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Jacob Legros candidat à la Présidence de la FFE

Cavalier, chef d’entreprise Haras de Whynehn aux portes de Montpellier et président du CRE Occitanie, Jacob Legros a annoncé officiellement son intention de se porter candidat à la Présidence de la FFE, alors que seule Anne de Sainte Marie a jusqu’ici déclaré à Equita Lyon en 2019 sa candidature face au Président actuel, Serge Leconte. Ses motivations ? Anne de Sainte Marie « n’amène rien de nouveau ». Il veut s’attacher à donner des réponses à ce qui va mal, selon lui « c’est l’économie des clubs, celle des dirigeants et la rémunération de l’emploi et des professionnels, mais aussi l’économie liée à la protection sociale, à l’équipement et à l’investissement »

Il s’exprime en ces termes : « Scoop du jour...

Président du Comité Régional d’Equitation d’Occitanie, j’ai, en 8 ans traversé avec les clubs et les professionnels, des grandes mutations dont la plupart ont impacté directement la bonne santé des acteurs du domaine fédéral.

Baisse des subventions, combat TVA et fiscalité, rythmes scolaires, fusion des régions et plus rapprochée la crise Covid qui perdure sur le plan économique.

Anne de Sainte Marie, seule candidate déclarée depuis près d’un an maintenant et en campagne, fait un formidable travail marketing autour de sa candidature, mais hélas n’amène rien de nouveau. Elle déclare que tout va bien et qu’il faut juste changer les équipes. Antinomisme car si tout va bien, c’est que les équipes font le job, et en effet la Fédération Française d’Equitation va bien et les outils proposés sont utiles au plus grand nombre.

« Mon constat, c’est que l’équitation va bien, 3iéme ou 4iéme fédération nationale par le nombre de licences selon les années, elle est et reste la fédération regroupant le plus grand nombre de féminines. Quarante deux millions d’euros sont dégagés vers la FFE par le dynamisme des clubs et des professionnels, avec les produits proposés par cette dernière.

Je le répète, l’équitation en France va bien, ce qui va mal c’est l’économie des clubs, celle des dirigeants et la rémunération de l’emploi et des professionnels, mais aussi l’économie liée à la protection sociale, à l’équipement et à l’investissement.

C’est pourquoi il me semble important d’amener une vraie proposition alternative et démocratique à la proposition illusoire d’Anne de Sainte Marie, et c’est pour cela que j’envisage très sérieusement de me porter candidat à la prochaine élection de la Présidence de la FFE, avec un projet essentiellement tourné sur le plan économique. Il faut enfin envisager la Fédération Française d’Equitation du nouveau millénaire, mais surtout lier l’économie fédérale à l’économie du terrain, pour que chacun évolue en nombre de licences et en trésorerie ».

Persuadé qu’il faut d’une part traverser la crise et d’autre part faire du domaine fédéral un environnement propice au développement économique des structures et des professionnels, j’accompagne cette candidature avec une proposition sérieuse issue de la concertation du terrain et d’un noyau dur.

Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le titre mais bien la fonction avec la lourde responsabilité que le projet tienne toutes ses promesses. Durant la campagne à venir, je continuerai mes fonctions professionnelles mais aussi bénévoles et je resterai actif et innovant pour mon Comité Régional d’Equitation en Occitanie et assumerai mes fonctions, tout en défendant une proposition alternative au service du collectif, cette fois ci pour le national. » 

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01/10/2020

Actualités régionales