Grand Prix Hermès : un prestigieux premier vainqueur
(en ligne le 06 avril 2010) Le Grand Palais ne pouvait rêver plus beau gagnant pour célébrer le retour du saut d’obstacles sous sa vénérable verrière. L’Allemand Marcus Ehning est le cavalier dont le style est l’ultime référence de l’ensemble de ses adversaires.
Photo 1 sur 6
Il leur a donné une belle leçon dans le Grand Prix Hermès. Parmi les élèves, le Français Kevin Staut conclut à une très belle quatrième place avec Kraque Boom.
On connaissait Marcus Ehning sous la selle de Sandro Boy avec qui il avait remporté la Coupe du monde en 2007. On le connaissait moins aux commandes de Sabrina, la fille de Sandro Boy, qui a gagné son premier Grand Prix à Dortmund il y a un mois. D’aucuns la pensaient encore un peu tendre pour enlever un Grand Prix 5*. Mais avec un cavalier de la trempe du n°3 mondial il semblerait que n’importe quel cheval pourrait gagner n’importe quel Grand Prix.
Celui de dimanche après-midi était pourtant particulièrement difficile : sur les trente couples au départ, seuls huit ont pu atteindre le stade du barrage. Une manche décisive entamée par le champion du monde, Jos Lansink (Valentina Van’t Heike) : « C’est certainement un désavantage de partir en première position car on n’a aucun repère pour caler son parcours sur celui des adversaires, il faut se lancer un peu à l’aventure. Le parcours me paraissait difficile, j’ai préféré jouer la prudence, mais je ne suis pas certain que si j’étais parti après Ehning, j’aurais été en mesure de le battre. Je suis plus que satisfait avec cette troisième place. » Rolf-Göran Bengtsson, déjà vainqueur du Prix Equidia ce matin, a été le premier à améliorer le chronomètre de Jos Lansink, mais la performance n’allait pas suffire : « Cela reste une très belle journée pour moi. Casall La Silla, a eu une petite hésitation, a un peu piétiné devant l’oxer rouge et c’est sans doute là que j’ai perdu les 47 centièmes de seconde qui me manquent à l’arrivée. Mais quel concours ! » Ehning savourait cette troisième victoire sur le sol français pour cette troisième sortie après Villepinte (Top 10) et Bordeaux (Coupe du monde) : « Être le premier à gagner dans ce Grand Palais reste un moment particulier, concluait un Marcus Ehning radieux. Ce concours, cette atmosphère ont quelque chose de particulier et je crois que je me fais ici l’écho de tous les cavaliers : nous comptons bien tous revenir à ce Saut Hermès l’année prochaine. »
On connaissait Marcus Ehning sous la selle de Sandro Boy avec qui il avait remporté la Coupe du monde en 2007. On le connaissait moins aux commandes de Sabrina, la fille de Sandro Boy, qui a gagné son premier Grand Prix à Dortmund il y a un mois. D’aucuns la pensaient encore un peu tendre pour enlever un Grand Prix 5*. Mais avec un cavalier de la trempe du n°3 mondial il semblerait que n’importe quel cheval pourrait gagner n’importe quel Grand Prix.
Celui de dimanche après-midi était pourtant particulièrement difficile : sur les trente couples au départ, seuls huit ont pu atteindre le stade du barrage. Une manche décisive entamée par le champion du monde, Jos Lansink (Valentina Van’t Heike) : « C’est certainement un désavantage de partir en première position car on n’a aucun repère pour caler son parcours sur celui des adversaires, il faut se lancer un peu à l’aventure. Le parcours me paraissait difficile, j’ai préféré jouer la prudence, mais je ne suis pas certain que si j’étais parti après Ehning, j’aurais été en mesure de le battre. Je suis plus que satisfait avec cette troisième place. » Rolf-Göran Bengtsson, déjà vainqueur du Prix Equidia ce matin, a été le premier à améliorer le chronomètre de Jos Lansink, mais la performance n’allait pas suffire : « Cela reste une très belle journée pour moi. Casall La Silla, a eu une petite hésitation, a un peu piétiné devant l’oxer rouge et c’est sans doute là que j’ai perdu les 47 centièmes de seconde qui me manquent à l’arrivée. Mais quel concours ! » Ehning savourait cette troisième victoire sur le sol français pour cette troisième sortie après Villepinte (Top 10) et Bordeaux (Coupe du monde) : « Être le premier à gagner dans ce Grand Palais reste un moment particulier, concluait un Marcus Ehning radieux. Ce concours, cette atmosphère ont quelque chose de particulier et je crois que je me fais ici l’écho de tous les cavaliers : nous comptons bien tous revenir à ce Saut Hermès l’année prochaine. »
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous