L'Annuaire ECUS 2016 vient de paraître
En 2015, le nombre d'éleveurs en activité dans la filière équine diminue légèrement malgré des productions qui se redressent.
En 2015, le nombre d’éleveurs diminue légèrement, de même que les naissances, les étalons et les juments saillies. Cependant, les tendances divergent selon les races : le nombre de naissances continue de décroître en poneys et chevaux de trait ; en revanche, la production de galopeurs se redresse, de même pour les races françaises de chevaux de selle.
Le commerce de chevaux connaît une amélioration, notamment sur la demande.
Côté commerce, les ventes aux enchères de chevaux de course de l’année 2015 ont connu des résultats contrastés, comme en 2014 : les prix moyens baissent en trot mais ils progressent en galop.
Sur le marché des chevaux de selle, les prix moyens des chevaux de compétition achetés en France affichent une diminution, alors que ceux de toutes les autres utilisations augmentent. Le volume d’achats intérieurs est en augmentation en 2015.
Les importations de chevaux de selle et de poneys se réduisent à nouveau en 2015 à l'inverse des importations d'équidés ONC. Comparé aux exportations, toutes filières confondues, la France importe deux fois plus de chevaux qu’elle n’en exporte. Les exportations de chevaux de sport-loisir vers les pays tiers montrent, encore une fois, une amélioration en 2015.
Les paris hippiques, comme les activités équestres, régressent pour la troisième année consécutive.
En équitation, l’effectif de cavaliers licenciés diminue pour la troisième fois consécutive lors de la saison 2015-2016, après de nombreuses années de hausse. Les enjeux misés sur les courses hippiques connaissent eux aussi, en 2015, une troisième année de baisse. Le secteur de la viande chevaline enregistre une chute de consommation en 2015 à l'image de la baisse marquée des abattages.Â
Ces tendances s’accompagnent d’une baisse de l’emploi salarié agricole.
Près de 180 000 personnes exercent un emploi au sein de la filière équine. L’effectif salarié agricole connait une nouvelle régression en 2015, de même que les effectifs en formations. Cependant, cette baisse affecte les formations agricoles alors que les formations sportives ont des effectifs en progression.
Les résultats des entreprises de la filière sport-loisir apparaissent inférieurs à ceux de la filière course : de moins de 30 000 € d’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) en activités équestres à plus de 70 000 € en entraînement de chevaux de course.
L’Annuaire ECUS et le dépliant Chiffres clés sont téléchargeables gratuitement sur
http://www.ifce.fr/haras-nationaux/connaissances/statistiques-et-donnees/economie-de-la-filiere/ La version papier est en vente sur www.haras-nationaux.fr Rubrqique Boutique
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