La Bourgogne équestre sous la loupe du Conseil du cheval
Le plus gros travail effectué par le Conseil du cheval que préside Bertrand Devillard a été présenté au cours de l’AG 2007 qui vient de se tenir à Dijon. Il s’agit de la carte économique d’une filière qui pèse 96 millions d’eurosEn
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cumulé, le chiffre d’affaires est détenu pour moitié par l’élevage (1 720 éleveurs) et les centres équestres (275 établissements). Viennent ensuite les fabricants et distributeurs d’aliments, les cabinets vétérinaires, les équipementiers puis, en dessous de 5 %, les maréchaux-ferrants, les sociétés de courses et les valorisations (entraîneurs et cavaliers).
Ce sont les sociétés de courses qui constituent le secteur le plus important avec ?347 000 € générés par quatre hippodromes, 20 journées de courses (1 300 000 € d’enjeux). Chiffre inversement proportionnel à la notoriété des AQPS (400 naissances par an), les meilleurs galopeurs du monde. Ce sont les élevages, pris individuellement, qui ont le poids le plus faible avec?17 000 € par structure contre 19 000 € pour la moyenne nationale.
Fabricants d’aliments (230 000 €) et équipementiers (147 000 €) constituent le deuxième secteur d’activités.
Emploi. Tous statuts et tous secteurs confondus, ce sont ?5 480 personnes qui sont impliquées pour 3 185 emplois directs représentant ?2 014 équivalents temps plein, soit 3 % des ETP au niveau national.
Structures. Plus de 15 000 licenciés (30 % de progression en 6 ans) dont 2 800 pratiquent le tourisme équestre, pour un taux de pénétration de 9,5 % (moyenne nationale 9,2 %). Si la Côte d’Or pèse le plus lourd avec ses 5 600 licenciés et ?72 établissements équestres, c’est le département de l’Yonne qui affiche le meilleur taux de pénétration avec 11,14 %.
Répartition : 4 282 pour la Saône-et-Loire (74 établissements), 3 766 pour l’Yonne (66 établissements) et 1768 pour la Nièvre (43 établissements) pour un effectif total de 6 321 équidés.
Le CA des centres équestres est estimé à 22 millions d’euros soit 88 000 € par unité. Le tarif moyen de l’heure d’équitation est de 11 € pour les poneys et de 13 pour les chevaux. Celui des pensions est compris entre 240 et 260 €.
Elevage. La moitié des ?1 720 élevages se trouve en Saône-et-Loire. SF, AQPS et PS dominent dans ce département réputé pour son terroir et sa génétique. Les chevaux de trait y sont présents mais la baisse des effectifs se poursuit depuis 2001. La Nièvre est également en pointe pour la production de chevaux AQPS et Pur-sang et ses élevages comptent en moyenne plus de trois poulinières alors que la moyenne régionale est de 2,1 par élevage (63 % n’ont qu’une seule poulinière).
L’effectif est de15 536 chevaux (autant que de licenciés FFE) dont 9 320 sont détenus par les éleveurs en activité principale. 17 % sont en Côte d’Or, 24 % dans la Nièvre, 46 % en Saône-et-loire, 14 % dans l’Yonne. ?4 354 juments toutes races sont saillies, plus de la moitié produit en chevaux de sang.
Les élevages de la Nièvre et de Saône-et-Loire représentent ?80 % du chiffre d’affaires total.
La filière se structure autour de cinq pôles spécialisés dont le plus connu et le plus ambitieux est Equivallée à Cluny. Enorme chantier qui va encore renforcer la capitale du cheval du Centre Est. S’ajoutent le pôle équin du Marault à Magny-Cours, le centre d’élevage du cheval de trait à Bierre-les-Semur, le centre technique de Cercy-la-Tour (le plus moderne de France) et le pôle équestre de Vitteaux.
L’activité du Conseil du cheval s’est traduite par une présence active et remarquée au Salon de l’agriculture 2008.
Au terme de ces travaux, Bertrand Devillard a été reconduit à la tête du Conseil.
Etienne Robert
Ce sont les sociétés de courses qui constituent le secteur le plus important avec ?347 000 € générés par quatre hippodromes, 20 journées de courses (1 300 000 € d’enjeux). Chiffre inversement proportionnel à la notoriété des AQPS (400 naissances par an), les meilleurs galopeurs du monde. Ce sont les élevages, pris individuellement, qui ont le poids le plus faible avec?17 000 € par structure contre 19 000 € pour la moyenne nationale.
Fabricants d’aliments (230 000 €) et équipementiers (147 000 €) constituent le deuxième secteur d’activités.
Emploi. Tous statuts et tous secteurs confondus, ce sont ?5 480 personnes qui sont impliquées pour 3 185 emplois directs représentant ?2 014 équivalents temps plein, soit 3 % des ETP au niveau national.
Structures. Plus de 15 000 licenciés (30 % de progression en 6 ans) dont 2 800 pratiquent le tourisme équestre, pour un taux de pénétration de 9,5 % (moyenne nationale 9,2 %). Si la Côte d’Or pèse le plus lourd avec ses 5 600 licenciés et ?72 établissements équestres, c’est le département de l’Yonne qui affiche le meilleur taux de pénétration avec 11,14 %.
Répartition : 4 282 pour la Saône-et-Loire (74 établissements), 3 766 pour l’Yonne (66 établissements) et 1768 pour la Nièvre (43 établissements) pour un effectif total de 6 321 équidés.
Le CA des centres équestres est estimé à 22 millions d’euros soit 88 000 € par unité. Le tarif moyen de l’heure d’équitation est de 11 € pour les poneys et de 13 pour les chevaux. Celui des pensions est compris entre 240 et 260 €.
Elevage. La moitié des ?1 720 élevages se trouve en Saône-et-Loire. SF, AQPS et PS dominent dans ce département réputé pour son terroir et sa génétique. Les chevaux de trait y sont présents mais la baisse des effectifs se poursuit depuis 2001. La Nièvre est également en pointe pour la production de chevaux AQPS et Pur-sang et ses élevages comptent en moyenne plus de trois poulinières alors que la moyenne régionale est de 2,1 par élevage (63 % n’ont qu’une seule poulinière).
L’effectif est de15 536 chevaux (autant que de licenciés FFE) dont 9 320 sont détenus par les éleveurs en activité principale. 17 % sont en Côte d’Or, 24 % dans la Nièvre, 46 % en Saône-et-loire, 14 % dans l’Yonne. ?4 354 juments toutes races sont saillies, plus de la moitié produit en chevaux de sang.
Les élevages de la Nièvre et de Saône-et-Loire représentent ?80 % du chiffre d’affaires total.
La filière se structure autour de cinq pôles spécialisés dont le plus connu et le plus ambitieux est Equivallée à Cluny. Enorme chantier qui va encore renforcer la capitale du cheval du Centre Est. S’ajoutent le pôle équin du Marault à Magny-Cours, le centre d’élevage du cheval de trait à Bierre-les-Semur, le centre technique de Cercy-la-Tour (le plus moderne de France) et le pôle équestre de Vitteaux.
L’activité du Conseil du cheval s’est traduite par une présence active et remarquée au Salon de l’agriculture 2008.
Au terme de ces travaux, Bertrand Devillard a été reconduit à la tête du Conseil.
Etienne Robert
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