Fantastique Michael Jung

Jung était très satisfait de son hongre de 13 ans, Chipmunk. "Nous avons eu un très bon partenariat aujourd'hui, tout a fonctionné comme je le souhaitais. Depuis les championnats d'Europe en 2019, j'ai eu plus de temps pour m'entraîner avec lui. Nous avons eu un long hiver pour travailler davantage et nous avons eu beaucoup plus de compétitions cette année, donc tout se passe beaucoup mieux", a-t-il déclaré.

 

Il ne s'en est peut-être pas rendu compte, mais il était observé par S.A.S. le Prince Albert II, membre du CIO, qui s'est rendu au parc équestre aujourd'hui pour assister à des épreuves de dressage de concours complet. Il était là pour apporter son soutien au champion  Michael Jung. Après une cérémonie du thé traditionnelle japonaise dans le salon de la famille olympique, en compagnie d'Ingmar De Vos, membre du CIO et président de la FEI, le prince a visité le site, notamment les écuries et la clinique vétérinaire.

 

Des progrès spectaculaires

 

Pendant ce temps, le numéro deux mondial, Tim Price, a été l’artisan de l'amélioration spectaculaire de l'équipe de Nouvelle-Zélande qui est passée de la sixième à la troisième place. Son score de 25,60 avec Vitali place son équipe, qui comprend sa femme Jonelle, avec un total de 86,40, exactement six points de pénalité derrière l'Allemagne et à un peu plus de huit points de la pole position. "C'est bien, c'est ce que nous voulons !", a déclaré Price lorsqu'il a réalisé que son résultat avait fait une si grande différence. "Nous voulons juste être une équipe solide, nous ne sommes qu'une petite nation avec quelques pilotes", a-t-il souligné.

 

La Suède est passée de la deuxième à la cinquième place pendant la nuit, mais l'Australie a elle aussi connu une ascension fulgurante grâce à un parcours classique du plus ancien concurrent de concours complet de ces Jeux olympiques. Andrew Hoy (62 ans) et Vassily de Lassos ont obtenu 29,60 points, et toutes les notes inférieures à 30 ont eu une grande influence.

 

"Je crois que c'est la note maximale que nous aurions pu obtenir aujourd'hui. Il y avait de toutes petites choses que je peux toujours améliorer. La joie que je ressens en montant ce cheval est incroyable, et j'utilise un mot pour décrire ce que j'essaie d'atteindre - l'harmonie... quand vous voyez les grands cavaliers en harmonie, c'est de la poésie en mouvement !", a déclaré Hoy.

 

L'équipe chinoise

 

L'équipe chinoise a glissé de la quatrième à la septième place, mais l'éclaireur Alex Hua Tian tient le bronze individuel avec Don Geniro avant la journée de cross-country. L'homme de 31 ans est entré dans l'histoire en devenant le premier athlète chinois à concourir en concours complet olympique aux Jeux de Pékin en 2008. Et, basé dans le Cheshire en Angleterre depuis 2013, il a remporté l'argent en individuel aux Jeux asiatiques d'Incheon (KOR) en 2014 avant de terminer huitième en individuel aux Jeux olympiques de Rio 2016.

 

Il espère conserver cette médaille de bronze à l'issue du concours de cross-country de demain. Alors que la phase de dressage d'aujourd'hui touchait à sa fin, le Britannique Oliver Townend était en position de médaille d'argent derrière Jung qui court après sa troisième médaille d'or individuelle consécutive.

 

Mais tous les athlètes sont un peu impressionnés par le défi que leur a lancé le concepteur du parcours, Derek di Grazia (USA).

 

Fantastique

 

"Le terrain est fantastique et les obstacles sont magnifiques, comme à chaque Jeux olympiques, la présentation est indiscutable. C'est un vrai défi, et je ne parle pas seulement de la hauteur des obstacles. La disposition du parcours, le flux - ce sera un défi d'obtenir le temps maxi. Mais je monte l'un des plus grands chevaux de cross-country du monde et nous avons une relation merveilleuse et je crois que c'est réalisable, mais seul le temps nous le dira !", a déclaré Andrew Hoy aujourd'hui.

 

"Nous avons l'impression que c'est un véritable test en trois phases cette fois-ci. Principalement grâce à ce que Derek a fait, ce sera une bonne compétition pour nous tous", a selon Tim Price.

 

Cependant, l'Allemand Michael Jung est très confiant, en partie parce que son équipe a un très bon tirage au sort. "Nous avons une très bonne position de départ, notre premier coureur est le numéro 14, donc avant qu'elle (Julia Krajewski) ne parte, nous aurons reçu de bonnes informations que nous pourrons utiliser. Il faut beaucoup de chance avec la météo et d'autres choses que l'on ne peut pas contrôler, mais c'est certainement une bonne chose de partir vers la fin", a-t-il souligné. Il sera l’ avant-dernier du peloton de 61 participants.  

 

Abandons

 

Il y a eu un retrait lors de la deuxième journée de dressage d'aujourd'hui - Katrin Khoddam-Hazrati d'Autriche.

 

La Belge Lara de Liedekerke-Meier a également déclaré forfait.

 

 

Ils ont dit

 

Tim Price NZL - Parlant de Vitali - "Il a dû faire tout ce qu'il fallait et il l'a fait à 95% depuis l'année dernière quand je me suis assis sur lui pour la première fois jusqu'à maintenant, sinon je ne serais pas ici. Je suis très confiant en lui, mais c'est une courte période en termes de partenariat, parce que c'est l'une des choses les plus importantes à montrer aux Jeux olympiques, le partenariat entre le cheval et le cavalier et la façon dont ils peuvent compter l'un sur l'autre. Je suis très confiant avec lui, c'est un gars très authentique et je me sens très à l'aise avec lui".

 

Michael Jung GER - Parlant de  Chipmunk - "C'est un cheval très puissant mais très agréable à monter en cross-country, cela aide beaucoup, vous n'avez pas besoin de trop de préparation avant la clôture. Le temps est très difficile à tenir demain et vous devez être concentré et vous concentrer".

 

Andrew Hoy AUS - Parlant de l'évolution du sport de concours complet - "Nous sommes à des années-lumière de ce que nous étions lorsque j'ai commencé. J'ai participé à mon premier championnat en 1978 et le sport a énormément changé, en bien je crois. Au cours de ma vie, j'ai regardé certains changements et je n'étais pas du tout d'accord, mais maintenant j'en suis au stade où, s'il y a un changement, je pense à ce que je dois faire pour être là. Il ne s'agit pas de lutter contre le changement, mais de travailler avec le changement".

 

Louise Parkes

 

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