FNC : Ã la pointe du combat
60 ans et du dynamisme à revendre. La FNC s’est montrée tonique et innovante lors de son AG-anniversaire marquée par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat et celle de Jacques Myard, président du groupe cheval de l’Assemblée NationaleA
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l’occasion de son assemblée générale annuelle, le 3 décembre dernier, la FNC a célébré au siège de Groupama, son soixantième anniversaire en analysant les actions menées et en proposant aux 150 congressistes présents (élus, responsables agricoles et cheval, représentants des pouvoirs publics...) de conduire une réflexion commune sur les évolutions et l’avenir du monde professionnel.
L’ouverture de l’assemblée générale par Jean-Luc Baucherel, président de Groupama, suivie de l’intervention de Jacques Myard, président du groupe cheval de l’Assemblée Nationale et le soutien remarqué, apporté par Gérard Larcher, président du Sénat, qui a souhaité s’exprimer sur l’importance de la professionnalisation avant de signer la préface du Livre Blanc; ont donné le ton à ce soixantième anniversaire et sont autant d’éléments qui encouragent la FNC à persévérer dans ses domaines d’actions privilégiés et transversaux.
« Boonie » et « Doc », les clowns analystes, ont en effet très vite mis l’accent avec beaucoup d’humour, sur les besoins pressants des éleveurs en termes de formation, d’organisation collective, de simplification de leurs conditions d’exercice et surtout d’amélioration économiques.
Livre Blanc
Au travers de la présentation de son Livre Blanc, la FNC a alors démontré sa détermination à participer par ses orientations, à la redéfinition de la politique nationale du cheval, avec un objectif majeur, celui du développement économique des entreprises de la filière, grâce à une dynamique agricole collective et structurée.
Pour se faire, la FNC s’est appuyée sur de nombreuses réflexions et a rédigé des propositions concrètes sur le bilan de la PAC, la structuration des métiers, la formation, l’installation, ou encore sur une meilleure connaissance des marchés (caractérisation des produits, évolution de la demande, mécanismes de commercialisation...) et une prise en charge sanitaire, sans oublier la nécessaire simplification des institutions et l’efficience des encouragements publics.
Cette assemblée générale a également été l’occasion pour la FNC, d’alerter sur les contraintes et les risques liés à une définition restrictive de « l’éleveur professionnel » et de mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités, en termes d’équarrissage et de distorsions de concurrence. A ce sujet, le ministère de l’agriculture vient d’annoncer le versement d’une aide exceptionnelle pour l’enlèvement des animaux morts. Le coût facturé aux professionnels sera de 141 € TTC la tonne equarrie (au lieu de 250 € TTC). Cette mesure est valable jusqu’en juin 2009. La vigilance reste de mise.
Regards croisés
Creuset de débats et d’échanges, la FNC, a croisé ensuite divers regards très éclairés, sur les principales évolutions vécues depuis 1947, en termes de :
- sociologie des éleveurs et des utilisateurs de chevaux : pour préciser la manière d’intégrer plus facilement les nouveaux courants et nouveaux acteurs sans renier les valeurs qui ont fait et qui font encore aujourd’hui la force de l’élevage français de trait comme de sport (voir ci-dessous le texte de l’intervention de Jean-Pierre Digard);
- techniques de reproduction : pour prendre le meilleur de ce qu’apporte la recherche pour améliorer l’efficicence génétique et économique des élevages;
- sports équestres et de leur nécessaire médiatisation : pour que les compétitions de haut niveau restent la vitrine du savoir-faire des éleveurs et un moteur pour le développement des activités comme de la plus-value des entreprises de l’amont et de l’aval.
Suivez le guide...
Toujours soucieuse d’efficacité, la FNC, a officiellement lancé le guide tant attendu, « Créer et développer une entreprise cheval », qui doit participer à l’accompagnement personnalisé des professionnels et des jeunes qui souhaitent s’installer avec une diversification agricole équine.
Ce manuel constitue certes une « Bible » pour l’ensemble des conseillers et formateurs, mais il sera également fort utile pour les acteurs en place et les nombreux porteurs de projets.
La FNC et le RESPE (Réseau d’EpidémioSurveillance des Pathologies Equines) ont enfin signé une convention d’engagements mutuels pour l’amélioration du suivi sanitaire des équidés.
