La Baule: les étoiles en piste
(en ligne le 10 avril 2009) La Baule reçoit les leaders du saut d'obstaclesdu 14 au 17 mai. Quatre jours d'excellence avec lesmeilleurs couples mondiaux qui s'expliqueront chaquejour pour le plus grand plaisir de tous les passionnés etamoureux d'équitation.Le
rendez-vous est immuable, cela fait des décennies.
Durant quatre jours, le stade François-André va une fois
de plus devenir le centre de la planète équitation. Quatre
jours cochés depuis longtemps dans le calendrier des
cavaliers, entraîneurs, propriétaires et bien sûr spectateurs.
Si le Jumping International de France fait preuve
d'une aussi belle pérennité, il le doit avant tout à la qualité
du spectacle proposé et à ses installations. Amoureux
de l'endroit et assurés d'y
trouver les meilleures
conditions pour s'y exprimer,
les plus grands de la
discipline se pressent
chaque printemps en
Loire-Atlantique. Le spectacle
sera à coup sûr la
marque du plus important
concours de l'année en
France.
Jeudi sera consacré à
des épreuves qui permettront
de découvrir ou
redécouvrir l'espace, de
prendre ses repères et
de marquer déjà de précieux points.
Puis, premier des temps forts du week-end, vendredi,
avec la première étape de la Meydan Coupe des
Nations FEI. Les dix meilleures équipes du monde présenteront
quatre cavaliers à la recherche d'une victoire
essentielle à quelques mois seulement du Championnat
d'Europe organisé à Windsor en Grande-Bretagne, du 25
au 30 août. Les Allemands, vainqueurs de la série l'an
dernier, les Néerlandais, Champions du Monde et
d'Europe en titre, les Américains, tous nouveaux
Champions Olympiques, les Suisses, les Belges, vainqueurs
de la Coupe des Nations de La Baule 2008, les
Irlandais, ou encore les Britanniques voudront à coup sûr
montrer leur valeur dès ce début de saison. L'occasion
aussi de prendre un ascendant psychologique sur
leurs adversaires en vue des prochaines échéances
dont les Jeux Equestres Mondiaux de Lexington, dans le
Kentucky en 2010. Invitée l'an dernier mais hors classement,
l'équipe de France effectuera son grand retour parmi
l'élite.
A peine le temps de se remettre des émotions du
vendredi et il sera temps de passer le samedi, au
fameux Derby de la Région des Pays de la Loire.
Epreuve ultra spectaculaire prenant par certains aspects
des allures de cross du concours complet avec des obstacles
naturels, le Derby baulois est l'un des plus réputé
du monde. Une particularité qui en fait l'un des rendezvous
les plus prisé des cavaliers ravis de devoir se
frotter à un exercice certes périlleux, mais aussi très
exaltant. Le Français
Michel Hécart a remporté
le Derby l'an dernier. Le
public sera toujours
présent pour ovationner
le vainqueur 2009.
Enfin, le Grand Prix
Longines de la Ville de
La Baule le dimanche
est le dernier moment
de ces quatre jours à
ne manquer sous
aucun prétexte.
Remporté par l'Irlandais
Denys Lynch il y a un an
grâce à un épatant double
sans faute de Lantinus, ce Grand Prix 5 étoiles constitue
incontestablement le bouquet final du Jumping
International de France. Les plus grands ont inscrit leur
nom à son palmarès inauguré en 1963 par Janou
Lefèbvre (Kenavo D).
Des étrangers comme le Britannique Michael Whitaker
en 2007, l'Allemand Marcus Ehning en 2006, le Belge
(alors Néerlandais) Jos Lansink en 1998, le Suisse
Markus Fuchs en 1986, le célèbre Brésilien Nelson
Pessoa (père de Rodrigo) en 1978. Mais aussi plusieurs
cavaliers tricolores, dont Michel Robert à quatre reprises
ou encore, le dernier en date, Gilles Bertran de Balanda,
sur Crocus Graverie en 2005.
