Grande Semaine : 2 000 chevaux à Fontainebleau
Point d’orgue d’une saison de préparation, d’éducation, d’échanges, de comparaison, la Grande Semaine de Fontainebleau est attendue chaque année avec la même ferveur par le monde de l’élevage, propriétaires, cavaliers et passionnés.
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Passage obligé du commerce, rendez-vous des marchands du monde entier, cette grande fête orchestrée par la SHF va réunir 2 000 chevaux et quelque 20 000 personnes du 30 août au 7 septembre.
Le premier week-end est consacré aux cycles libres dont les finales se courront sur le Grand Parquet dimanche 31 août et les petites finales sur le Petit Parquet. Près de 600 chevaux y sont engagés. (voir programme)
Toujours très attendu, le championnat des 7 ans débutera par une Chasse le mercredi 3 à 15 h sur le Petit Parquet pour se poursuivre le lendemain sur le Grand Parquet. Finale en deux manches samedi après midi. 93 chevaux disputeront cette épreuve qui met fin au cursus d’apprentissage et qui ouvre les portes des horizons nationaux et internationaux.
La répartition des engagés du cycle classique par tranche d’âge est la suivante :
4 ans : 187 juments, 87 hongres, 131 entiers.
5 ans : 105 hongres, 101 entiers, 200 juments.
6 ans : 116 juments, 128 entiers et hongres.
Festival des traits les samedi 30 (de 11 à 12 h puis de 15 à 16 h) et dimanche 31 août (de 15 à 16 h) sur la piste Spring garden : c’est une innovation de la SHF et de France Trait. Les neuf races de trait viendront montrer la richesse du patrimoine équin. Les éleveurs d’Ile-de-France profiteront de ce rendez-vous pour organiser leur concours de poulinières et foals lundi matin sur le Grand Parquet.
La SHF, organisatrice de 1 200 concours chevaux et poneys dans six disciplines, distribue aux éleveurs au titre de l’encouragement 4 400 000 € provenant de l’Etat pour 2 350 000 €, du Fonds Eperon pour 1 200 000 €, de ses fonds propres pour ?850 000 €. Ses collaborateurs permanents sont au nombre de huit. Elle est présidée par Marc Damians et dirigée par Bruno Mellet. Outil indispensable pour les éleveurs et les cavaliers, son site internet : www.shf.eu
Selle Français : grande première
Parmi les 130 exposants, l’ANSF y aura son stand, encore un peu plus important qu’en 2007. Grande première éditoriale cette année avec le lancement du magazine ‘‘Le Selle Français’’ dont le numéro 1 sortira à cette occasion. 96 pages de news SF, illustrées, racontant la vie des chevaux et de ceux qui les élèvent. Un bel outil qui paraîtra quatre fois par an, à côté du Guide annuel ANSF des étalons.
2008, c’est l’année de la communication à l’ANSF. Une centaine d’entiers de 4, 5 et 6 ans seront examinés par douze experts tout au long de cette semaine. Leurs observations serviront à la labellisation de ces reproducteurs et seront consignées, en toute objectivité, dans le guidé édité au printemps.
O’pif d’Ivraie : le bon grain
De la bonne graine cet O’pif d’Ivraie. De la bonne graine d’Anglo évidemment. Sous la selle de Philippe Fréquelin, ce tout bon fils de la souche de Jaliska des Tanues (Iago C), fils d’Hermes d’Autieux, a été finaliste des 4 et 5 ans, figurant parmi les meilleurs Anglos de sa génération. Il en est toujours à 6 ans sous la selle d’Eduardo Blanco qui le monte depuis le mois de juin. L’étalon bai de Stéphane Chalier enchaîne les doubles sans-faute avec une régularité de métronome et une large marge de sécurité au-dessus des barres. Au CIR du Lion d’Angers, sa prestation n’est pas passée inaperçue.
100 % Anglo, Stéphane Chalier s’est depuis dix ans constitué à Naucelles dans le Cantal, un réservoir génétique de tout premier ordre (souches de Tanues, du Maury) et œuvre pour la continuité de cette race de chevaux. Ils sont nombreux, éleveurs et cavaliers, attachés à ce type de cheval réactif, agile, plein de sang, doté d’une bonne locomotion, de force et d’équilibre, en dépit des rumeurs plus ou moins persistantes, tendant bien à tort à marginaliser cette production.
O’pif retrouvera à Fontainebleau sa sœur utérine Qlamp d’Ivraie (Dandy du Plapé) première par les gains des chevaux de 4 ans, Quinder d’Ivraie (Fusain du Defey), Pacte d’Ivraie (Flushing) et Oiseau d’Ivraie*HN (Hermès d’Autieux). Quoum d’Ivraie (Sarastro), vendu foal à François Roemer, est qualifié pour la finale de Pompadour. Son frère Lutin de Tanues (Veloce de Flavi) fut champion d’Europe de CCE avec Jean Teulère avant de terminer tragiquement au championnat de France. La famille compte aussi Nounie d’Ivraie (Ryon d’Anzeix), meilleure 6 ans de sa génération, indicée 134.
Dans le classement Top 100 SHF, Stéphane Chalier est à la 30e place.
Elevage de la Violle : 3 sur 5
Trois - sur cinq - des poulains nés la même année de Sauge du Banney (Uriel) par transferts à l’Elevage de la Violle dans les Vosges sont qualifiés en 5 ans pour la finale de Fontainebleau. Il s’agit de Pampa (Elan de la Cour), Pepita (Verdi) et Pépito son propre frère, tous sous la selle de Nicolas Houzelle qui aborde la Grande Semaine avec dix chevaux dont Nemesis de la Violle (Voltaire). L’élevage vosgien, présent encore avec un entier de 5 ans, Papyrus (Corland), est à la 56e place du top 100 SHF des éleveurs par les gains et Nicolas Houzelle à la 41e des cavaliers. (E. R.)