Et Marianne Dutoit, de conclure, « Nous sommes convaincus à la FNC, qu’en prenant en main notre avenir et en alliant nos forces avec celles du monde agricole, autour de valeurs qui nous sont communes, nous pouvons être les bâtisseurs d’une politique nationale du cheval digne de ce nom. Ensemble, en avant, calmes et droits, restons donc collectivement debout, pour que la raison et l’esprit d’entreprise soutiennent la passion et l’emportent sur l’égo. »
L’ouverture de l’assemblée générale par Jean-Luc Baucherel, président de Groupama, suivie de l’intervention de Jacques Myard, président du groupe cheval de l’Assemblée Nationale et le soutien remarqué, apporté par Gérard Larcher, président du Sénat, qui a souhaité s’exprimer sur l’importance de la professionnalisation avant de signer la préface du Livre Blanc; ont donné le ton à ce soixantième anniversaire et sont autant d’éléments qui encouragent la FNC à persévérer dans ses domaines d’actions privilégiés et transversaux.
« Boonie » et « Doc », les clowns analystes, ont en effet très vite mis l’accent avec beaucoup d’humour, sur les besoins pressants des éleveurs en termes de formation, d’organisation collective, de simplification de leurs conditions d’exercice et surtout d’amélioration économiques.
Livre Blanc
Au travers de la présentation de son Livre Blanc, la FNC a alors démontré sa détermination à participer par ses orientations, à la redéfinition de la politique nationale du cheval, avec un objectif majeur, celui du développement économique des entreprises de la filière, grâce à une dynamique agricole collective et structurée.
Pour se faire, la FNC s’est appuyée sur de nombreuses réflexions et a rédigé des propositions concrètes sur le bilan de la PAC, la structuration des métiers, la formation, l’installation, ou encore sur une meilleure connaissance des marchés (caractérisation des produits, évolution de la demande, mécanismes de commercialisation...) et une prise en charge sanitaire, sans oublier la nécessaire simplification des institutions et l’efficience des encouragements publics.
Cette assemblée générale a également été l’occasion pour la FNC, d’alerter sur les contraintes et les risques liés à une définition restrictive de « l’éleveur professionnel » et de mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités, en termes d’équarrissage et de distorsions de concurrence. A ce sujet, le ministère de l’agriculture vient d’annoncer le versement d’une aide exceptionnelle pour l’enlèvement des animaux morts. Le coût facturé aux professionnels sera de 141 € TTC la tonne equarrie (au lieu de 250 € TTC). Cette mesure est valable jusqu’en juin 2009. La vigilance reste de mise.
Regards croisés
Creuset de débats et d’échanges, la FNC, a croisé ensuite divers regards très éclairés, sur les principales évolutions vécues depuis 1947, en termes de :
- sociologie des éleveurs et des utilisateurs de chevaux : pour préciser la manière d’intégrer plus facilement les nouveaux courants et nouveaux acteurs sans renier les valeurs qui ont fait et qui font encore aujourd’hui la force de l’élevage français de trait comme de sport (voir ci-dessous le texte de l’intervention de Jean-Pierre Digard);
- techniques de reproduction : pour prendre le meilleur de ce qu’apporte la recherche pour améliorer l’efficicence génétique et économique des élevages;
- sports équestres et de leur nécessaire médiatisation : pour que les compétitions de haut niveau restent la vitrine du savoir-faire des éleveurs et un moteur pour le développement des activités comme de la plus-value des entreprises de l’amont et de l’aval.
Suivez le guide...
Toujours soucieuse d’efficacité, la FNC, a officiellement lancé le guide tant attendu, « Créer et développer une entreprise cheval », qui doit participer à l’accompagnement personnalisé des professionnels et des jeunes qui souhaitent s’installer avec une diversification agricole équine.
Ce manuel constitue certes une « Bible » pour l’ensemble des conseillers et formateurs, mais il sera également fort utile pour les acteurs en place et les nombreux porteurs de projets.
La FNC et le RESPE (Réseau d’EpidémioSurveillance des Pathologies Equines) ont enfin signé une convention d’engagements mutuels pour l’amélioration du suivi sanitaire des équidés.
Et Marianne Dutoit, de conclure, « Nous sommes convaincus à la FNC, qu’en prenant en main notre avenir et en alliant nos forces avec celles du monde agricole, autour de valeurs qui nous sont communes, nous pouvons être les bâtisseurs d’une politique nationale du cheval digne de ce nom. Ensemble, en avant, calmes et droits, restons donc collectivement debout, pour que la raison et l’esprit d’entreprise soutiennent la passion et l’emportent sur l’égo. »
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