3
Le Derby, une saveur à part
Un jour de Derby n'est pas tout à fait un jour comme un autre. Comme depuis de nombreuses
années, l'épreuve de La Baule, l'une des dernières de ce type sur la planète, va une fois de plus faire
monter la température en Loire-Atlantique.
Ils sont une espèce en voie de disparition. Une espèce dont on dira peut-être dans quelques années en les
évoquant en pleine séquence nostalgie que "c'était le bon temps". Et chacun de se souvenir des grands
cavaliers et des grands chevaux qui un jour ont marqué l'histoire des Derbys. On reverra les images de
Michel Hécart et Thats Life, vainqueurs ici en 2006 et 2008, de Michel Robert, lauréat en 2007 avec Koro
d'Or. On ressortira aussi les photos des Pessoa, Nelson et Rodrigo, tous les deux gagnants à plusieurs
reprises de ce prestigieux rendez-vous. Et de bien d'autres qui un jour ont fait se lever le public baulois
comme Pierre Jonquères d'Oriola sur Lutteur (1965), un an après son sacre olympique à Tokyo. C'était
encore l'époque où le Derby constituait l'épreuve phare du week-end et où les cavaliers prenaient le départ
avec leur cheval de tête. Le programme dense des compétitions, la Coupe des Nations du vendredi et le
Grand Prix du dimanche ont quelque peu changé la donne. Mais l'émotion demeure toujours bien présente.
Car c'est un fait, ces épreuves qui ravissent les adeptes du cross en concours complet, sont à part
dans le monde du saut d'obstacles. Les organisateurs
du Jumping International de France l'ont bien compris et
font perdurer cette tradition. Pour le plus grand plaisir de
tous, cavaliers, spectateurs et chevaux. Que grâce leur soit rendue
!
Deux minutes trente d'effort (soit environ une minute
de plus qu'un Grand Prix traditionnel), plus de vingtcinq
sauts répartis sur les 1 100m du tracé.
Les spectateurs du Derby de La Baule sont incontestablement
des privilégiés au même titre que ceux d'Hickstead
en Grande-Bretagne, où depuis plus de cinquante ans,
près de 20 000 spectateurs se pressent aux abords du "
Devil's Dyke " (la digue du diable) ou du " Derby Bank "
dont les couples sortent par la descente à 60° d'un t alus
de plus de trois mètres ; un derby tracé avec la volonté de
reproduire les différents obstacles susceptibles de se dresser
lors d'une balade à cheval dans la campagne avec
haies, rivières ou autres barrières. Même esprit à Hambourg, le troisième Derby au monde.
"Le Derby de La Baule est une référence, explique Michel Robert. C'est un nom qui raisonne dans la tête
des cavaliers. Il faut un cheval courageux, respectueux, qui va vite et qui n'a pas peur des obstacles
naturels. Ça me rappelle un peu ma période de concours complet (participation aux Jeux de Munich en 1972
avec l'équipe de France de concours complet dont il fut champion de France en 1970). C'est une autre façon
de gérer le parcours. Cela nécessite d'avoir le sens du galop."
Depuis trois ans, la France a posé son empreinte sur l'épreuve. Nul doute que les cavaliers tricolores au
départ auront à coeur de perpétuer la… tradition.
