JEM Tryon : l’équipe du Complet gonflée à bloc
Le doyen de l’équipe est issu du Cadre Noir, le cadet a fait ses classes à l’IFCE Sport et l’Ecole Militaire d’Equitation bellifontaine est également dans les rangs. Des titres olympiques, de grands noms de l’élevage. Au-delà de ce palmarès pourtant vertigineux, des hommes simples, attentifs, passionnés. Jamais l’équipe de France n’aura été aussi représentative des valeurs humaines et sportives de l’Equitation française contemporaine.



LT-Colonel Thibaut Vallette



Ils se connaissent tous, ont souvent des liens amicaux solides en dehors de la vie sportive. « Nous avons une belle équipe avec des liens forts ». Le champion olympique a pris le temps d’accueillir Alexis Goury, de lui expliquer les contraintes du terrain « Je transmets ce qui m’a été donné à mon arrivée dans l’équipe. Ce stage de préparation (à Bréhal (50) ndlr) c’est du partage. C’est une dizaine de jours pendant lesquels on pense collectif, on est là les uns pour les autres. Et puis, on prend le temps d’écouter nos chevaux. On porte notre attention sur beaucoup de petites choses ».



Donatien Schauly



« Nous avons la même philosophie au sein de l’équipe. On privilégie la santé, on pense en plus à la performance. Ce stage est l’occasion de peaufiner avec optimisation, sans trop de pression pour appréhender au mieux les efforts, que les chevaux soient prêts ». Sur les forces de l’équipe : « Certains sont plus techniques, d’autres plus dans l’affectif. Tout cela nous réunit, nous aide à être sereins. Les jeunes amènent le « hyper » motivé, « hyper » investi. Nous le sommes dans tous les cas, mais cela montre que la dynamique est bien présente, que notre sport est toujours accessible, et surtout qu’il faut rester à l’écoute ».



Sidney Dufresne



« Nous avons une bonne préparation. Tout le monde a joué le jeu. On fait toute l’année pour nous et là on part pour l’équipe. Le socle est bon. » De son couple avec Trésor Mail « Tout a évolué depuis 4 ans, il a toujours été nonchalant partout, mais désormais au moment de rentrer sur le carré, il se tonifie. Aujourd’hui, il force moins, il fait avec plus de technique. En CSO, il va bien, et en cross, il fait vraiment son boulot. Il n’a pas beaucoup couru cette année, je voulais le préserver et les conditions de sortie ont été difficiles entre les alertes de Rhino, et les conditions météorologiques déplorables ».



Astier Nicolas



« Au taquet »… en plein curage de box de ses chevaux. Cette année « Je l’ai passée un peu moins avec les chevaux de haut niveau, j’étais davantage sur la formation des jeunes. J’adore les travailler. Il faut toujours faire attention à ne pas les brûler, à vouloir aller trop vite, on les écoeure ». Pour Tryon, il est « à fond » dans les starting-blocks et confie l’œil brillant : « J’aime les médailles, on n’en a jamais assez ».

Astier sera le porte-drapeau de l’équipe de France. Sophie Dubourg, directrice technique nationale explique ce choix : « Astier Nicolas est un athlète emblématique. Son palmarès, sa jeunesse et son dynamisme font de lui un élément moteur pour la délégation tricolore ».



Maxime Livio



Vainqueur en individuel du CICO3* du Grand Complet 2018, il remporte par équipe l’étape de la Coupe des nations, et est sacré avec Pica d’Or meilleur couple de l’événement FFE. Le cavalier ne doit rien au hasard. Alors que la presse arrive ce dimanche à 7h30 pour assister aux derniers galops des couples, il revient déjà de son premier entraînement, et repart pour ainsi dire immédiatement avec le second. On sent l’athlète serein, très à l’aise dans son équipe et vraiment prêt pour la suite.



Alexis Goury (réserviste)



Bien intégré dès son entrée au sein de l’équipe de France, le cavalier de 22 ans est impressionnant de travail, de talent et de volonté. « J’ai suivi la formation de l’IFCE Sport de Saumur pendant 4 ans. En formation initiale, j’ai passé le BP, le BE et l’instructorat. En parallèle, j’étudiais pour décrocher ma licence de management des établissements équestres ». Ses choix pour acheter un cheval : « Je suis attentif au mental et à l’aspect général du cheval. Sur le plat, on peut toujours améliorer, mais sur l’hippique, il faut un sauteur. C’est le sans-faute qui au final fait gagner ! »

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