Genève : Ludger Beerbaum invité surprise du GP
CSO 6-9 décembre Ils étaient presque tous là pour ce qu’ils plébiscitent depuis sept ans comme le meilleur CSI du monde, et l’un des mieux dotés, suivi par près de 40 000 spectateurs sur les quatre journées. A l’exception du Canadien Eric Lamaze, les dix meilleurs
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mondiaux étaient présents, et au total près de la moitié des 50 plus grands cavaliers.
Il y avait là le champion du Monde en titre Jos Lansink, la championne d’Europe Meredith Michaels-Beerbaum, le champion olympique Rodrigo Pessoa, et, pour le plus grand bonheur des supporters genevois, le vainqueur de la dernière Coupe du Monde, Beat Mandli, ainsi que le n°1 du classement FEI/Gandini, Markus Fucks.
Objectif pour les 40 partants de cette 5e étape de la Coupe du Monde 2007-2008 : boucler sans anicroche un parcours de douze obstacles plus impressionnants les uns que les autres, et accéder à l’un des barrages les plus rémunérateurs ?(150 000 FS, soit 90 245 €).
Quelques absences notoires
La qualificative du vendredi avait déjà fait l’objet d’une belle bagarre entre les non-qualifiés au titre de leur sélection nationale, pour s’octroyer l’un des huit sésames synonymes de participation au GP. Ni Alvaro Miranda, Beezie Maden, Jos Lansink ou encore Rolf Göran Bengtsson, pas plus que les Français Julien Epaillard et Jean-Marc Nicolas ne sont parvenus à s’inviter à la fête. Ce Prix HSBC Guyerzeller a été l’affaire de Heiner Engemann et Aboyeur W devant Michael Whitaker/Suncal Portofino, Albert Zoer/Okidoki et Michel Robert/Koro d’Or (entier SF par Elf d’Or).
A l’issue du premier tour du Grand Prix dessiné par Rolf Ludi, ils n’étaient plus que onze rescapés. Au nombre des victimes, on relevait cette fois Marcus Ehning, Albert Zoer, Christian Ahlmann, Michael Whitaker (tous abonnés du Top 10) ou encore l’Espagnol Rutherford Latham, le leader de la Coupe du Monde, Heiner Engeman et Marco Kutscher, excusez du peu.
Côté français, Michel Hécart et Itot du Chateau (entier par Le Tot de Semilly) ont été les seuls à avoir survécu au premier tour. Eugénie Angot/Ilostra Dark (Palestro II) et Michel Robert/Koro d’Or ont écopé de 4 et 8 pts.
Beerbaum récidive huit ans plus tard
Parti en ouvreur, Rodrigo Pessoa a parfaitement tenu la route : au terme d’un tour limpide avec Rufus, il coupa la ligne d’arrivée sans faute en 40’’61. Venue engranger des points pour Göteborg, Helena Lundbäck boucla elle aussi un sans-faute, mais plus lentement (42’’13). Stratégie inverse pour Niklaus Shurtenberger, qui bouscula le grand Cantus mais échoua pour 2/100es sur les talons du Brésilien.
La seconde fille du nord, Malin Baryard-Johnsson, associée à la divine Butterfly Flip, victorieuses ici-même en 2001 et 3es de la finale de Las Vegas en 2003, ont confirmé leurs ambitions en abaissant le chrono de plus d’une seconde et demie (39’’04).
La joie de la Suédoise fut de courte durée : en tournant sans-faute en 38’’45, Meredith et le supersonique Shutterfly donnèrent l’impression d’avorter toute idée de suspens.
Impression un temps confirmée après les passages de Luciana Diniz/Son of Marco (8 pts) et de Michel Hécart avec son petit guerrier, auteurs d’un superbe tour mais avec une seconde de retard sur l’Allemande.
Dès qu’ils s’élancèrent, Lüdger Beerbaum et All Inclusive donnèrent l’impression d’être ‘‘faciles’’. Au rythme des obstacles, Palexpo ressentit que quelque chose se passait. Au bout du suspens, ils s’emparaient de la tête pour 5/100es.
Place ensuite aux vainqueurs 2006, Steve Guerdat et Jalisca Solier (Alligator Fontaine). Bien que revenue à son meilleur niveau, la jolie baie ne parvint pas à ré-écrire l’histoire.
Mais tous ceux qui avaient vu sauter Jessica et Libertina la veille dans la finale Top 10 qu’elles ont remporté, savaient que la messe n’était pas dite. En dépit d’un léger sursis sur l’oxer n° 3, elles furent tout près d’un doublé historique, terminant dans le même centième que Meredith et Shutterfly, sur les talons de Ludger Beerbaum.
Avec 12 pts, l’Australienne Edwina Alexander et Isovlas Socrates n’inquiéta personne.
Rutherford Latham reste en pôle position
Au classement provisoire général, bien que non-classé ici, l’Espagnol Rutherford Latham conserve la pôle position avec 48 pts. Hélèna Lundback se rapproche (2e avec 41 pts), de même que Meredith (3e avec 36 pts) et Jessica (4e avec 33 pts), qui ont réalisé la bonne opération du jour.
Avec 31 pts, Bengtsson, Beerbaum et Guerdat sont eux aussi déjà presque assurés de disputer la finale de Göteborg (une quarantaine de points suffisent).
Côté français, Michel Hécart (9e avec 25 pts) confirme les belles dispositions démontrées à Stuttgart et rentre dans le ‘‘petit Top 10’’. Eugénie Angot (18e avec 16 pts) n’a engrangé cette fois qu’un seul point mais conserve toutes ses chances.
