Qu’avez-vous ressenti, lundi, en arrivant dans ce lieu mythique ?
L’ampleur de ce site, tout ce qu’il se dégage de ce concours, le poids de l’histoire que l’on y sent, tout cela est assez impressionnant. Et on arrive particulièrement motivé ici, avec une très grosse envie de bien faire, et j’étais assez impatient d’en découdre.
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Qu’est-ce qui vous impressionne le plus ici : les installations, la foule, l’hospitalité ?
Tout cela en même temps, avec en plus ce côté historique que je viens d’évoquer. Ici sont passés depuis des décennies tous les meilleurs chevaux et cavaliers du monde. Le public également : c’était tellement impressionnant de voir ces tribunes pleines hier soir pour la Coupe des Nations. C’est tout un ensemble qui fait de ce CHIO d’Aix-la-Chapelle un évènement à part.
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Et justement, que ressent-on quand on entre dans ce stade pour la Coupe des Nations Mercedes-Benz, devant 40 000 spectateurs, en ouvreur de l’équipe de France ? Une petite boule au ventre ?
Pour être honnête, au début, je ne me suis pas vraiment rendu compte qu’il y avait autant de monde tellement j’étais concentré sur ce que j’avais à faire, mon parcours, mon cheval, et ce n’est qu’après, quand je suis revenu sur le Kiss and Cry pour suivre mes coéquipiers, que je me suis rendu compte qu’il y avait autant de monde.
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Et finalement, vous terminez l’épreuve en étant meilleur Français après avoir signé l’un des onze doubles sans-faute de la soirée. Vous vous dites quoi à ce moment-là ?
D’abord, le sentiment du devoir accompli, car c’était l’objectif initial. Et ensuite, beaucoup de fierté envers mon cheval qui aligne un nombre incroyable de sans-faute. Et surtout, je suis vraiment content de ce résultat pour une première Coupe des Nations à Aix-la-Chapelle.
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Onze doubles sans-faute, pas de grosses difficultés vues des tribunes, comment était ce parcours côté piste : aussi simple qu’il en avait l’air ?
Ce n’était pas aussi simple que cela. C’était un parcours délicat, même si le tracé était assez aéré. Mais il était assez long et la répétition des efforts était sollicitante : deux fois la rivière avec l’enchainement sur le triple. Ensuite, sept obstacles de la seconde manche ont été réhaussés, ce qui a changé la donne, associé à la fatigue, à la nuit, et finalement, tout cela fait que l’on peut parler de « bons parcours ».
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Ce résultat va-t-il vous donner des ailes pour le Rolex Grand Prix de dimanche ? Comment évaluez-vous vos chances ?
Des ailes, je ne sais pas, mais de la confiance, oui. Mon cheval est en forme, il semble à l’aise sur cette piste. Moi aussi. Nous verrons comment cela va se passer dimanche, mais pour l’instant, tous les voyants sont au vert.
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Demain, le Comité National Olympique Français va révéler les sélections équestres françaises pour Paris 2024 : Y a-t-il une petite chance de voir les noms de François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel y figurer ?Â
C’est une question à poser au staff fédéral !
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Ce staff n’a rien voulu nous dire !
À moi non plus ! (rires)
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La liste a été arrêtée mardi dernier… Dommage ?
C’est vrai. C’est dommage qu’elle ait été fixée avant un événement tel que celui-ci ; que ce CHIO ne rentre pas en ligne de compte, mais c’est comme ça.
 Pascal Renauldon
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