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Fences n’a pas fait flamber les portefeuilles

Grande Semaine de Fontainebleau Les fameuses ventes aux enchères Fences fêtaient leurs vingt ans cette année à Bois-le-Roi pendant la Grande Semaine. Pour l’occasion, les vestes du personnel étaient passées au rouge comme le jolie livre qui retraçait en photo vingt années Photo 1 sur 1
de réussite en citant et en remerciant les sponsors et investisseurs. Barbarian, passé sous le feu des enchères de la première édition en 1989, fut quelques années plus tard avec Caucalis, l’un des piliers de l’Equipe de France aux JO de Sydney. Plus récemment Itot du Chateau, 10e des JO, fut aussi vendu en son temps à Fences, une belle image de marque pour ses ventes élites.

Kannan, fut l’un des pères le plus représentés parmi la centaine de produits sur les trois soirées du 4 au 6 septembre. Un de ses fils, Regan Kervec, un colosse noir issu d’une fille de Quidam de Revel de la souche de l’Elevage du Château, a coupé le souffle des 800 convives à table. Il a été acheté 65 000 € par Michel Deroy de l’Elevage de l’Angenardière qui le présentera à la finale du concours étalons ANSF à Saint-Lô. Il avait d’ailleurs obtenu le meilleur résultat au saut monté à Saint-Lô avec la note de 9/10.

Un autre fils de Kannan, Renato du Riaujonc, a lui aussi fait un show et Patrick Bizot a levé la main jusqu’à avoir le dernier mot à 62 000 €. Patrick a d’ailleurs acheté lors de ses ventes six chevaux dont la Hoslteiner Cendrillon (Cristo, ?58 000 €) avec Frédéric Benfaïd.

Comme l’an dernier le catalogue fut particulièrement international et le top price a été pour Alain, un KWPN fils de Sandro Boy - Carthago, passé en n° 1, le jeudi soir et vendu ?72 000 €. Il a été acheté par Catherine Bonafou.

La dernière soirée de samedi ne se révéla aucune réelle flambée mais un Top price à 48 000 € pour Radwan de Baugy, un fils de Narcos avec la souche Savary, exporté en l’Italie.

Les tarifs étaient situés entre ?14 et 35 000 €. « Le prix moyen des chevaux est dans la tendance actuelle, explique Arnaud Evain, elle est en baisse de 19 %, mais en contrepartie il y a eu plus de chevaux vendus et moins de rachat. Nous avons aussi remarqué une baisse de fréquentation des investisseurs étrangers donc moins de chevaux vendus à l’exportation... ».

Cette année il y avait donc de bonne affaires à faire pour des prix raisonnables comme un magnifique poulain par Tinka’s Boy vendu ?10 000 €. La moyenne des prix pour les foals, tournait autour de 15 000 €.

Samedi 4 octobre pendant les championnats de France, Fences accueillera la vente aux enchères internationale d’élevage (VIE) composée de 62 poulains et poulinières suitées.

Jennifer Delaunay

30/09/2008

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