7
Derby de la Région des Pays de la Loire
Jumping International de France de La Baule
Les 3 grands rendez-vous
Palmarès
1963 : Janou Lefèbvre (FRA), Kenavo D
1964 : Raimundo d'Inzeo (ITA), Posillipo
1965 : Pierre Jonquères d'Oriola (FRA), Lutteur B
1967 : Philippe Jouy (FRA), Nagir
1968 : Jean-Claude Bouffault (FRA), Joyeuse
1969 : Janou Lefèbvre (FRA), Rocket
1971 : Janou Lefèbvre (FRA), Rocket
1973 : Peter Schmitz (ALL), Panama
1975 : Nelson Pessoa (BRE), Ali Baba E
1976 : Nelson Pessoa (BRE), Monsieur Moët
1977 : Eric Wauters (BEL), Va Petit Mousse
1978 : Manuel Malta da Costa (POR), Ecaussevillais
1980 : Eric Wauters (BEL), Winnetou
1981 : Eric Wauters (BEL), Universal Promotion Winnetou
1982 : Malcom Pyrah (GBR), Towerlands Anglezarke
1983 : Thomas Fuchs (SUI), Willora Carpets
1984 : Jean-Charles Gayat (FRA), Ignace B HN
1985 : Gilles Bertran de Balanda (FRA), Francossette Malesan
1986 : Evelyne Blaton (BEL), Moët et Chandon Tipitou
1988 : Eric Navet (FRA), Marconne
1989 : Nelson Pessoa (BRE), Moët et Chandon Vivaldi
1990 : Alois Fuchs (SUI), Traunstein
1991 : Michel Robert (FRA), Prospert et Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi
1992 : Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi
1993 : Patrice Delaveau (FRA), Orient de Frebourg
1994 : Gilles Bertran de Balanda (FRA), Sultane Kerellec Waïti
1995 : Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi Loro Piana
1996 : Bert Homp (HOL), Burgs Samantha
1997 : Alexandra Ledermann (FRA), Aferco
1998 : Robert Smith (GBR), Senator Mighty Blue
1999 : Rodrigo Pessoa (BRE), Gandini Bianca
2000 : Olivier Guillon (FRA), Bamboula du Thot
2001 : Peter Charles (IRL), Traxdata Corrada
2002 : Ernst Wettstein (SUI), Laroni
2003 : Philippe Lejeune (BEL), Double O Seven
2004 : Hervé Godignon (FRA), Calypso D'Herbiers Ecolit
2005 : Grégory Wathelet (BEL), Hugo Gesmeray
2006 : Michel Hécart (FRA), Thats Life
2007 : Michel Robert (FRA), Koro d'Or
2008 : Michel Hécart (FRA), Thats Life
Durant quatre jours, le stade François-André va une fois
de plus devenir le centre de la planète équitation. Quatre
jours cochés depuis longtemps dans le calendrier des
cavaliers, entraîneurs, propriétaires et bien sûr spectateurs.
Si le Jumping International de France fait preuve
d'une aussi belle pérennité, il le doit avant tout à la qualité
du spectacle proposé et à ses installations. Amoureux
de l'endroit et assurés d'y
trouver les meilleures
conditions pour s'y exprimer,
les plus grands de la
discipline se pressent
chaque printemps en
Loire-Atlantique. Le spectacle
sera à coup sûr la
marque du plus important
concours de l'année en
France.
Jeudi sera consacré à
des épreuves qui permettront
de découvrir ou
redécouvrir l'espace, de
prendre ses repères et
de marquer déjà de précieux points.
Puis, premier des temps forts du week-end, vendredi,
avec la première étape de la Meydan Coupe des
Nations FEI. Les dix meilleures équipes du monde présenteront
quatre cavaliers à la recherche d'une victoire
essentielle à quelques mois seulement du Championnat
d'Europe organisé à Windsor en Grande-Bretagne, du 25
au 30 août. Les Allemands, vainqueurs de la série l'an
dernier, les Néerlandais, Champions du Monde et
d'Europe en titre, les Américains, tous nouveaux
Champions Olympiques, les Suisses, les Belges, vainqueurs
de la Coupe des Nations de La Baule 2008, les
Irlandais, ou encore les Britanniques voudront à coup sûr
montrer leur valeur dès ce début de saison. L'occasion
aussi de prendre un ascendant psychologique sur
leurs adversaires en vue des prochaines échéances
dont les Jeux Equestres Mondiaux de Lexington, dans le
Kentucky en 2010. Invitée l'an dernier mais hors classement,
l'équipe de France effectuera son grand retour parmi
l'élite.
