François Lucas fait Chevalier de la Légion d’Honneur
Organisé dans les Salons de Boffrand du Sénat, devant près de 300 personnes des mondes politique, équestre, militaire et des hautes administrations parmi lesquelles d'anciens Ministres, de députés et de sénateurs dont Bruno Dary, Général de Corps d'armée et Gouverneur militaire de Paris ; Jean Arthuis, ancien Ministre des Finances ; le Général Philippe Schneider, Commandant la Garde Républicaine ; le Général Louis Boyer, commandant le CNSD ; le Lieutenant-Colonel Michel Autran, Commandant du CSEM ; le Sénateur Ambroise Dupont, Président du groupe cheval au Sénat ; le Député-Maire Jacques Myard, Président du Groupe Cheval à l'Assemblée Nationale, le Colonel Alain Puligny, Commandant le Régiment de Cavalerie de la Garde Républicaine ; Serge Lecomte, Président de la FFE ; Marc Damians, Président de la SHF ; Philippe de Guénin, Directeur Général de l'IFCE..., François Lucas recevait avec fierté la plus haute distinction nationale en récompense de son dévouement et de son implication dans tous les secteurs que compte la filière équine.
Serge Lecomte, Président de la Fédération Française d'Equitation, ouvrait la cérémonie. Par un discours, il a tenu à remercier François Lucas d'avoir défendu et d'avoir contribué au développement du cheval et de l'équitation en France depuis plus de 40 ans.
« ...Ainsi, à travers lui, c'est une vision ouverte et ambitieuse de la place du cheval dans la France actuelle qui est honorée. C'est cette volonté de démocratiser l'équitation qui est reconnue et saluée par cette distinction républicaine. Sa réussite est de s'être engagé à partager l'équitation sans la dénaturer ni affaiblir sa qualité et sa culture équestre.
François Lucas rejoint ainsi les grands écuyers de tradition française qui ont conduit une œuvre en croisant l'équestre avec les nécessités de leur époque et en faisant le lien entre l'héritage de la tradition et la construction d'un avenir ouvert où le cheval tient sa vraie place.
Songez, chers amis, qu'il y avait dans notre pays 130 000 cavaliers en 1967, selon les chiffres de l'INSEE, et que les instituts de sondage en dénombrent plus de 2 millions aujourd'hui.
François Lucas a été un acteur de la première heure qui s'est engagé avec un comportement généreux et une éthique à toute épreuve pour démocratiser ce sport de rois. Il n'y a jamais eu autant de cavaliers dans notre pays au cours de toute l'histoire de France. Ce succès, c'est la réussite du mariage des sports équestres, du tourisme et du poney mené avec un esprit d'équipe convaincu... »
Gérard Larcher, Ministre et Sénateur Maire de Rambouillet, a pour sa part exprimé l'importance de cette distinction nationale, qui récompense les mérites éminents, civils ou militaires, rendus à la Nation.
Après avoir rappelé les moments forts qui ont ponctué la vie personnelle et la carrière professionnelle de François Lucas :
«...Durant toute votre carrière François Lucas, vous vous êtes personnellement beaucoup impliqué dans les diverses instances dirigeantes au sein desquelles vous avez pu agir pour promouvoir votre vision de l'équitation, vos valeurs de partage et de transmission du savoir :
- à la Fédération Française d'Equitation,
- à l'association régionale de tourisme équestre d'Île-de-France
- à la Délégation nationale aux sports équestres, donc vous prenez en 1993 et 1994 la présidence de la commission de concours complet,
- à l'Union nationale interprofessionnelle du Cheval dont vous êtes Vice-président,
- au sein du Syndicat national des exploitants d'établissements professionnels, vous avez dirigé plusieurs centres équestres à Meaux en Seine-et-Marne, à Dourdan dans l'Essonne. Vous avez également fondé la Poney Club de France, contribuant à l'essor de l'équitation sur poney bien avant qu'elle ne soit une pratique courante,
- à la présidence de la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail en 2005,
- à la ligue régionale de Versailles, la plus importante de France avec plus de 24 000 licenciés, puis au sein du Comité régional d'équitation d'Île-de-France regroupant 700 clubs et près de 100 000 licenciés, dont vous êtes le Président depuis 12 ans.
