France Trait renoue les liens franco-japonais
Sous l’impulsion de France Trait, une délégation française s’est rendue au Japon du 14 au 22 octobre. Premier objectif : raviver les liens de la coopération franco-japonaise.Soucieuse d’élargir sa vision de l’élevage du cheval de
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trait et d’ouvrir de nouveaux marchés porteurs pour les neuf races de trait françaises, France Trait avait décidé de poursuivre la piste japonaise, débutée en 2006 par une mission préparatoire commandée à l’Unic. Cette fois, l’objectif de la mission était d’affiner les connaissances de la filière du cheval de trait au Japon et ainsi d’évaluer le potentiel d’une relance de coopération entre les deux pays.
Commanditée par France Trait et organisée par l’Unic, la mission était composée de Pierre Pasdermadjian, président de France Trait, Christophe Sodore, directeur de la Sous direction du cheval, Michel Jacquet, directeur de Coopérative d’animaux de boucherie, Camille Detavernier, chargée de projets à l’Unic, et Sophie Bougel, chargée de mission à France Trait.
Les nombreux rendez-vous auxquels la délégation a été conviée ont permis d’aborder trois sujets :
- Le secteur hippophagique. Les Japonais consomment la viande de cheval comme une viande de luxe, notamment à l’occasion de repas de famille. Ils maîtrisent parfaitement les techniques d’engraissement des animaux, mais ne possède pas un volume de naissances suffisant. Les différentes rencontres ont montré qu’un marché annuel d’un millier de chevaux serait envisageable pour la France.
- L’élevage du cheval de trait et les courses de Banei. Ces courses de chevaux de trait sur hippodrome avec prises de paris sont uniques au monde. Les chevaux utilisés sont tous des descendants d’étalons Bretons et Percherons exportés par la France dans le passé. Le croisement de ces races leur a permis de sélectionner des chevaux d’un cadre étonnement grand et massif. Les dernières exportations de génétique française au Japon date de 2002 et 2004, en race bretonne et Percheronne. Quel ne fut pas l’étonnement de nos amis Japonais en découvrant que la France était en fait riche de neuf races différentes au total ! France Trait a marqué un point, la curiosité japonaise a été largement attisée, reste à transformer l’essai !
- Le protocole sanitaire : rencontre avec le ministère de l’Agriculture du Japon. Les négociations sur l’accord de protocole sanitaire concernant l’exportation de semences entre la France et le Japon sont en cours et avancent. La présence française a permis d’appuyer la démarche et a également été l’occasion de présenter l’ensemble de la filière trait française.
Au vu de l’accueil chaleureux réservé à la délégation française et de la qualité des échanges établis, la délégation est rentrée en France avec optimisme. Une visite des Japonais sur le sol français devrait se concrétiser prochainement. Les perspectives de marchés sont désormais connues, reste maintenant à en ouvrir les portes... Un long travail d’échanges doit s’engager sur la base des relations maintenant établies. Et peut-être que dans quelques temps, d’autres chevaux français fouleront la terre du pays du soleil levant.
France Trait tient à remercier les membres de la mission pour leur participation active et leur soutien technique dans la réussite de cette mission, M. Matsumoto pour son investissement dans l’organisation et l’encadrement de la mission, ainsi que les membres de la Mission économique de Tokyo. France Trait a également remercié tout particulièrement le comité d’engagement du Fonds Eperon pour sa participation financière.
S. B.
Commanditée par France Trait et organisée par l’Unic, la mission était composée de Pierre Pasdermadjian, président de France Trait, Christophe Sodore, directeur de la Sous direction du cheval, Michel Jacquet, directeur de Coopérative d’animaux de boucherie, Camille Detavernier, chargée de projets à l’Unic, et Sophie Bougel, chargée de mission à France Trait.
Les nombreux rendez-vous auxquels la délégation a été conviée ont permis d’aborder trois sujets :
- Le secteur hippophagique. Les Japonais consomment la viande de cheval comme une viande de luxe, notamment à l’occasion de repas de famille. Ils maîtrisent parfaitement les techniques d’engraissement des animaux, mais ne possède pas un volume de naissances suffisant. Les différentes rencontres ont montré qu’un marché annuel d’un millier de chevaux serait envisageable pour la France.
- L’élevage du cheval de trait et les courses de Banei. Ces courses de chevaux de trait sur hippodrome avec prises de paris sont uniques au monde. Les chevaux utilisés sont tous des descendants d’étalons Bretons et Percherons exportés par la France dans le passé. Le croisement de ces races leur a permis de sélectionner des chevaux d’un cadre étonnement grand et massif. Les dernières exportations de génétique française au Japon date de 2002 et 2004, en race bretonne et Percheronne. Quel ne fut pas l’étonnement de nos amis Japonais en découvrant que la France était en fait riche de neuf races différentes au total ! France Trait a marqué un point, la curiosité japonaise a été largement attisée, reste à transformer l’essai !
- Le protocole sanitaire : rencontre avec le ministère de l’Agriculture du Japon. Les négociations sur l’accord de protocole sanitaire concernant l’exportation de semences entre la France et le Japon sont en cours et avancent. La présence française a permis d’appuyer la démarche et a également été l’occasion de présenter l’ensemble de la filière trait française.
Au vu de l’accueil chaleureux réservé à la délégation française et de la qualité des échanges établis, la délégation est rentrée en France avec optimisme. Une visite des Japonais sur le sol français devrait se concrétiser prochainement. Les perspectives de marchés sont désormais connues, reste maintenant à en ouvrir les portes... Un long travail d’échanges doit s’engager sur la base des relations maintenant établies. Et peut-être que dans quelques temps, d’autres chevaux français fouleront la terre du pays du soleil levant.
France Trait tient à remercier les membres de la mission pour leur participation active et leur soutien technique dans la réussite de cette mission, M. Matsumoto pour son investissement dans l’organisation et l’encadrement de la mission, ainsi que les membres de la Mission économique de Tokyo. France Trait a également remercié tout particulièrement le comité d’engagement du Fonds Eperon pour sa participation financière.
S. B.
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