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FFE : la renaissance
Paris (75) 6 décembre Après la tempête, le calme. Cette édition 2007 de l’assemblée générale de la Fédération française d’équitation a été marquée par un retour à la sérénité, au travail et aux objectifs de résultats. Les missions pédagogiques et surtout
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sportives ont occupé une grande partie de cette réunion, devant une assemblée clairsemée mais particulièrement attentive. « Nous avons les mains libres depuis décembre 2006, précise Serge Lecomte, (...) et avons pris en main nos objectifs de façon très rigoureuse. »
Et au regard de la déroute de l’écurie France - en CSO principalement, soulignons-le -, ces objectifs sont nombreux et ambitieux. Histoire de conforter la France dans le siège de deuxième nation en titres européens (16 médailles, dont sept titres, toutes disciplines confondues). « Ceux qui veulent gagner plus devront gagner plus sur le terrain, précise Christian Paillot, vice-président chargé du haut niveau. Nous avons décidé d’investir pour réussir. Aux athlètes et aux entraîneurs de faire leur travail. La fédé ne donnera plus de subventions avant d’avoir eu des résultats. »
En ce qui concerne les disciplines olympiques, les deux gros chantiers mis en place pour 2008 sont deux ‘‘circuits d’excellence’’ aux enjeux sportifs et financiers : le circuit Grand National et le circuit France International (lire en Une, ci-dessous et page 6).
Objectifs communs :
- valoriser la compétition nationale de haut niveau, les propriétaires, les organisateurs et les partenaires;
- optimiser les voies de détection des couples et alimenter le vivier des équipes de France;
- permettre aux médias une couverture plus importante des sports équestres (principalement via le circuit France International).
Un budget de 30 M€
Du côté des finances, le budget global de la FFE s’élève à 30 millions d’euros. Les initiatives mises en place en 2008 sont en partie financée par une augmentation des recettes provenant d’une augmentation en flèche des licences : 550 000 fin août 2007 et ?590 000 début décembre. « Sachant que depuis des années, précise Serge Lecomte, nous n’avons pas touché aux cotisations pratiquant : elles restent à 25 € pour les jeunes et 36 € pour les seniors ».
Pour l’exercice 2007/2008, le budget de la Direction technique nationale a quasiment été doublé : 8,6 M€ contre 4,5 M€ sur l’exercice 2006/2007, dont 4,4 M€ pour le haut niveau (contrats d’objectifs de l’Etat inclus), contre 0,8 M€ sur l’exercice 2006/2007.
Ces deux seuls chiffres représentent une source de satisfaction et de motivation que l’équipe fédérale se gargarise de façon tout à fait légitime.
Autre source de satisfaction : la réorganisation en cours des infrastructures entre Lamotte-Beuvron et Boulogne-Billancourt a déjà permis une économie de 500 000 €. Fin août, Lamotte hébergeait 60 des 104 salariés de la FFE, hors cadres techniques.
Dernière initiative proposée (un des sept votes de cette AG) : la diffusion en septembre prochain d’une grande campagne de promotion dans les grands médias nationaux (télévision, journaux, magazine, radio, affichage public et internet) vantant les mérites de la pratique de l’équitation et des centres équestres. Budget : ?2 M€, accepté à 55 % (participation de 100 € des CLAF et CLAG, et de 50 € des ORAF et ORAG). « Je suis un peu déçu, a dit Serge Lecomte. J’aurais souhaité que cela soit plus fourni. Il reste beaucoup à faire : décider est une chose, trouver les fonds et valider la création en est une autre ».
Distinctions
Trois personnalités ont été mises à l’honneur lors de cette assemblée générale :
- Sylvie Robert, pour le formidable développement du salon Equita’Lyon, dont elle est la présidente depuis 2003. Cavalière Pro 2, Sylvie est maman de deux jumelles cavalières. Le salon Equita représente trois emplois à plein temps.
- Odile Laban, pour ses 40 ans d’engagement pour le développement de l’équitation à poney en France. Le PC de Brimborion fondé par son mari Jean Laban, c’est aujourd’hui trois établissements et plus de 2000 licenciés. Odile fut secrétaire générale du Poney-club de France de 1983 à 2001, et était très active jusqu’en 2005.