Je ne peux évoquer ici avec exhaustivité toutes les fonctions que vous avez assumées, tant elles sont nombreuses, variées, une vraie liste à la Prévert !... Vous vous êtes pleinement consacré à votre passion afin de la faire partager au plus grand nombre.»
Le Ministre a ensuite épinglé sur le revers de la veste du Président du CREIF ému, les insignes de la plus haute décoration française.
Discours du Président du CREIF François Lucas à la Présidence du Sénat le 22 mai 2012
Chers amis,
Tout d'abord je voudrais exprimer ma reconnaissance à celui qui est à l'origine de l'honneur qui m'est conféré aujourd'hui. Il s'agit du professeur Henri Korn, Commandeur de la légion d'Honneur, ancien responsable de recherche à l'institut Pasteur, membre éminent de l'académie des sciences et cavalier au manège Franklin à St Germain en Laye que je dirige depuis 31 ans.
C'est Henri Korn qui a relayé ce parrainage auprès de vous, Monsieur le Ministre. Soyez en l'un et l'autre remerciés.
Pour de nombreuses raisons Monsieur le Ministre, je souhaitais, lors de cette cérémonie, recevoir cette distinction de vos mains :
Comme vous l'avez évoqué, plus d'un point commun nous lient, Vous avez rempli, à l'époque des Jeux Olympiques de Montréal en 1976, les fonctions de vétérinaire de l'Equipe de France de Concours complet,
discipline qui m'est chère comme vous le savez.
Mais d'autres raisons plus personnelles ont motivé mon choix :
Vous avez parlé du bombardement du 6 juin 1944, ma famille a été très éprouvée, notre maison entièrement détruite... nous avons perdu de nombreux cousins (pas moins de 18)...
Mes parents ont alors recueilli avec ma grand-mère paternelle (veuve de la guerre de 14-18) nos deux cousins rescapés, Jean et Edith Fossard, subitement orphelins, ils sont ainsi devenus nos grand frère et grande
sœur...
Cet épisode du bombardement a marqué pour toujours les habitants de la Basse Normandie. Il est un peu oublié du reste de la nation, mais pas de vous Monsieur le Ministre, puisque je sais que vous rendez souvent hommage à ces victimes de Condé sur Noireau, la presse et la famille l'ont relaté et le fait que vous veniez à l'instant de l'évoquer à nouveau confirme l'attention que vous y portez.
A l'initiative du gouvernement de l'époque, des villes furent sollicitées pour parrainer et porter secours aux cités sinistrées. C'est ainsi que Condé sur Noireau, détruite à 95%, est devenue la filleule de Rambouillet, sous-préfecture qui vous est chère puisque vous en êtes toujours le sénateur-maire et qu'elle est à l'origine de votre brillante carrière politique.
Lorsque j'ai appris ma nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur, j'ai tout de suite pensé à ceux, qui dans ma famille l'auraient mieux méritée que moi. Mon grand-père paternel et mon grand oncle maternel
tués au front durant la grande guerre ne l'ont pas eue. Mon grand-père paternel soldat à Verdun non plus. C'est pourquoi je pense à eux en ce moment et mesure l'honneur qui m'est conféré aujourd'hui par la Nation.
Ceci dit, je voudrais exprimer ce soir ma reconnaissance à celles et ceux qui dans mes parcours, familial, sportif et professionnel ont contribué à la réalisation de mes engagements au service du monde du cheval, qui me vaut d'être honoré de votre présence ici ce soir.
A ma famille d'abord : à mon père qui n'est plus, à ma mère ici bien présente du haut de ses 91 ans avec une énergie de jeune adolescente et une autorité protectrice jamais altérée... à mon oncle Pierre, l'Abbé
Lucas dont j'étais le filleul.
L'après-guerre nous amène en 1946 à Lisieux où mon père exerce sa profession de vétérinaire en se spécialisant dans la gynécologie équine.
