Frédéric Sonntag : le grand retour

prestation d’autant plus remarquable car Frédéric était face à des cavaliers d’envergure internationale tel qu’Hervé Godignon qu’il a su devancer au barrage en effectuant le meilleur chrono sans faute. Depuis, il a engagé, entre autres, aux CSI de Glatigny puis Strasbourg Geispolsheim et aux nationaux de Vittel et Brazey-en-Plaine.
Ce résultat est le fruit d’un bon et long travail entrepris après son terrible accident de l’an dernier où il s’était fracturé plusieurs vertèbres et que d’aucun pensait ne plus le revoir à cheval ! Mais sa force de caractère et son courage lui ont permit de retrouver son meilleur niveau.
« J’ai passé un nouveau cap avec cette victoire cet été en Bourgogne, précise Frédéric, et mes chevaux arrivent à maturité. Avec sept classements sur dix, je pense que l’on est dans le vrai ! Maintenant il faut que cela continue et je poursuis le travail de base qui est fondamental pour arriver aux résultats de haut niveau. »
Un travail qu’il va poursuivre dans de nouvelles installations : Frédéric vient en effet de quitter les installations des frères Hug pour rejoindre les écuries de son nouveau sponsor, Luc Dellenbach. Ses autres chevaux de Grand Prix sont donc, entres autres, les entiers Alibi de Laubry, Holsteiner bai foncé de 11 ans par Acobat II et Caretino, et Virus de Laubry, BWP alezan foncé de 10 ans par Skippy II et Askan de Lauzelle sBs à l’EURL Nemésis. « Luc Dellenbach m’a porté sa confiance en me procurant des chevaux alors que j’étais dans une passe un peu délicate. C’est un passionné et il souhaite que j’évolue en CSI. Il y met les moyens et nous sommes en phase avec les objectifs » ajoute Frédéric, qui retrouve là la possibilité de renouer avec des épreuves qu’il avait l’habitude de concourir avant son accident.
Pour ceux qui le connaissent, à l’image de Kevin Staut qu’il côtoyait dans les épreuves normandes, Frédéric Sonntag est un cavalier bourré de talents à qui il ne manque que le brun de chance pour une démontration au plus haut-niveau. Cela semble lui parvenir et souhaitons-lui toute la réussite nécessaire.

Christian Gerhard