- Gérard Cenraud, pour son dévouement au tourisme équestre depuis près de 25 ans (organisation, professionnalisme et démarche économique). Gérard fut l’organisateur en 1995 du premier championnat de France de Trec à Aurillac.
Ludovic Bisilliat-Vincendaz
Et au regard de la déroute de l’écurie France - en CSO principalement, soulignons-le -, ces objectifs sont nombreux et ambitieux. Histoire de conforter la France dans le siège de deuxième nation en titres européens (16 médailles, dont sept titres, toutes disciplines confondues). « Ceux qui veulent gagner plus devront gagner plus sur le terrain, précise Christian Paillot, vice-président chargé du haut niveau. Nous avons décidé d’investir pour réussir. Aux athlètes et aux entraîneurs de faire leur travail. La fédé ne donnera plus de subventions avant d’avoir eu des résultats. »
En ce qui concerne les disciplines olympiques, les deux gros chantiers mis en place pour 2008 sont deux ‘‘circuits d’excellence’’ aux enjeux sportifs et financiers : le circuit Grand National et le circuit France International (lire en Une, ci-dessous et page 6).
Objectifs communs :
- valoriser la compétition nationale de haut niveau, les propriétaires, les organisateurs et les partenaires;
- optimiser les voies de détection des couples et alimenter le vivier des équipes de France;
- permettre aux médias une couverture plus importante des sports équestres (principalement via le circuit France International).
Un budget de 30 M€
Du côté des finances, le budget global de la FFE s’élève à 30 millions d’euros. Les initiatives mises en place en 2008 sont en partie financée par une augmentation des recettes provenant d’une augmentation en flèche des licences : 550 000 fin août 2007 et ?590 000 début décembre. « Sachant que depuis des années, précise Serge Lecomte, nous n’avons pas touché aux cotisations pratiquant : elles restent à 25 € pour les jeunes et 36 € pour les seniors ».
Pour l’exercice 2007/2008, le budget de la Direction technique nationale a quasiment été doublé : 8,6 M€ contre 4,5 M€ sur l’exercice 2006/2007, dont 4,4 M€ pour le haut niveau (contrats d’objectifs de l’Etat inclus), contre 0,8 M€ sur l’exercice 2006/2007.
Ces deux seuls chiffres représentent une source de satisfaction et de motivation que l’équipe fédérale se gargarise de façon tout à fait légitime.
Autre source de satisfaction : la réorganisation en cours des infrastructures entre Lamotte-Beuvron et Boulogne-Billancourt a déjà permis une économie de 500 000 €. Fin août, Lamotte hébergeait 60 des 104 salariés de la FFE, hors cadres techniques.
Dernière initiative proposée (un des sept votes de cette AG) : la diffusion en septembre prochain d’une grande campagne de promotion dans les grands médias nationaux (télévision, journaux, magazine, radio, affichage public et internet) vantant les mérites de la pratique de l’équitation et des centres équestres. Budget : ?2 M€, accepté à 55 % (participation de 100 € des CLAF et CLAG, et de 50 € des ORAF et ORAG). « Je suis un peu déçu, a dit Serge Lecomte. J’aurais souhaité que cela soit plus fourni. Il reste beaucoup à faire : décider est une chose, trouver les fonds et valider la création en est une autre ».
Distinctions
Trois personnalités ont été mises à l’honneur lors de cette assemblée générale :
- Sylvie Robert, pour le formidable développement du salon Equita’Lyon, dont elle est la présidente depuis 2003. Cavalière Pro 2, Sylvie est maman de deux jumelles cavalières. Le salon Equita représente trois emplois à plein temps.
- Odile Laban, pour ses 40 ans d’engagement pour le développement de l’équitation à poney en France. Le PC de Brimborion fondé par son mari Jean Laban, c’est aujourd’hui trois établissements et plus de 2000 licenciés. Odile fut secrétaire générale du Poney-club de France de 1983 à 2001, et était très active jusqu’en 2005.
- Gérard Cenraud, pour son dévouement au tourisme équestre depuis près de 25 ans (organisation, professionnalisme et démarche économique). Gérard fut l’organisateur en 1995 du premier championnat de France de Trec à Aurillac.
Ludovic Bisilliat-Vincendaz
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