A peine le temps de se remettre des émotions du
vendredi et il sera temps de passer le samedi, au
fameux Derby de la Région des Pays de la Loire.
Epreuve ultra spectaculaire prenant par certains aspects
des allures de cross du concours complet avec des obstacles
naturels, le Derby baulois est l'un des plus réputé
du monde. Une particularité qui en fait l'un des rendezvous
les plus prisé des cavaliers ravis de devoir se
frotter à un exercice certes périlleux, mais aussi très
exaltant. Le Français
Michel Hécart a remporté
le Derby l'an dernier. Le
public sera toujours
présent pour ovationner
le vainqueur 2009.
Enfin, le Grand Prix
Longines de la Ville de
La Baule le dimanche
est le dernier moment
de ces quatre jours à
ne manquer sous
aucun prétexte.
Remporté par l'Irlandais
Denys Lynch il y a un an
grâce à un épatant double
sans faute de Lantinus, ce Grand Prix 5 étoiles constitue
incontestablement le bouquet final du Jumping
International de France. Les plus grands ont inscrit leur
nom à son palmarès inauguré en 1963 par Janou
Lefèbvre (Kenavo D).
Des étrangers comme le Britannique Michael Whitaker
en 2007, l'Allemand Marcus Ehning en 2006, le Belge
(alors Néerlandais) Jos Lansink en 1998, le Suisse
Markus Fuchs en 1986, le célèbre Brésilien Nelson
Pessoa (père de Rodrigo) en 1978. Mais aussi plusieurs
cavaliers tricolores, dont Michel Robert à quatre reprises
ou encore, le dernier en date, Gilles Bertran de Balanda,
sur Crocus Graverie en 2005.
3
Le Derby, une saveur à part
Un jour de Derby n'est pas tout à fait un jour comme un autre. Comme depuis de nombreuses
années, l'épreuve de La Baule, l'une des dernières de ce type sur la planète, va une fois de plus faire
monter la température en Loire-Atlantique.
Ils sont une espèce en voie de disparition. Une espèce dont on dira peut-être dans quelques années en les
évoquant en pleine séquence nostalgie que "c'était le bon temps". Et chacun de se souvenir des grands
cavaliers et des grands chevaux qui un jour ont marqué l'histoire des Derbys. On reverra les images de
Michel Hécart et Thats Life, vainqueurs ici en 2006 et 2008, de Michel Robert, lauréat en 2007 avec Koro
d'Or. On ressortira aussi les photos des Pessoa, Nelson et Rodrigo, tous les deux gagnants à plusieurs
reprises de ce prestigieux rendez-vous. Et de bien d'autres qui un jour ont fait se lever le public baulois
comme Pierre Jonquères d'Oriola sur Lutteur (1965), un an après son sacre olympique à Tokyo. C'était
encore l'époque où le Derby constituait l'épreuve phare du week-end et où les cavaliers prenaient le départ
avec leur cheval de tête. Le programme dense des compétitions, la Coupe des Nations du vendredi et le
Grand Prix du dimanche ont quelque peu changé la donne. Mais l'émotion demeure toujours bien présente.
Car c'est un fait, ces épreuves qui ravissent les adeptes du cross en concours complet, sont à part
dans le monde du saut d'obstacles. Les organisateurs
du Jumping International de France l'ont bien compris et
font perdurer cette tradition. Pour le plus grand plaisir de
tous, cavaliers, spectateurs et chevaux. Que grâce leur soit rendue
!
Deux minutes trente d'effort (soit environ une minute
de plus qu'un Grand Prix traditionnel), plus de vingtcinq
sauts répartis sur les 1 100m du tracé.
