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Finales Coupe du monde FEI de saut d’obstacles et de dressage : dans la capitale des Gaules , Quelques chiffres…

Cela fait plus de 20 ans que la France n’a pas accueilli de Finale Coupe du Monde. Lyon reçoit les Finales de Jumping et de Dressage sous un même toit : celui d’Eurexpo, grâce à la talentueuse équipe de Sylvie Robert, GL Events. C’est un véritable événement pour le sport français et international, le rendez-vous de l’élite mondiale des cavaliers et leurs chevaux. Lyon accueillera donc, du 17 au 21 avril, la trente-quatrième finale de l’histoire de cette prestigieuse épreuve dont le premier chapitre s’était écrit en 1979, dans la fascinante arène de Göteborg (où s’est tenue la finale 2013) avec la victoire du légendaire couple Hugo Simon/Gladstone.

La Coupe du monde représente sans doute le plus beau titre à remporter car il s’inscrit dans la durée d’une saison entière. Se qualifier pour la finale de Lyon, est, pour les cavaliers, le fruit d’un long parcours qui a commencé en Norvège et qui, au fil de onze étapes pour l’Europe et dans les autres ligues à travers la planète, ne gardera que les plus performants, les plus réguliers. Dix mois de batailles qui ne sont finalement qu’un prologue ne servant qu’à qualifier les quarante meilleurs cavaliers de la saison hivernale.





Un peu d’histoire


De grands champions (d’Hugo Simon à Beezie Madden cette année, en passant par les triplés historiques de Rodrigo Pessoa avec le légendaire Baloubet du Rouet et de Meredith Michaels-Beerbaum avec Shutterfly – qui avait gagné le Grand Prix de Lyon), dans des lieux prestigieux (de Berlin à Las Vegas en passant par Kuala Lumpur, Del Mar ou Paris) des heures de télévision à travers le monde, des salles combles (jusqu’à 15.000 spectateurs par session à Göteborg), c’est cela, la Coupe du Monde. Lyon est entré dans la Coupe du monde en 2009 et le palmarès du Grand Prix qualificatif GL Events a déjà vu s’inscrire quatre noms de champions prestigieux : Beat Mändli, Meredith Michaels-Beerbaum, Rolf-Göran Bengtsson et le Suisse Pius Schwizer. Un seul Français a réussi en 34 éditions à décrocher cette étoile, Bruno Brouqsault en 2004 à Milan. Une victoire tricolore à Lyon est un espoir fou que partagent trois cavaliers français.





Jumping : Chassé-croisé français


Nouvelle de dernière minute, et non des moindres : Roger-Yves Bost ne sera pas à Lyon pour la finale de la Coupe du monde auprès de Kevin Staut, Simon Delestre et Patrice Delaveau : Bosty et Castle Forbes Myrtille Paulois sont forfaits pour la Finale Coupe du monde de Lyon suite à un hématome sur un des membres, ce qui n ‘a pas permis à Myrtille de retrouver une condition physique optimum pour la date de la finale. Il est donc prévu que sa sortie soit reportée sur le circuit extérieur avec l’échéance des Jeux Mondiaux cette année. Mauvaise nouvelle alors que Simon Delestre rejoint l’équipe début avril, lui qui était « en ballotage ». Il est bien décidé à gagner : « Les chevaux sont prêts et sont en forme. J’emmènerai Napoli et Valentino Velvet. Et j’utiliserai la possibilité de changer de cheval selon les épreuves. Napoli du Ry fera l’épreuve de vitesse du vendredi. Le samedi, je ne sais pas encore si ce sera Napoli ou Valentino. Et pour la finale du lundi, ce sera Valentino. »


Le désistement de Maikel Van der Vleuten donnait à Penelope Leprevost la possibilité d’y prendre part, mais par respect pour ses chevaux à une semaine de l’échéance, (engagés dans un autre programme de haut niveau), elle renonce.


Vingt-et-une nations vont s’affronter, pour 42 participants et 75 chevaux.


Forts de leurs podiums et victoires à Den Bosch, les trois couples français et leurs montures peuvent être confiants. Mais tous les concurrents de la ligue européenne sont des champions puissance 10 : le cavalier britannique Scott Brash, à la tête du classement mondial depuis plus de 5 mois, les Allemands Ludger Beerbaum, Daniel Deusser et Marcus Ehning, les Suisses Steve Guerdat et Pius Schwizer, l’Américaine Lucy Davis, l’Irlandais Billy Twomey sont d’autres sérieux adversaires. Deux femmes sont à redouter également : l’Australienne Edwina Tops-Alexander et la cavalière portugaise Luciana Diniz. Ne seront pas à négliger non plus les deux cavaliers belges qualifiés, Nicola Philippaerts et François Mathy Jr. Malin Bayard Johnson, le cavalier suédois, complète le tableau des cavaliers au sommet de l’Olympe européenne du CSO. S’y ajoutent les 10 cavaliers de la ligue Nord-américaine (et non des moindres : Beezie Madden, tenante du titre, Brianne Goutal, Mc Lain Ward,etc.), 3 cavaliers de la ligue arabe (dont le marocain Abdelkebir Ouaddar), et les vainqueurs des ligues australienne, caucasienne, sud-américaine et d’Europe centrale. Du beau sport en perspective !


