Jérémy Le Roy le cavalier le plus riche de la SHF

Installé à son compte en Ile-de- France à Dourdan, Jérémy Leroy a eu des semaines chargées cette année. « J’ai dû faire plus de 650 tours cette saison mais c’est comme cela que je gagne ma vie. J’ai une douzaine de chevaux de propriétaires chez moi et je monte une trentaine d’autres chevaux au pied levé le jour du concours. Ce sont des jeunes chevaux des marchands avec lesquels je travaille beaucoup, comme Brice Orsolini depuis deux ans et Bernard Schotsmans ou encore des éleveurs comme la famille Selva. Pour ce service, je prends trente euros la monte et 20 % sur les gains. J’avais quatorze chevaux engagés à la grande semaine de l’élevage dont un super 7 ans Cristallo A (Casall) qui finit 10e. Je ferai des Grand Prix avec lui l’an prochain. En tête des 5 ans par les gains, je montais aussi Saga de Romilie (Calvaro - Quidam de Revel) appartenant à son éleveuse Marie-Anne Pereira Cruz. Elle a une très bonne souche avec sa mère Carte d’Or. Saga avait été 3e des 3 ans à Lyon, c’est une très bonne jument de concours », explique Jérémy. Agé de 31 ans, il a appris à monter à cheval chez les Hurel. Son premier travail de cavalier s’est naturellement effectué chez Jérôme avant de partir ensuite travailler chez Guy Jonquères d’Oriola et Yves Marchand. « Je me suis ensuite installé mais c’était trop tôt alors je suis parti me perfectionner deux ans chez Bruno Rocuet. J’ai beaucoup appris en Bretagne. Bruno m’a appris à gérer les chevaux et faire le travail de fond. Il ne faut pas s’installer trop vite ni griller les étapes. Il faut se former chez des bons professionnels Â» conclut ce jeune cavalier très demandé.