Julien Bellet : « C’était une très belle soirée »

Combien de lots ont été vendus lors de la soirée ? 

« Nous avions finalement 34 lots, 25 ont été vendus donc cela nous fait presque 75% de vente. C’était notre objectif. Faire un beau top price c’est bien mais vendre des chevaux aux éleveurs de la région c’était d’abord le but. Nous sommes pas mal. » 

Pourquoi avoir sélectionné autant de pouliches de 2 ans ? 

« Tout simplement parce que les éleveurs nous ont présenté beaucoup de 2 ans. Nous nous sommes bien rendu compte que c’est compliqué. Les acheteurs présents nous ont demandé :  que fait-on de la pouliche jusqu’à ses 3 ans, nous n’avons pas de pâturage pour les garder. 

Les 2 ans ont été compliqués, il y a eu bien plus d’enchères sur les quelques 3 ans que nous avions. »

Des retours sur la soirée ? 

« C’était une très belle soirée. Les retours sont impressionnants. Personne ne s’est ennuyé. Nous remercions la région sans qui nous n’aurions pas réussi, ils nous ont beaucoup soutenus. Le décor était beau, nous avions beaucoup de personnes dans les boxes pour s’occuper des chevaux. Tout était réuni. »

Pourquoi n’avoir choisi que des femelles ? 

« C’était une idée que nous avions eue il y a 4 ans de cela. C’est ce qui est le plus recherché en ce moment. Personne n’avait eu l’idée de cette vente alors nous voulions nous différencier de toutes les autres. C’est un réel défi car lorsque nous allons dans les élevages et que nous demandons aux éleveurs des pouliches avec de la bonne génétique ils ont du mal à les sortir du box. Mais cette vente va se pérenniser et les éleveurs s’y prépareront. Il va y avoir 2-3 choses sur lesquels il va falloir que nous soyons plus rigoureux comme la visite vétérinaire, qu’il faudra faire en temps et en heure. Nous voulons que tout soit parfait et rendre service aux éleveurs qui étaient ravis, et cela, même ceux qui n’ont pas vendus. 

Je tiens encore à appuyer sur la région et Cheval Normandie sans qui tout cela n’aurait pas été possible. Nous avions une très bonne équipe. »

Propos recueillis par F. Pamart