C'est à Lisieux qu'avec mes frères Jean-Pierre, Michel et Philippe et nos deux sœurs Anne-Marie et Béatrice nous ferons nos études, imprégnés d'une éducation catholique dont nous sommes reconnaissants des valeurs qu'elle nous a apportées. Je ne m'attarderai pas sur la période des études dont je ne garde pas un souvenir glorieux, le cheval accaparant très largement mon esprit et mon temps. C'est aussi à Lisieux que j'ai connu mon épouse Anne-Marie, amie d'enfance depuis si longtemps que, nous ne nous souvenons pas de notre première rencontre. Nous nous y sommes mariés en 1968 et nos deux enfants y sont nés (je précise que ma femme est née le jour de la Saint Georges en face de l'hippodrome d'Auteuil un jour de course).
C'est aussi dans le pays d'Auge que s'est bâtie la culture familiale autour du cheval et de l'équitation, nous y montions les chevaux des paysans regroupés au sein de la Société hippique rurale de Lisieux. L'utilisation du tracteur était alors peu répandue et les chevaux utilisés pour les travaux Discours du Président du CREIF François Lucas à la Présidence du Sénat le 22 mai 2012 des champs en semaine pouvaient aussi servir le dimanche aux loisirs des ruraux pour faire des rallyes ou participer à des concours hippiques.
Parallèlement à la pratique de la compétition je passais mes examens d'enseignant d'équitation au cours de stages au Haras du Pin avec Etienne Frachon et à Saumur avec le Colonel de St André. J'ai eu également le privilège de pouvoir travailler avec le Colonel Margot ancien écuyer en chef du cadre noir qui en 38-39 était à Saumur l'instructeur d'équitation des vétérinaires, promotion dont mon père fut un des jeunes lieutenants.
L'armée a pris une part importante dans notre vie familiale. Affecté à Caen au 43ème régiment d'artillerie, mon père en était vétérinaire.
Le commandant du régiment n'était autre que le grand père d'Alain Tisnes, un de mes prédécesseurs à la présidence de la Ligue régionale d'équitation de Versailles.
Le Colonel Tisnes avait pour aide de camp celui qui est devenu le beau-père de mon frère Jean-Pierre.
Notre oncle Pierre, l'Abbé Lucas, docteur en théologie et en droit canon était professeur d'histoire des religions à l'Institut catholique en même temps qu'aumônier au Collège Ste Barbe. Il avait d'autres particularités,
dont celle d'être lieutenant-colonel de réserve et chevalier de la légion d'honneur. Lui aussi était cavalier et n'avait pas peur de monter à cheval en soutane. Il possédait un charisme remarquable, doublé d'un sens de la tolérance qu'il nous a appris. Son rayonnement était tel que ses relations s'étendaient à toutes les couches sociales, jusqu'au plus haut niveau de l'Etat. Il savait réunir de façon conviviale autour de lui un franc
maçon, un juif, un protestant et un communiste... et ceci de la meilleure façon du monde. Décédé prématurément, il nous a beaucoup manqué.
Au regard de sa distinction de sa grande culture et intelligence, lors de son inhumation, le président du Sénat de l'époque, Alain Poher avait écrit cette épitaphe « Quel gâchis ».
C'est aussi grâce à l'armée que j'ai pu préparer et gagner avec Catarmaca le championnat de France de concours complet à Fontainebleau en 1967 pendant mon service militaire au Centre National des Sports Equestres devenu depuis le CSEM.
J'ai poursuivi ma carrière sportive et préparé des chevaux dont « Andalou » avec lequel JY Touzaint a gagné le championnat de France et sa sélection pour les Jeux Olympiques de Montréal. Sa propriétaire n'était autre que Mme Girard-Claudon investisseur ultérieurement de Nicolas Touzaint qui, avec Galant de Sauvagère gagna deux fois les championnats d'Europe et la médaille d'or par équipe aux J-O d'Athènes.
J'ai préparé également le cheval « Jim-Pam » qui gagna avec Laurent Bousquet, notre actuel entraineur national, le concours complet international du Lion d'Angers.
Notre père disait : « Dans la vie il faut donner à sa profession un rôle social ». Cette réflexion m'a marqué et a motivé mon engagement dans l'organisation professionnelle salariale, puis patronale de l'activité
équestre.
Avec Pascal Marry, ami fidèle de quarante ans, que je considère comme mon frère en matière équestre, nous avons œuvré, et nous le faisons encore, pour moderniser l'organisation de l'équitation. Nous avons en
1975, conçu la convention collective des centres équestres qui est la première convention collective du sport français, donnant à notre activité sportive l'aspect de la gestion économique de l'entreprise. Grâce Ã
l'impulsion de Serge Lecomte, la Fédération française d'équitation s'est renforcée dans cette logique économique.
Ainsi la FFE, 3ème fédération sportive française, est constituée de plus de 7000 centres équestres considérés, depuis 2005, comme des entreprises agricoles qui fonctionnent sans la moindre subvention de l'Etat ou des collectivités locales. C'est l'activité propre des centres équestres qui a permis d'assurer l'ensemble de leurs besoins d'investissement et de fonctionnement. L'équitation est donc à la fois un phénomène de société et une réalité économique qui s'assume.
Très peu de sports fonctionnent de la sorte. Nos établissements sont assujettis à la TVA, quand la plupart des clubs sportifs en sont exonérés, au motif qu'ils sont constitués en association Loi de 1901. Aussi tenons-
nous à remercier les personnalités qui nous ont aidés à conserver le taux réduit de TVA, qui, en sauvegardant la possibilité d'accéder à l'équitation pour le grand public, a sauvé bon nombre de nos établissements
équestres ainsi que l'animation du territoire rural et les emplois qu'ils génèrent.
Cette aventure collective autour de la TVA nous aura beaucoup impliqués pendant de longs mois, aussi dois-je remercier les membres du personnel du Comité régional d'équitation d'Ile de France que je préside pour l'activité qu'ils déploient à toute occasion au service de l'intérêt général équestre. Le CREIF au sein duquel j'ai eu la satisfaction de travailler avec Martine Fernet, Emmanuel Phillips que je remercie aussi en tant qu'organisateur de la cérémonie de ce soir et André Arriubergé, ancien officier de la garde Républicaine, maître artisan de l'organisation du Championnat d'Europe de Concours complet de Fontainebleau. Un
événement qui a attiré 60.000 spectateurs et dont je tiens à le rappeler vous étiez, monsieur le Ministre, le Président d'honneur.
Le Conseil général des Hauts de Seine alors présidé par Monsieur Charles Pasqua, Ministre d'Etat (ici présent), a considéré l'équitation comme outil social et de réinsertion. C'est aussi grâce à un conseiller du Président Pasqua, José Bruneau de la Salle, que le Conseil général des Hauts de Seine a permis à la France d'être Championne du monde de Saut d'obstacle en sponsorisant le cheval Dollar du Murier.
Sous l'impulsion de Michel Bes, ami de trente ans chargé des sports du Conseil général des hauts de Seine, devenu conseiller auprès de Pierre Bédier puis d'Alain Schmitz, Présidents successifs du Conseil général des Yvelines, nous n'avons cessé de travailler ensemble à promouvoir les valeurs portées par le cheval et l'équitation.
Nous avons encore beaucoup de projets en cours, projets soutenus par Madame le Ministre Christine Boutin, élue en charge des affaires équestres au conseil général. Je suis sûr qu'ils aboutiront grâce au
dynamisme indubitable de Michel Bes.
Le savoir-faire français dans le domaine du Cheval est exporté grâce à l'Union nationale interprofessionnelle du Cheval, l'UNIC. Son directeur de l'époque m'avait, il y a une quinzaine d'années, sollicité pour en prendre la présidence. Si d'aucuns souhaitaient voir disparaitre l'UNIC, c'était mal me connaître d'autant que j'avais pu constater le travail de fond réalisé dans de nombreux pays étrangers que j'avais visités dont la Chine.
Cette structure avait été conçue en 1949 grâce à l'esprit visionnaire des officiers des Haras et de personnalités des courses de l'époque, dont Jean Romanet, Secrétaire général de la Société d'encouragement.
