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Journée de transmission du savoir : « L’ACSOF doit multiplier ces rencontres de terrain... »

La deuxième Journée de transmission du savoir s’est déroulée le 17 septembre à Tivernon près d’Orléans dans les écuries de Walter Lapertot. Après Hervé Godignon qui avait animé la première édition à Béthune Verquigneul, Patrice Delaveau
a pris le relais tout au long de cette journée de stage, agrémentée d’un mini débat au déjeuner. Parmi les stagiaires, Marwan Lahoud, président de l’ACSOF, qui nous livre son sentiment de cavalier, mais également les enseignements qu’il a tiré de cette journée passée avec tous types de cavaliers :

« Lorsque j’ai été élu président de l’ACSOF, les cavaliers membres du bureau m’ont présenté ce projet de Journée de transmission du savoir qui était déjà en cours de réalisation avec la date calée de Béthune-Verquigneul. J’ai trouvé l’idée formidable et j’ai ressenti une réelle volonté de leur part de faire profiter tous types de cavaliers de leur formidable vécu et de leur longue expérience. Ce que m’a confirmé Patrice Delaveau : ‘‘Notre qualité de cavalier international ne réside pas uniquement dans le fait de rapporter des victoires pour notre pays. Notre mission consiste également à véhiculer et propager le savoir, de mon niveau à celui du plus petit amateur, à travers des journées comme celle ci.’’

Je n’ai malheureusement pas pu me rendre à Béthune mais ce fut visiblement une belle réussite. Lorsque nous avons décidé de mettre en place cette journée à Tivernon, j’ai souhaité m’y impliquer et faire partie des stagiaires présents qui avaient la chance de bénéficier des conseils d’un cavalier de très haut niveau. C’était pour moi une occasion unique de confronter les points de vue. Celle de Walter Lapertot qui évolue à haut niveau, de Pascal Leblond ou encore Marion Poche qui montent en épreuves intermédiaires (anciennement Pro 2), mais aussi de la petite Chloé qui débute en compétition... Bref, avoir des gens réunis dans une unité d’action, de lieu et de temps m’a permis de dégager énormément de choses.

Nous étions répartis par petits groupes selon les niveaux. Il y avait les amateurs, les pros et un groupe un peu intermédiaire. Ceci lui a permis de mettre en place un travail personnalisé pour chacun d’entre nous. Travail sur le plat et petits enchaînements le matin, parcours l’après-midi. Du plus, du débutant au plus confirmé, nous avons pu constater de nets progrès durant cette journée.

Patrice nous a fait travailler avec beaucoup de tact, privilégiant la mise en confiance, en s’adaptant à tous les niveaux présentés. Je dirais qu’il a une pédagogie douce mais pénétrante ! Comme avec ses chevaux d’ailleurs...

Le stage a été ponctué par un déjeuner débat très convivial organisé par Walter et sa femme Delphine dans leur manège. J’en ai pour ma part tiré trois enseignements.

Le premier est que la majorité des cavaliers présents pensent encore que l’ACSOF est un club de cavaliers internationaux. Faux. Nous sommes les porte-paroles de tous les cavaliers. Du débutant à celui qui participe aux JO. Les 50 000 compétiteurs français ont le droit d’être satisfaits de la manière dont ils pratiquent la compétition. Notre devoir est de défendre les cavaliers. Défendre ne veut pas dire s’opposer systématiquement mais proposer dans un cadre constructif tout ce qui permet de faire avancer notre sport.

Forts de ce constat, les cavaliers professionnels présents souhaitent bénéficier de moyens de communication pour faire remonter les projets véhiculés par l’ACSOF au sein de leurs centres équestres et de leurs écuries de propriétaires. Et de pouvoir ainsi les défendre.

Nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un projet simple et facile à mettre en place qui reprendrait en quelques points nos principaux objectifs.

Le dernier enseignement que je retire de cette journée et non des moindres, réside dans la nécessité impérieuse de multiplier les initiatives de ce genre où l’ACSOF va à la rencontre de ses membres, mais également de nouveaux adhérents en puissance. Cela passe par ce type de journée, mais également par une présence accrue de l’ACSOF d’une manière plus locale auprès des CRE et des CDE de chaque région. Nous avons besoin de délégués régionaux qui s’investissent de plus en plus pour porter la voix de l’ACSOF et défendre ainsi les intérêts des cavaliers.

Conformément aux conclusions, après le Nord, le Centre, une prochaine Journée de transmission du savoir devrait avoir lieu en Ile-de-France, où l’équipe semble également très motivée. Le site internet de l’ACSOF vous tiendra informé en temps et en heure de sa mise en place (www.acsof.net). »

30/09/2008

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