Jérôme Hurel et Aznar victorieux à Cannes

Le CSI5* a débuté avec deux épreuves de vitesse à 1m45. La première, le prix JW Marriott, courue en deux phases, a souri au Francilien Jérôme Hurel qui s’est imposé avec son fils de Jarnac, Casanova d’Anbel, un hongre selle français de 11 ans qu’il monte depuis un an. « Je n’avais pas pris part à un 5* depuis près de deux ans. Je suis donc ravi de cette victoire, s’est réjoui le cavalier à l’issue de la remise des prix. Mon cheval est assez débutant à ce niveau mais il ne cesse de progresser. Je suis très content de lui et c’est prometteur pour la suite. Vendredi, je prévois de faire les deux épreuves avec mon cheval de tête, Byron du Telman. » Victorieux grâce à un chronomètre de 26’’49, Jérôme Hurel devance le Néerlandais Eric van der Vleuten associé à Dreamland qui a bouclé son parcours en 27’’11. Le Portugais Rodrigo Giesteira Almeida complète le podium avec Pegasus Jataki en 28’’54.

L’ultime acte de la soirée, le prix Da Laura, s’est disputé en nocturne devant un public cannois venu en nombre. Si la Belgique a tenu les rênes de l’épreuve pendant un long moment par l’intermédiaire du Belge Gilles Thomas et l’étalon Feromas van Beek Z (62’’74), un fils de Fantomas de Muze, c’était sans compter la ténacité d’Eduardo Alvarez Aznar associé au mâle de Jean-Claude Viollet, D’Orient Batilly (Numero Uno et Si Margot Batilly). L’Espagnol réalise un parcours tout en maîtrise en 60’’98. Imbattable. « Mon cheval s’est très bien comporté. Il a très bien sauté et a été très rapide sans donner l’impression d’aller vite. Il a déjà fait un très bon Grand Prix à Saint-Tropez le week-end dernier, confiait le vainqueur. Il progresse de jour en jour. J’ai voulu le mettre dans une épreuve un peu moins importante pour qu’il s’amuse et j’ai bien fait ! Pour le Grand Prix, on verra quel cheval je prends après la GCL. » Même la légende britannique, John Whitaker n’a pas réussi à le détrôner. Associé au mâle Green Grass (Luidam), il s’offre malgré tout une belle 3e place (63’’01). Côté tricolore, la meilleure prestation de la soirée est à mettre au crédit de Philippe Rozier accompagné de le jument SF Dirty Sweet (Windows Vh Costersveld), 5e (64’’37). « Je suis très content, ça fait plaisir de revenir à Cannes, j’adore l’endroit, je me sens bien, il faut dire que j’étais déjà là les premières années ! Concernant ma jument, elle est arrivée aux écuries seulement cet hiver. Elle est issue de l’élevage de mon propriétaire, Christian Baillet, c’est donc encore plus sympa. De fil en aiguille, elle a fait de bonnes choses donc j’ai décidé de l’emmener ici. »

La France et l'Israël dans le CSI2*

Plus tôt dans la journée, trois épreuves étaient au programme du CSI 2*. La Marseillaise a retenti dans le prix Bord Sol, épreuve en deux phases (1m40) grâce à Inès Joly associée à la jeune jument de Philippe Prévost, Faylinn de Fondcombe (Lando), qui se découvrent depuis le début de saison seulement. La Ligérienne a signé le parcours sans-faute le plus rapide en 24’’62. 

L’hymne israélien a retenti un peu plus tôt dans le prix Michael Viviani (1m25) en l’honneur de Yali Kass en selle sur Izzytimes VDP.

En ouverture, le Parisien Jauris Tamssom s’est imposé pour sa première venue à Cannes, dans le prix GC Store (1m15) en compagnie de Bobine du Plessis : « Ma jument est très en forme puisqu’elle signe ici sa sixième victoire d’affilée ! »

La journée s’est achevée sur le spectacle féérique de Jean-François Pignon et ses 13 chevaux, enchantant le Stade des Hespérides dans un moment de jeu et de complicité.

Entrée libre et gratuite pour les épreuves du CSI2*

 

 

LC