Julien Gonin et Olivier Robert, paire gagnante
Les jeux étaient quasiment faits à l’abord de la finale du Grand National de saut d’obstacles disputée au Mans le samedi 19 décembre 2020. Avec leur avance, Julien Gonin et Olivier Robert avaient presque mis la main sur le trophée 2020.
Mais encore fallait-il assurer sur le dernier parcours dessiné par Cédric Longis. Avec 4 autres cavaliers, dont le champion de France Benoît Cernin avec deux cartouches, Olivier Robert associé à son fidèle Eros fait le travail et se qualifie pour le barrage.Qu'il remporte.
Grâce à cette qualification, le duo marquait les derniers points nécessaires pour graver dans le marbre, sous les yeux de Serge Lecomte, président de la Fédération française, sa victoire 2020.
« C’est la cerise sur le gâteau » confiait Julien Gonin. « Le petit plus qui ne sauve pas pour autant une saison difficile. La gestion a été compliquée avec des concours qui étaient annoncés et qui étaient finalement annulés. Je ne me suis pas trompé dans les choix de concours. Maintenant mes chevaux ont besoin de repos car j’ai fait, malgré tout, une saison très correcte avec les 8 ans. J’en ai déjà qui se reposent à la maison. Ils ont été bien formés, les petits Grands Prix du matin des étapes du Grand national ont été bénéfiques ».
Gagnant de l’étape du Grand national et vainqueur du Grand Prix 2* à Sainte-Cécile, le Rhônalpin avait bien débuté 2020 : « Mes victoires en début d’année ont été une bonne mise en route. J’avais commencé à 1,40m. Et la jument a gagné 5 Grands Prix de suite. Après, à cause de la Covid 19, j’ai perdu le niveau des concours 5 étoiles, la jument manquait de régularité à ce niveau-là » conclut Julien Gonin à qui cette année a apporté le plus beau des cadeaux : la naissance de son fils Victor.
Maintenant, place à 2021 : « Je vais commencer au Portugal en février et j’attaquerai avec le Grand National en France en mars. On verra après pour les compétitions internationales plus importantes. Honnêtement je ne me suis pas posé la question pour La Baule. Fin mars, après 2 mois de concours, je m’adapterai aux chevaux, car ça bouge tout le temps. Quelquefois on a des surprises dans les 2 sens. J’attends de voir à ce moment-là pour voir comment ça se passera pour la suite de la saison ».
Il fait le vœu de remporter un ou deux Grands Prix 5 étoiles. Julien Gonin fera équipe encore, la saison prochaine, avec son ami Olivier Robert pour le Grand National. Décrit comme un « disciple de Michel Robert », le cavalier de 38 ans travaille pour l’avenir et croit en Caprice de Guinfard, son protégé de 8 ans : « Il n’est pas mal. Il va avoir 9 ans. En 2024, Il aura la maturité. Mais il reste du temps encore. Il peut tellement se passer beaucoup de choses », pointait le médaillé d’or par équipe aux jeux méditerranéens de 2009, qui garde dans un coin de sa tête, les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Sébastien Proust
Le podium 2020 Grand National FFE AC Print : 1. Écurie Spring Cheval (J. Gonin, O. Robert, L. Fournier) ; 2. Écurie Élevage du Banney – B. Cernin (B. Cernin, P. Delforge, L. Marin) ; 3. Écurie GEM Équitation (T. Lambert, M. Lambert, J. Orsolini).
Les classements des épreuves :
Grand Prix pro élite 1,50m, Grand National FFE AC Print : 1. O. Robert (Eros), 34’’37 ; 2. C. Hurel (Fantasio Floreval Z), 36’’65 ; 3. N. Deseuzes (Stella de Preuilly) 37’’32.
Vitesse, 1,45 m : 1. JL. Mourier (Fionapina Colada), 66''51 ; 2. N. Deseuzes (Stella de Preuilly), 67''01 ; 3. J. Gonin (Valou du Lys), 67''42.
Grand Prix, 1,40m : 1. L. Gaudin (Lamoureux Candy), 35’’21 ; 2. J. Hurel (Unique de St Loise), 36’’94 ; 3. J. Hurel (Farouk de Hus Z), 37’’13.
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