Genève : du grand sport
CSI-W/CAI-W Genève (Suisse) 11-14 décembre Genève n’a pas failli à sa réputation avec une pléiade de stars et des parcours où le suspens et l’émotion s’alliaient au spectacle sur la grande piste du Palexpo.Les organisateurs ont redoublé d’audace et d’efforts, palliant
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la perte du Top Ten par un Trophée des Champions dont la première édition fut gratifiée par une victoire de Steve Guerdat avec son BWP Trésor V (Papillon Rouge)
Si l’on pouvait s’attendre à la présence sur le podium de la championne d’Europe en titre Meredith Michaels Beerbaum ,troisième avec Le Mans son cheval de ?« parade », ils n’étaient sans doute pas nombreux ceux qui croyaient aux chances du jeune français Timothée Anciaume qui réussit une superbe prestation avec Lamm de Fetan (Fergar Mail) double sans faute prenant ainsi à la deuxième place pour une petite seconde de trop! Pour sa première participation à Genève et sa deuxième qualification en coupe du monde (étrennée il y a 15 jours à Stuttgart part une cinquième place dans le GP), le cavalier normand a su démontrer tout son potentiel et justifier ainsi avec brio sa présence parmi l’élite mondiale : « J’ai vraiment apprécié ce magnifique concours ! Nous avions programmé Lamm dans trois épreuves, histoire de confirmer sa bonne tenue sur un long week-end. Il ressort avec un 4 pts en trois épreuves ! Je crois que c’est de bon augure ! Ma première coupe à Stuttgart avec une bonne 5e place m’a mis en confiance et j’ai abordé sereinement le challenge du Prix des Champions. Je me suis frotté aux meilleurs mondiaux et Lamm a confirmé tout son potentiel » concluait-t’il, sourire aux lèvres. La fougue de Jessica Kürten la privera du podium pour une faute en deuxième manche avec Castle Forbes Libertina (libero) et Michel Robert, prend la cinquième place avec Kronos d’Ouilly (Uzelien) faisant une petite barre à chaque parcours. Eugénie Angot n’aura fait qu’une manche en faisant 8 pts avec son Lothian des Hayettes (Bamboula du Thot)
Un Grand Prix au parfum olympique...
Un petit come back sur les JO en ce mois de décembre par la présence de Rolf Goran Bengson et d’Eric Lamaze qui pour sa première participation remporte ce Grand Prix coupe du Monde. Le canadien « Speed-Cool » était rempli de joie et d’émotion après un barrage de toute beauté face à des adversaires tout aussi déterminés.
Ils furent encore 11 barragistes sans-faute sur les 37 partants au départ de ce Grand Prix particulièrement relevé. Le premier à s’élancer fut Werner Muff avec son jeune Quax II (Quincy Jones) un bai de 8 ans au talent indéniable. Prenant d’entrée un train assez élevé il termine le parcours sans fautes avec un chrono de 41» 98 qui va lui permettre de conserver un bon moment la tête du classement provisoire. Ironie du sort, c’est Marcus Ehning, en selle sur Plot Blue (l’ancienne monture de Werner Muff) qui devancera le suisse de 15 centièmes de seconde.
Mais sa compatriote Meredith Michaels Beerbaum reprenait les devants avec son incroyable Shutterfly (Silvio). Pour Eric Lamaze qui entrait alors en piste il n’y eu pas de demi-mesure ! A fond du premier au dernier obstacle et le chrono se figea sur 40’’70. Steve Guerdat s’élançait alors avec Jalisca Solier (Alligator Fontaine) dans un galop soutenu. Mais peut-être un brin de retenue dans l’abord du dernier obstacle lui coûte la victoire pour 26 centièmes. Une victoire à 50.000 CHF et une superbe montre Rolex qu’Eric Lamaze emportera dans sa valise de vacances aux sports d’hiver ! « Vraiment je suis heureux de cette victoire pour ma première à Genève. Hickstead était magnifique et j’ai sans doute l’un des meilleurs chevaux au monde ! Maintenant on va souffler un peu tous les deux. »
Si aucun français ne réussissait le sans-faute dans ce GP, on peut souligner une nouvelle fois la bonne prestation de Timothée Anciaume. Lamm de Fetan a fait preuve d’une grande forme avec des sauts puissants et souples, laissant plusieurs centimètres de marge sur les gros oxers à 1,50 m. C’est sans doute un peu de sollicitation qui a manqué à Timothée pour éviter la barre sur l’obstacle de volée très délicat en sortie de courbe. Mais les plus gros regrets sont sans doute ceux d’Eugénie Angot qui commet une faute d’entrée sur le n°1, gâchant ainsi toutes ses chances d’être au barrage « Je ne comprends pas trop ce qui s’est passé,... » avouait –elle en secouant la tête pour mieux faire comprendre son désarroi. Michel Robert commet lui aussi une faute sur le n°1 en abordant à main gauche !
Son mea-culpa n’évite pas tous les regrets de l’entraîneur qui n’en sera toutefois pas quitte pour les honneurs helvétiques puisque Julien Epaillard recevra le titre de meilleur cavalier du concours et la Mercèdès qui allait avec.
C. G.
Si l’on pouvait s’attendre à la présence sur le podium de la championne d’Europe en titre Meredith Michaels Beerbaum ,troisième avec Le Mans son cheval de ?« parade », ils n’étaient sans doute pas nombreux ceux qui croyaient aux chances du jeune français Timothée Anciaume qui réussit une superbe prestation avec Lamm de Fetan (Fergar Mail) double sans faute prenant ainsi à la deuxième place pour une petite seconde de trop! Pour sa première participation à Genève et sa deuxième qualification en coupe du monde (étrennée il y a 15 jours à Stuttgart part une cinquième place dans le GP), le cavalier normand a su démontrer tout son potentiel et justifier ainsi avec brio sa présence parmi l’élite mondiale : « J’ai vraiment apprécié ce magnifique concours ! Nous avions programmé Lamm dans trois épreuves, histoire de confirmer sa bonne tenue sur un long week-end. Il ressort avec un 4 pts en trois épreuves ! Je crois que c’est de bon augure ! Ma première coupe à Stuttgart avec une bonne 5e place m’a mis en confiance et j’ai abordé sereinement le challenge du Prix des Champions. Je me suis frotté aux meilleurs mondiaux et Lamm a confirmé tout son potentiel » concluait-t’il, sourire aux lèvres. La fougue de Jessica Kürten la privera du podium pour une faute en deuxième manche avec Castle Forbes Libertina (libero) et Michel Robert, prend la cinquième place avec Kronos d’Ouilly (Uzelien) faisant une petite barre à chaque parcours. Eugénie Angot n’aura fait qu’une manche en faisant 8 pts avec son Lothian des Hayettes (Bamboula du Thot)
Un Grand Prix au parfum olympique...
Un petit come back sur les JO en ce mois de décembre par la présence de Rolf Goran Bengson et d’Eric Lamaze qui pour sa première participation remporte ce Grand Prix coupe du Monde. Le canadien « Speed-Cool » était rempli de joie et d’émotion après un barrage de toute beauté face à des adversaires tout aussi déterminés.
Ils furent encore 11 barragistes sans-faute sur les 37 partants au départ de ce Grand Prix particulièrement relevé. Le premier à s’élancer fut Werner Muff avec son jeune Quax II (Quincy Jones) un bai de 8 ans au talent indéniable. Prenant d’entrée un train assez élevé il termine le parcours sans fautes avec un chrono de 41» 98 qui va lui permettre de conserver un bon moment la tête du classement provisoire. Ironie du sort, c’est Marcus Ehning, en selle sur Plot Blue (l’ancienne monture de Werner Muff) qui devancera le suisse de 15 centièmes de seconde.
Mais sa compatriote Meredith Michaels Beerbaum reprenait les devants avec son incroyable Shutterfly (Silvio). Pour Eric Lamaze qui entrait alors en piste il n’y eu pas de demi-mesure ! A fond du premier au dernier obstacle et le chrono se figea sur 40’’70. Steve Guerdat s’élançait alors avec Jalisca Solier (Alligator Fontaine) dans un galop soutenu. Mais peut-être un brin de retenue dans l’abord du dernier obstacle lui coûte la victoire pour 26 centièmes. Une victoire à 50.000 CHF et une superbe montre Rolex qu’Eric Lamaze emportera dans sa valise de vacances aux sports d’hiver ! « Vraiment je suis heureux de cette victoire pour ma première à Genève. Hickstead était magnifique et j’ai sans doute l’un des meilleurs chevaux au monde ! Maintenant on va souffler un peu tous les deux. »
Si aucun français ne réussissait le sans-faute dans ce GP, on peut souligner une nouvelle fois la bonne prestation de Timothée Anciaume. Lamm de Fetan a fait preuve d’une grande forme avec des sauts puissants et souples, laissant plusieurs centimètres de marge sur les gros oxers à 1,50 m. C’est sans doute un peu de sollicitation qui a manqué à Timothée pour éviter la barre sur l’obstacle de volée très délicat en sortie de courbe. Mais les plus gros regrets sont sans doute ceux d’Eugénie Angot qui commet une faute d’entrée sur le n°1, gâchant ainsi toutes ses chances d’être au barrage « Je ne comprends pas trop ce qui s’est passé,... » avouait –elle en secouant la tête pour mieux faire comprendre son désarroi. Michel Robert commet lui aussi une faute sur le n°1 en abordant à main gauche !
Son mea-culpa n’évite pas tous les regrets de l’entraîneur qui n’en sera toutefois pas quitte pour les honneurs helvétiques puisque Julien Epaillard recevra le titre de meilleur cavalier du concours et la Mercèdès qui allait avec.
C. G.
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