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JOP Paris 2024 - Grégory Bodo sur le vif « Le niveau était au-dessus de Tokyo »

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Lors de la reconnaissance, Grégory Bodo, chef de piste mosellan, qui officiait de concert avec l’Espagnol Santiago Varela, avait détaillé le secret de ce parcours de finale individuelle olympique de saut d’obstacles : “Il faut un cheval qui soit parfaitement en équilibre du début à la fin, avec beaucoup de puissance. Il devra être à l’écoute des demandes de son cavalier pour pouvoir à tout moment rétrécir ou allonger ses foulées. Le cavalier devra avoir de la dextérité et faire les bons choix. C'est le parcours le plus dur et le plus haut que j’ai créé, le niveau est au-dessus de la finale de Tokyo. Les premières difficultés arrivent dès la ligne 4-5. L'idéal serait d’avoir entre trois et cinq sans-faute” Il a réussi son pari : ils étaient trois au barrage. Même si l’on aurait préféré la présence d’un quatrième… Qu’en a-t-il pensé après la fièvre des remises de médailles retombée ? 

Tes conclusions ?
On a fini sur une très, très belle note, on ne pouvait pas imaginer mieux que de barrer à 3 pour le podium. Le plan, quand on voyait la start-list pour cette finale, c'était d'être entre 3 et 5 maximum. Le contrat est rempli avec 3 sans-faute, je pense qu'on a assisté à une très, très belle finale. Comme je l'avais dit à la reconnaissance, je pense qu’on n'a jamais construit aussi fort en termes de dimensions, hauteur, largeur, tout ça mêlé à un niveau de difficulté de distance, de choix de distance, etc., et bien sûr de choix d'obstacles, c'est-à-dire dans la subtilité, la légèreté, la délicatesse des obstacles qui avaient été positionnés sur ce parcours-là et avec tout ça on a sorti véritablement les champions et c’était une belle finale.

Au début j'ai trouvé que c'était un peu moins beau qu’à Caen mais…
Non. C'est un Stadium aussi Caen, il faut le voir aussi comme ça, c'était dans un Stadium, la Normandie était vraiment mise à l'honneur, c'était la première fois qu'on avait un gros championnat chez nous en France de cette nature-là donc on en avait un peu plein les yeux, mais ici je pense qu'on était, même si Caen était magnifique bien sûr, sur un niveau plus intense.

Tu faisais aussi la piste à Caen ?
J’étais assistant dans l'équipe de Frédéric (Cottier, ndlr).

C’est ta 1re olympiade ?
Non, la 2e, j'étais assistant il y a 3 ans à Tokyo avec Santi (Santiago Varela, ndlr).

Qu’est-ce que vont devenir les obstacles ?
Ces obstacles-là vont retourner chez le constructeur (parce que c'était de la location) ; ils sont sa propriété en l'occurrence et ils peuvent être vendus, ils seront vendus j'imagine. 

Propos recueillis par Etienne Robert

06/08/2024

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