Le premier week-end est consacré aux cycles libres dont les finales se courront sur le Grand Parquet dimanche 31 août et les petites finales sur le Petit Parquet. Près de 600 chevaux y sont engagés. (voir programme)
Toujours très attendu, le championnat des 7 ans débutera par une Chasse le mercredi 3 à 15 h sur le Petit Parquet pour se poursuivre le lendemain sur le Grand Parquet. Finale en deux manches samedi après midi. 93 chevaux disputeront cette épreuve qui met fin au cursus d’apprentissage et qui ouvre les portes des horizons nationaux et internationaux.
La répartition des engagés du cycle classique par tranche d’âge est la suivante :
4 ans : 187 juments, 87 hongres, 131 entiers.
5 ans : 105 hongres, 101 entiers, 200 juments.
6 ans : 116 juments, 128 entiers et hongres.
Festival des traits les samedi 30 (de 11 à 12 h puis de 15 à 16 h) et dimanche 31 août (de 15 à 16 h) sur la piste Spring garden : c’est une innovation de la SHF et de France Trait. Les neuf races de trait viendront montrer la richesse du patrimoine équin. Les éleveurs d’Ile-de-France profiteront de ce rendez-vous pour organiser leur concours de poulinières et foals lundi matin sur le Grand Parquet.
La SHF, organisatrice de 1 200 concours chevaux et poneys dans six disciplines, distribue aux éleveurs au titre de l’encouragement 4 400 000 € provenant de l’Etat pour 2 350 000 €, du Fonds Eperon pour 1 200 000 €, de ses fonds propres pour ?850 000 €. Ses collaborateurs permanents sont au nombre de huit. Elle est présidée par Marc Damians et dirigée par Bruno Mellet. Outil indispensable pour les éleveurs et les cavaliers, son site internet : www.shf.eu
Selle Français : grande première
Parmi les 130 exposants, l’ANSF y aura son stand, encore un peu plus important qu’en 2007. Grande première éditoriale cette année avec le lancement du magazine ‘‘Le Selle Français’’ dont le numéro 1 sortira à cette occasion. 96 pages de news SF, illustrées, racontant la vie des chevaux et de ceux qui les élèvent. Un bel outil qui paraîtra quatre fois par an, à côté du Guide annuel ANSF des étalons.
2008, c’est l’année de la communication à l’ANSF. Une centaine d’entiers de 4, 5 et 6 ans seront examinés par douze experts tout au long de cette semaine. Leurs observations serviront à la labellisation de ces reproducteurs et seront consignées, en toute objectivité, dans le guidé édité au printemps.
O’pif d’Ivraie : le bon grain
De la bonne graine cet O’pif d’Ivraie. De la bonne graine d’Anglo évidemment. Sous la selle de Philippe Fréquelin, ce tout bon fils de la souche de Jaliska des Tanues (Iago C), fils d’Hermes d’Autieux, a été finaliste des 4 et 5 ans, figurant parmi les meilleurs Anglos de sa génération. Il en est toujours à 6 ans sous la selle d’Eduardo Blanco qui le monte depuis le mois de juin. L’étalon bai de Stéphane Chalier enchaîne les doubles sans-faute avec une régularité de métronome et une large marge de sécurité au-dessus des barres. Au CIR du Lion d’Angers, sa prestation n’est pas passée inaperçue.
100 % Anglo, Stéphane Chalier s’est depuis dix ans constitué à Naucelles dans le Cantal, un réservoir génétique de tout premier ordre (souches de Tanues, du Maury) et œuvre pour la continuité de cette race de chevaux. Ils sont nombreux, éleveurs et cavaliers, attachés à ce type de cheval réactif, agile, plein de sang, doté d’une bonne locomotion, de force et d’équilibre, en dépit des rumeurs plus ou moins persistantes, tendant bien à tort à marginaliser cette production.
O’pif retrouvera à Fontainebleau sa sœur utérine Qlamp d’Ivraie (Dandy du Plapé) première par les gains des chevaux de 4 ans, Quinder d’Ivraie (Fusain du Defey), Pacte d’Ivraie (Flushing) et Oiseau d’Ivraie*HN (Hermès d’Autieux). Quoum d’Ivraie (Sarastro), vendu foal à François Roemer, est qualifié pour la finale de Pompadour. Son frère Lutin de Tanues (Veloce de Flavi) fut champion d’Europe de CCE avec Jean Teulère avant de terminer tragiquement au championnat de France. La famille compte aussi Nounie d’Ivraie (Ryon d’Anzeix), meilleure 6 ans de sa génération, indicée 134.
Dans le classement Top 100 SHF, Stéphane Chalier est à la 30e place.
Elevage de la Violle : 3 sur 5
Trois - sur cinq - des poulains nés la même année de Sauge du Banney (Uriel) par transferts à l’Elevage de la Violle dans les Vosges sont qualifiés en 5 ans pour la finale de Fontainebleau. Il s’agit de Pampa (Elan de la Cour), Pepita (Verdi) et Pépito son propre frère, tous sous la selle de Nicolas Houzelle qui aborde la Grande Semaine avec dix chevaux dont Nemesis de la Violle (Voltaire). L’élevage vosgien, présent encore avec un entier de 5 ans, Papyrus (Corland), est à la 56e place du top 100 SHF des éleveurs par les gains et Nicolas Houzelle à la 41e des cavaliers. (E. R.)
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