Rendez-vous à Londres du 17 au 22 décembre, où les Whitaker partiront avec les faveurs des pronostics dans leur antre de l’Olympia.
Daniel Sébire Photos D. S. et FEI
Il y avait là le champion du Monde en titre Jos Lansink, la championne d’Europe Meredith Michaels-Beerbaum, le champion olympique Rodrigo Pessoa, et, pour le plus grand bonheur des supporters genevois, le vainqueur de la dernière Coupe du Monde, Beat Mandli, ainsi que le n°1 du classement FEI/Gandini, Markus Fucks.
Objectif pour les 40 partants de cette 5e étape de la Coupe du Monde 2007-2008 : boucler sans anicroche un parcours de douze obstacles plus impressionnants les uns que les autres, et accéder à l’un des barrages les plus rémunérateurs ?(150 000 FS, soit 90 245 €).
Quelques absences notoires
La qualificative du vendredi avait déjà fait l’objet d’une belle bagarre entre les non-qualifiés au titre de leur sélection nationale, pour s’octroyer l’un des huit sésames synonymes de participation au GP. Ni Alvaro Miranda, Beezie Maden, Jos Lansink ou encore Rolf Göran Bengtsson, pas plus que les Français Julien Epaillard et Jean-Marc Nicolas ne sont parvenus à s’inviter à la fête. Ce Prix HSBC Guyerzeller a été l’affaire de Heiner Engemann et Aboyeur W devant Michael Whitaker/Suncal Portofino, Albert Zoer/Okidoki et Michel Robert/Koro d’Or (entier SF par Elf d’Or).
A l’issue du premier tour du Grand Prix dessiné par Rolf Ludi, ils n’étaient plus que onze rescapés. Au nombre des victimes, on relevait cette fois Marcus Ehning, Albert Zoer, Christian Ahlmann, Michael Whitaker (tous abonnés du Top 10) ou encore l’Espagnol Rutherford Latham, le leader de la Coupe du Monde, Heiner Engeman et Marco Kutscher, excusez du peu.
Côté français, Michel Hécart et Itot du Chateau (entier par Le Tot de Semilly) ont été les seuls à avoir survécu au premier tour. Eugénie Angot/Ilostra Dark (Palestro II) et Michel Robert/Koro d’Or ont écopé de 4 et 8 pts.
Beerbaum récidive huit ans plus tard
Parti en ouvreur, Rodrigo Pessoa a parfaitement tenu la route : au terme d’un tour limpide avec Rufus, il coupa la ligne d’arrivée sans faute en 40’’61. Venue engranger des points pour Göteborg, Helena Lundbäck boucla elle aussi un sans-faute, mais plus lentement (42’’13). Stratégie inverse pour Niklaus Shurtenberger, qui bouscula le grand Cantus mais échoua pour 2/100es sur les talons du Brésilien.
La seconde fille du nord, Malin Baryard-Johnsson, associée à la divine Butterfly Flip, victorieuses ici-même en 2001 et 3es de la finale de Las Vegas en 2003, ont confirmé leurs ambitions en abaissant le chrono de plus d’une seconde et demie (39’’04).
La joie de la Suédoise fut de courte durée : en tournant sans-faute en 38’’45, Meredith et le supersonique Shutterfly donnèrent l’impression d’avorter toute idée de suspens.
Impression un temps confirmée après les passages de Luciana Diniz/Son of Marco (8 pts) et de Michel Hécart avec son petit guerrier, auteurs d’un superbe tour mais avec une seconde de retard sur l’Allemande.
Dès qu’ils s’élancèrent, Lüdger Beerbaum et All Inclusive donnèrent l’impression d’être ‘‘faciles’’. Au rythme des obstacles, Palexpo ressentit que quelque chose se passait. Au bout du suspens, ils s’emparaient de la tête pour 5/100es.
Place ensuite aux vainqueurs 2006, Steve Guerdat et Jalisca Solier (Alligator Fontaine). Bien que revenue à son meilleur niveau, la jolie baie ne parvint pas à ré-écrire l’histoire.
Mais tous ceux qui avaient vu sauter Jessica et Libertina la veille dans la finale Top 10 qu’elles ont remporté, savaient que la messe n’était pas dite. En dépit d’un léger sursis sur l’oxer n° 3, elles furent tout près d’un doublé historique, terminant dans le même centième que Meredith et Shutterfly, sur les talons de Ludger Beerbaum.
Avec 12 pts, l’Australienne Edwina Alexander et Isovlas Socrates n’inquiéta personne.
Rutherford Latham reste en pôle position
Au classement provisoire général, bien que non-classé ici, l’Espagnol Rutherford Latham conserve la pôle position avec 48 pts. Hélèna Lundback se rapproche (2e avec 41 pts), de même que Meredith (3e avec 36 pts) et Jessica (4e avec 33 pts), qui ont réalisé la bonne opération du jour.
Avec 31 pts, Bengtsson, Beerbaum et Guerdat sont eux aussi déjà presque assurés de disputer la finale de Göteborg (une quarantaine de points suffisent).
Côté français, Michel Hécart (9e avec 25 pts) confirme les belles dispositions démontrées à Stuttgart et rentre dans le ‘‘petit Top 10’’. Eugénie Angot (18e avec 16 pts) n’a engrangé cette fois qu’un seul point mais conserve toutes ses chances.
Rendez-vous à Londres du 17 au 22 décembre, où les Whitaker partiront avec les faveurs des pronostics dans leur antre de l’Olympia.
Daniel Sébire Photos D. S. et FEI
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