Herpèsviroses type 1 : 37 foyers en France
Bilan de la situation
En Europe, 11 pays sont touchés. France mise à part, on comptabilise à ce jour 54 foyers, dont 31 (57%) déclarés en lien avec les CSI espagnols et 18 chevaux sont morts ou ont été euthanasiés.
Sur les 180 chevaux bloqués à Valence le 20/02, nombreux sont maintenant ceux qui au terme de leur quarantaine, ont regagné leur pays d’origine.
Sur les 24 chevaux français consignés à Valence selon le protocole sanitaire établi entre les ministères français et espagnol sur proposition de la FFE, un dernier termine sa convalescence et sa quarantaine à Valence et va être rapatrié cette semaine. Pour les chevaux rentrés en France et stationnés en quarantaine au Parc Equestre Fédéral, 10 sont retournés dans leurs écuries après leur dernier test négatif et sur les 13 restants, 5 autres devraient pouvoir les suivre d’ici à la fin de semaine.
En France,  le comptage s'avère plus complexe ces dernières semaines ; on enregistre en effet des déclarations a posteriori ou pour lesquelles le lien avec l’Espagne n’est pas précisé, ce qui demande de mener une enquête pour s'assurer s'il en existe un ou non mais aussi d’identifier si les mesures de prévention, en particulier de l'isolement de l'animal et de la structure ont été mises en Å“uvre. Â
A ce jour, sont comptabilisés sur le territoire national, 37 foyers symptomatiques, dont 25 (67%) en lien avec les CSI espagnols, soit une proportion un peu plus élevée que pour le reste de l’Europe. Celle-ci peut s’expliquer de 2 manières, d’une part, par le nombre important de chevaux français présents sur ces concours (30% de chevaux français dans les participants au CSI de Valence par exemple) et d’autre part, par l’incitation à la déclaration et la recherche systématique d’un lien avec les CSI pour toute déclaration ; ce qui n’a pas toujours été le cas dans d’autres pays européens.
Les 25 foyers confirmés dans des écuries de chevaux rentrant d’Espagne se situent dans 14 départements : Bouches du Rhône, Calvados, Charente-Maritime, Corrèze, Gironde, Haute-Garonne, Haute-Savoie, Hérault, Indre et Loire, Manche, Pyrénées Atlantiques, Seine-et-Marne, Val d’Oise et Yonne. Â
Dans deux foyers en lien avec les CSI espagnols, des cas contacts ont pu être identifiés, soit des chevaux présents dans ces structures, testés positifs, mais n'ayant pas été en Espagne.
A ce stade, aucun cas d’échappement d’un site n’a par contre été identifié.
Les symptômes exprimés par ces équidés sont toujours majoritairement des symptômes respiratoires, ou uniquement de l’hyperthermie. On note aussi quelques syndromes neurologiques, mais à ce jour, un seul cas de mortalité sur un cheval contact est rattachable à cet épisode.  Des mesures sanitaires strictes sont maintenues, avec des tests réguliers des équidés de ces foyers et le nombre de positifs diminue très régulièrement.Â
Les cas autochtones, soit 16 foyers sans lien avec les CSI espagnols, ont augmenté depuis la dernière réunion de la cellule de crise, le 15 mars dernier. On y enregistre par contre 4 cas détectés suite à un dépistage (ventes et changement d’écurie), qui n'auraient sans doute pas été repérés sans l'appel à la vigilance et 3 foyers d'avortement, habituels en cette période de l'année. 4 foyers ont aussi déclaré des syndromes neurologiques avec quatre équidés morts sur 3 sites différents.
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