Hermès : Bosty évidemment

Un jumping international ne serait pas un vrai jumping international sans une victoire de Bosty. C'est chose faite aujourd'hui avec Nikyta d'Elle dans le Prix GL events sous la verrière du Grand Palais.

Quel que soit le cavalier interrogé, sa réaction après une victoire est presque toujours la même : « C’est important de gagner à Paris, surtout quand il s’agit d’une belle épreuve comme ce Prix GL events. Et gagner sous la verrière du Grand Palais, c’est encore plus fabuleux. » Gagner cette épreuve, jugée directement au chronomètre, n’était pourtant pas simple : un parcours visiblement difficile où beaucoup de fautes ont été commises : « C’était quand même une épreuve aux côtes respectables, un bon 1m50, très technique qui exigeait des chevaux très agiles sur la piste. Ma jument est très respectueuse avec beaucoup de tonicité. Mais je suis toutefois agréablement étonné car je suis passé en début d’épreuve, en n°5, et nous avons tenu jusqu’au bout. La jument n’avait pas concouru en indoor depuis un certain temps et après un moment de surprise hier, elle a été parfaite aujourd’hui. »

Le rêve de Tobias

Si l’équipe allemande est venue avec toutes ses stars au Grand Palais, c’est le plus jeune d’entre eux qui le premier aura fait retentir l’hymne allemand sous la verrière. Aujourd’hui, Tobias Meyer a vécu un rêve.Ce jeune Bavarois de 22 ans est cavalier professionnel depuis deux ans et demi pour le compte de la famille Puschak qui lui a confié Aluta, victorieuse aujourd’hui, une jument de 10 ans. « C’est une jument qui a déjà de bonnes performances en Grand Prix. C’était un rêve de monter ici et de gagner c’est quelque chose de fantastique. » La victoire semblait tout autant réjouir, non seulement le camp des « seniors » allemand, mais également le n°5 mondial, le Suisse Pius Schwizer : « C’est un peu mon mentor. Il a une équitation que j’admire et souvent, il me conseille en concours. Aujourd’hui, il m’a coaché, m’a mis les barres au paddock. C’est une aide appréciable. » Le jeune Tobias avait plein d’étoiles dans les yeux et n’arrêtait pas de répéter : « C’est un rêve, c’est un rêve ! »

16/04/2011

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