Les spectateurs du Derby de La Baule sont incontestablement
des privilégiés au même titre que ceux d'Hickstead
en Grande-Bretagne, où depuis plus de cinquante ans,
près de 20 000 spectateurs se pressent aux abords du "
Devil's Dyke " (la digue du diable) ou du " Derby Bank "
dont les couples sortent par la descente à 60° d'un t alus
de plus de trois mètres ; un derby tracé avec la volonté de
reproduire les différents obstacles susceptibles de se dresser
lors d'une balade à cheval dans la campagne avec
haies, rivières ou autres barrières. Même esprit à Hambourg, le troisième Derby au monde.
"Le Derby de La Baule est une référence, explique Michel Robert. C'est un nom qui raisonne dans la tête
des cavaliers. Il faut un cheval courageux, respectueux, qui va vite et qui n'a pas peur des obstacles
naturels. Ça me rappelle un peu ma période de concours complet (participation aux Jeux de Munich en 1972
avec l'équipe de France de concours complet dont il fut champion de France en 1970). C'est une autre façon
de gérer le parcours. Cela nécessite d'avoir le sens du galop."
Depuis trois ans, la France a posé son empreinte sur l'épreuve. Nul doute que les cavaliers tricolores au
départ auront à coeur de perpétuer la… tradition.
7
Derby de la Région des Pays de la Loire
Jumping International de France de La Baule
Les 3 grands rendez-vous
Palmarès
1963 : Janou Lefèbvre (FRA), Kenavo D
1964 : Raimundo d'Inzeo (ITA), Posillipo
1965 : Pierre Jonquères d'Oriola (FRA), Lutteur B
1967 : Philippe Jouy (FRA), Nagir
1968 : Jean-Claude Bouffault (FRA), Joyeuse
1969 : Janou Lefèbvre (FRA), Rocket
1971 : Janou Lefèbvre (FRA), Rocket
1973 : Peter Schmitz (ALL), Panama
1975 : Nelson Pessoa (BRE), Ali Baba E
1976 : Nelson Pessoa (BRE), Monsieur Moët
1977 : Eric Wauters (BEL), Va Petit Mousse
1978 : Manuel Malta da Costa (POR), Ecaussevillais
1980 : Eric Wauters (BEL), Winnetou
1981 : Eric Wauters (BEL), Universal Promotion Winnetou
1982 : Malcom Pyrah (GBR), Towerlands Anglezarke
1983 : Thomas Fuchs (SUI), Willora Carpets
1984 : Jean-Charles Gayat (FRA), Ignace B HN
1985 : Gilles Bertran de Balanda (FRA), Francossette Malesan
1986 : Evelyne Blaton (BEL), Moët et Chandon Tipitou
1988 : Eric Navet (FRA), Marconne
1989 : Nelson Pessoa (BRE), Moët et Chandon Vivaldi
1990 : Alois Fuchs (SUI), Traunstein
1991 : Michel Robert (FRA), Prospert et Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi
1992 : Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi
1993 : Patrice Delaveau (FRA), Orient de Frebourg
1994 : Gilles Bertran de Balanda (FRA), Sultane Kerellec Waïti
1995 : Nelson Pessoa (BRE), Vivaldi Loro Piana
1996 : Bert Homp (HOL), Burgs Samantha
1997 : Alexandra Ledermann (FRA), Aferco
1998 : Robert Smith (GBR), Senator Mighty Blue
1999 : Rodrigo Pessoa (BRE), Gandini Bianca
2000 : Olivier Guillon (FRA), Bamboula du Thot
2001 : Peter Charles (IRL), Traxdata Corrada
2002 : Ernst Wettstein (SUI), Laroni
2003 : Philippe Lejeune (BEL), Double O Seven
2004 : Hervé Godignon (FRA), Calypso D'Herbiers Ecolit
2005 : Grégory Wathelet (BEL), Hugo Gesmeray
2006 : Michel Hécart (FRA), Thats Life
2007 : Michel Robert (FRA), Koro d'Or
2008 : Michel Hécart (FRA), Thats Life
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