma meilleure souche actuellement, c'est la souche d’Itot du Château. Toulon était son 2ème produit, c’est un cheval extraordinaire qui a évolué sous la selle d’Eden Leprevost Blin Lebreton et qu'on a vendu fin d'année dernière  à Janika Sprunger, la compagne du n°1 mondial. »

La commercialisation va bien ?

« La commercialisation, elle se fait, enfin je n’en commercialise pas énormément parce que déjà je n’en ai pas beaucoup et que j'essaie de garder les pouliches et je fais valoriser ceux en qui je crois le plus. Je travaille beaucoup avec Pénélope Leprévost. On choisit les chevaux ensemble, ils partent chez elle et puis après on verra ce que l'avenir nous réserve.

La cavalière d’Impérial est Faustine Laferrerie. On a choisi Faustine parce que je pense qu'elle correspond tout à fait au cheval. C'est un cheval qui a besoin d'être beaucoup écouté, qui a vraiment la trempe des grands chevaux, il faut composer, c'est un cheval très sensible et je pense que sa sensibilité va faire sa qualité. On a pensé à Faustine parce qu’elle a cette sensibilité-là dans la monte et quand elle a essayé le cheval ça a collé tout de suite. 

En fait les chevaux on les envoie chez les cavaliers qui leur correspondent, parce que je pense que tous les cavaliers ne correspondent pas à tous les chevaux et inversement, et suivant les chevaux qu'on produit, moi je les connais par cœur, je les fait naître, c'est une partie de moi et je pense être capable de juger ce qui leur faut et ce qu'il ne leur faut absolument pas, et du coup je vais en fonction d'eux, c'est eux qui me disent vers quel cavalier aller ». 

Vous êtes dans le grand sport à fond ...

« Oui, on aimerait bien. On aimerait bien faire du grand sport, on essaie de tout faire pour y arriver. Je pense qu'aujourd'hui on n’a pas atteint le grand sport parce qu’on n’a pas cette prétention là, mais en revanche, je pense que la production est vraiment bien, tous nos chevaux sautent et seront de très bons chevaux de concours. La production est jeune parce que l'élevage est jeune, du coup on va les voir dans les années à venir mais je pense qu’on va entendre un petit peu parler de l'élevage parce que là j'ai des retours clients qui sont très bons ».

Etienne Robert

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