JO Tokyo 2020 : ce que l’on sait




À un peu moins d’un an du coup d’envoi des JO de Tokyo, la FFE a envoyé une délégation « en repérage » afin de découvrir le site, les écuries, les carrières et stades équestres ainsi que les hôtels. Ils ont profité d’un CCI 3*S, organisé du 12 au 14 août sur le site, pour prendre connaissance du terrain où se déroulera le cross.


L’objectif en se rendant sur le site en amont pour le staff est de collecter un maximum d’informations sur les sites équestres, sur le profil du cross ainsi que sur les transports et hébergements afin de pouvoir placer les membres de la délégation dans les meilleures conditions possibles.





« C’était l’occasion pour nous de découvrir le site tant pour la délégation sportive que pour les accompagnants. Tout est prêt et très au point. Les organisateurs ont fait confiance aux meilleurs techniciens. Le site est assez concentré et retiré du centre, tout semble très sûr », avance Sophie Dubourg.





Le voyage n’a pas manqué d’enseignements pour le staff tricolore pour autant, notamment au niveau du climat, l’une des interrogations des prochaines olympiades. « C’est le gros point noir. L’hygrométrie est très élevée. Les épreuves ont été programmées aux heures et conditions de l’année prochaine. Dans le contexte de ce test event, on a pu voir que c’était plus les cavaliers qui souffraient que les chevaux. En ce qui concerne le cross, la distance et la vitesse aux JO seront supérieures à ce que nous avons eu cette année. Il va donc falloir préparer tout le monde à ces conditions peu habituelles pour nos cavaliers, chevaux, grooms et staffs », explique la directrice technique nationale.





Le voyage pour les chevaux durera 16 heures avec une escale technique à Dubaï (QAT). En amont du départ qui se fera de l’aéroport de Liège, les chevaux seront placés en quarantaine une semaine au sein des différents lieux de stage de préparation.