Ce qui est fascinant du cheval, c'est son utilisation multiforme . Devenir homme de cheval, n'est-ce pas un objectif d'excellence pour un cavalier, un jockey , un driver, un veneur.
Cette culture élargie qui rapproche les différentes instances du monde du cheval est toujours l'objet de mes préoccupations.
L'UNIC constitue cette structure transversale indispensable au développement économique de la filière Cheval. La vraie plus-value de l'élevage français du cheval passe par la promotion à l'international dont
l'UNIC a la mission. Elle présente cette particularité d'avoir une action de regroupement de toutes les composantes du cheval, trait, loisir, sport, galop, trot... C'est donc un indispensable carrefour de centralisation et de diffusion d'informations qui étend son champ d'action aux acheteurs étrangers pour toute la gamme des produits offerts par la filière Cheval française.
Elle fait un excellent travail sous la direction de Jean Yves Camenen, homme intègre, compétent, travailleur et disponible. Je tiens à lui rendre ici un particulier hommage, car j'ai eu beaucoup de satisfaction Ã
travailler avec lui. Je regrette son absence aujourd'hui bien que nous ayons choisi ensemble la date de cette cérémonie, mais les chinois l'ont réclamé depuis de façon impromptue... Voilà qui illustre s'il en était
besoin sa grande disponibilité. C'est l'UNIC qui a initié contractuellement le marché vers la Chine laquelle a tout dernièrement acheté des trotteurs dans les pays de la Loire, tandis que des cavaliers chinois sont en stage à l'Ecole Nationale d'Equitation .
Les turbulences ont été nombreuses durant mes quinze années passées à la présidence de l'UNIC, dans un environnement où les organisations d'éleveurs tiraient à hue et à dia. Je vous ai sollicité Monsieur le Ministre lorsque vous étiez vice-président du Sénat. Il n'y a pas eu à vous faire de grands discours car vous saviez l'importance de l'UNIC dans la filière à l'international. Grâce à votre intervention, Hervé Gaymard, ministre de l'agriculture, a pris en compte nos besoins financiers par l'intermédiaire de son directeur de cabinet Jean-Yves Perrot (Maire de Marly Le Roi).
Ce moment a été capital pour la filière Cheval et je tenais à vous en remercier tout particulièrement.
En cette période de désengagement des services de l'Etat, l'élevage français doit s'organiser de manière unitaire afin de se suffire à lui-même.
L'institution d'une interprofession est indispensable pour construire l'avenir de la filière Cheval. L'interprofession représente le mode d'organisation le plus vertueux, puisqu'en application des dispositions du Code rural, elle se dote des moyens propres à assumer son autonomie financière chère à Monsieur le Ministre Jean ARTHUYS.
L'UNIC est à ce jour la seule structure fédérant toutes les composantes de la filière Cheval, c'est donc à mes yeux l'institution la mieux à même de constituer le support de l'interprofession représentative et efficace que nous appelons de nos vœux.
Je remercie expressément Louis Romanet de s'être laissé convaincre de prendre le relais à la présidence de l'UNIC. Sa notoriété internationale et sa parfaite connaissance de la filière Cheval dans le monde entier en font le meilleur atout pour conduire l'indispensable reconfiguration de l'UNIC préalable au rayonnement de notre interprofession.
Nous sommes nombreux ici dans cette assistance, civils et militaires qui, par choix professionnel ou par passion, sommes confrontés aux impératifs issus de notre engagement.
Au nom du « devoir d'Etat avant tout », notre nécessaire disponibilité se fait immanquablement au détriment du temps dévolu à la vie familiale.
Pour ce qui me concerne j'ai conscience d'avoir un peu débordé.
C'est pourquoi je tiens à dédier cet honneur qui m'est fait aujourd'hui à ma fille Anne-Laure, à mon fils Grégoire et tout particulièrement à mon épouse Anne-Marie. C'est en définitive à eux que revient aujourd'hui cet
honneur et l'amitié que vous tous ici réunis aussi nombreux, êtes venus me témoigner.
Je vous en remercie.
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