Dressage


Onze nations, 24 chevaux pour 20 participants au 7 avril, voilà qui promet de beaux affrontements.


Les challengers ? Ils seront bien entendu les tenants des trois premières places de l’an dernier : Helen Langehanenberg/Damon Hill, vainqueur 2013 avec 88.286% de moyenne ?


Adelinde Cornelissen (HOL) et Jerich Parzival la suivaient avec 86.500%, et Edward Gal (HOL), et Glock’s Undercover finirent 3e avec 84.446%. Sans compter que la seconde invitation va à la championne Olympique Charlotte Dujardin, non qualifiée avec sa 11e place, alors que seuls les neuf premiers sont retenus. Du beau sport en perspective, avec un trio de filles exceptionnelles et Edward Gal capable de jouer les trublions…





Notre compatriote Marc Boblet concourrera avec Noble Dream Concept Sol, grâce à une invitation délivrée par la Fédération Equestre Internationale. En effet, à l’initiative de Sylvie Robert, présidente d’Equita’ concours, Marc Boblet s’est vu remettre une « wildcard » (invitation). Elle peut être remise à un cavalier non qualifié s’il totalise un minimum de résultats. Or notre cavalier a totalisé des moyennes de plus de 76 %, à Londres et à Amsterdam, ce qui le rendait éligible.





Autres épreuves


• Un CSI3*, un CSI2* (95 chevaux pour 7 nations, dont France, Maroc, Suisse, Portugal, Norvège, Israël et Brésil) et des épreuves Amateurs et Clubs vont ponctuer ces cinq jours exceptionnels. En effet les cavaliers de tous niveaux bénéficieront de l’élan Coupe du Monde et pourront venir concourir aux côtés des grands champions.


5 jours de compétition leur seront proposés sur une piste spécialement conçue pour eux, au cœur de l’espace d’exposition et à deux pas des As de la discipline.


• Defi Jump’ Hunter


Samedi 19 avril, sur la piste nationale des Finales Coupe du Monde FEI, les cavaliers devront relever un nouveau défi. Le Comité Régional d’Equitation Rhône Alpes et le Comité Organisateur des Finales créent une épreuve de hunter par équipe avec une dotation exceptionnelle de 2 500 euros.


• CSO Pro et Amateur : les jeudi et vendredi





Arts Equestres


Ce rendez-vous mondial des FEI Finales Coupe du Monde de Jumping et Dressage qui rassemble l’élite des cavaliers et leurs chevaux, est aussi une belle occasion de mettre à l’honneur et de présenter à un public venant du monde entier, nos meilleurs talents équestres français.





Nous aurons ainsi le plaisir d’accueillir le fleuron de nos institutions,. Les artistes présents : la garde republicaine sera présente avec sa fanfare à cheval et son carrousel de motos et chevaux, Lorenzo présentera les meilleures séquences de ses spectacles ACTION et EMOTION en compagnie des musiciennes ukrainiennes de Symfomania, et Jean-Francois Pignon proposera, quant à lui, des tableaux tout en sensibilité avec ses 12 chevaux en liberté...





1er Symposium européen de médecine du sport comparée


« Qu’avons-nous à apprendre l’un de l’autre ? » : à l’initiative de GL events, en partenariat avec le Pôle de compétence en santé équine du Campus vétérinaire de VetAgro Sup à Lyon et la société Merial, le premier symposium européen de médecine du sport comparée équine et humaine se tiendra les 18 et 19 avril, et réunira une centaine de professionnels de la médecine du sport, animale et humaine. A cette occasion, les spécialistes de la médecine animale du sport et ceux de la médecine humaine du sport compareront leurs expériences, échangeront, dans l’objectif d’apprendre et de s’enrichir au contact l’un de l’autre. Pour la première fois, les méthodes comparatives seront appliquées à cette spécialité qu’est la médecine du sport. Les grands thèmes abordés : le rôle de l’imagerie médicale, la médecine régénérative, la médecine du sport et le dopage.





- 1978 : Création du Circuit Coupe du Monde de Jumping


- 1985 : Création du Circuit Coupe du Monde de Dressage


- 17 ligues de qualification


- 6 mois de compétition indoor pour se qualifier


- les 50 meilleurs cavaliers du circuit de Jumping invités à la Finale


- les 18 meilleurs cavaliers du circuit de dressage invités à la Finale


12/04/2014

Actualités régionales