Filière Grand Est : le coup de gueule de Jean-Jacques Guyot
« Je me sens dans l’obligation de faire bouger les choses concernant l’association « Cheval Grand Est » et ce pour deux raisons. La première est l’absence totale de soutien dans la préparation de la vente réalisée au mois de mai 2022 lors du CSI *** de Jump’Est (mail au journal pour se désolidariser de la vente …)
La seconde, est le ressenti négatif des éleveurs, des propriétaires et des cavaliers vis-à -vis de l’association.
Je sens monter de leur part un ras-le-bol du système de fonctionnement. Entre autres, lors de la journée de qualification des étalons SF à Rosières, l'organisation était insuffisante, une absence totale de convivialité, aucun accueil prévu pour les dirigeants du stud-book et les juges. Moins de courtoisie, on ne peut pas. Avec 16 chevaux de 3 ans, on ne peut faire moins. Aujourd'hui nous n'avons aucune communication de la part de l’association, tant de Cheval Grand Est que du Conseil des Chevaux, dirigés par les mêmes, la conséquence étant une inertie totale. J'en veux pour preuve le revers de la vente du mois d'octobre. Aucune info sur les résultats de cette vente. Ils m'avaient sollicité mais j’ai décliné leur demande pour les raisons invoquées ci-dessus.
Je n’ai aucun intérêt personnel à défendre, ce qui m'intéresse c'est le bon fonctionnement de notre filière au service des éleveurs. On ne peut plus rester en l'état. Bon nombre d'administrateurs et de membres du comité pensent la même chose mais n'osent pas le dire.
Le message que je souhaite faire passer à tous les acteurs de la filière : réveillons-nous ! Quand je vois ce qui se passe en Normandie, en Aquitaine et ailleurs, c'est un autre dynamisme, soyons plus ambitieux ! Ne nous rangeons pas derrière les autres, soyons fiers de notre élevage et faisons-en sorte de favoriser notre commerce, c’est l‘intérêt de tous.
C’est toute une dynamique nouvelle qu’il faut mettre en place et il est absolument nécessaire aujourd'hui de poser la question. Si la majorité des adhérents veut rester en l'état, ce serait bien regrettable car, au sein de ces associations, des jeunes ont envie de faire bouger les lignes, mais ils ne sont pas écoutés. On leur dit « de toute façon c’est nous qui décidons, c’est nous qui faisons et c’est nous qui avons les subventions ».
Il faut mettre un coup de pied dans la fourmilière. Je suis adhérent de Cheval Grand Est mais je ne suis pas au comité, et pour cause, on m'en a exclu (je ne suis pas le seul). Tout ce que je souhaite, c'est que tous les membres de la filière, qu’ils soient éleveurs, propriétaires,cavaliers,  se fédèrent autour d’un projet commun différent de l’actuel , capable de donner un nouvel élan à notre filière.
Réunissons-nous, discutons ».
E. R.
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