La FEDECSA pend sa crémaillère au Jumping de Bordeaux
(en ligne le 26 janvier 2010) Le deuxième millénaire nous contraint à ne plus masquer la mondialisation du commerce des chevaux.Les discours sont non seulement usés, mais dépassés, ils ne peuvent plus se substituer à l’action qui est seule source d’efficacité.Comme
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les normands, l’Aquitaine a plébiscité la création d’une grande fédération, la FEDECSA (Fédération des éleveurs de chevaux et poneys de sport d’Aquitaine), car aujourd’hui, si l’on veut réduire les frais généraux et obtenir quelques subsides des institutions régionales, il faut être fédéré !
Or à ce jour, la FEDECSA compte cent trois membres à jour de leur cotisation, ce qui bien sûr lui donne quelques moyens d’actions.
Certes la FEDECSA sait bien qu’elle bouscule un peu les habitudes de quelques éleveurs amateurs plus préoccupés de présenter, lors de rassemblements nationaux, des stands de victuailles régionales, d’organiser des parades d’étalons en main allant du cheval de sport au cheval de trait en passant par le Pottock, ce charmant poney des Pyrénées, ou de se rassembler autour de gueuletons d’un autre temps aux frais de leurs adhérents.
Mais ce qui est certain, c’est que les éleveurs aquitains, pour qui l’élevage représente une vraie activité économique et agricole, ne peuvent plus raisonner ainsi, et c’est pourquoi ils ont décidé de se fédérer à travers la FEDECSA.
La FEDECSA a donc choisi de professionnaliser l’élevage aquitain sur trois axes :
Production - Valorisation - Commercialisation.
Comment va-t-elle procéder ?
Pour l’évolution de la qualité de la « production », elle proposera à chaque éleveur qui le demandera, un audit de son élevage, lui conseillant de garder ce qui semble bon de conserver, de réformer ce qui semble aléatoire à toute rentabilité.
Pour la « valorisation », il y a à la FEDECSA un collège de cavaliers qui s’appuyant sur une charte qu’ils ont crée, va pouvoir aider les éleveurs, à des conditions préférentielles, à mettre leurs chevaux en valeur, selon un processus qui sera en rapport avec la valeur ajoutée que pourront prendre leurs produits. Il y aura donc des séances de testages d’évaluation.
Pour la « commercialisation», les cavaliers bien sûr auront leur contribution à apporter, mais la FEDECSA a crée un gros site internet, parfaitement référencé et animé, de façon à pouvoir élargir très sensiblement le panel de clients ; il sera ouvert aux adhérents de la FEDECSA résidant en Aquitaine et dans les départements limitrophes, et présenté en avant première aux éleveurs sur son stand au Jumping de Bordeaux.
La FEDECSA va également organiser des séminaires de juges, et désigner très vite des cavaliers comme juges.
Enfin à Bordeaux, du 5 au 7 février, la FEDECSA organise, à proximité du Jumping, une vente à l’amiable de chevaux de sport.
Un catalogue et des vidéos de ces chevaux seront sur le stand, et tout client intéressé sera gracieusement pris en charge par un membre de la FEDECSA qui en moins d’une heure de temps pourra l’emmener, lui faire essayer le cheval de son choix, et le ramener.
Voilà en trois mois, depuis sa création le 17 novembre 2009, le bilan de toutes les actions que la FEDECSA a mises en route.
Jacques Grandchamp des Raux
Or à ce jour, la FEDECSA compte cent trois membres à jour de leur cotisation, ce qui bien sûr lui donne quelques moyens d’actions.
Certes la FEDECSA sait bien qu’elle bouscule un peu les habitudes de quelques éleveurs amateurs plus préoccupés de présenter, lors de rassemblements nationaux, des stands de victuailles régionales, d’organiser des parades d’étalons en main allant du cheval de sport au cheval de trait en passant par le Pottock, ce charmant poney des Pyrénées, ou de se rassembler autour de gueuletons d’un autre temps aux frais de leurs adhérents.
Mais ce qui est certain, c’est que les éleveurs aquitains, pour qui l’élevage représente une vraie activité économique et agricole, ne peuvent plus raisonner ainsi, et c’est pourquoi ils ont décidé de se fédérer à travers la FEDECSA.
La FEDECSA a donc choisi de professionnaliser l’élevage aquitain sur trois axes :
Production - Valorisation - Commercialisation.
Comment va-t-elle procéder ?
Pour l’évolution de la qualité de la « production », elle proposera à chaque éleveur qui le demandera, un audit de son élevage, lui conseillant de garder ce qui semble bon de conserver, de réformer ce qui semble aléatoire à toute rentabilité.
Pour la « valorisation », il y a à la FEDECSA un collège de cavaliers qui s’appuyant sur une charte qu’ils ont crée, va pouvoir aider les éleveurs, à des conditions préférentielles, à mettre leurs chevaux en valeur, selon un processus qui sera en rapport avec la valeur ajoutée que pourront prendre leurs produits. Il y aura donc des séances de testages d’évaluation.
Pour la « commercialisation», les cavaliers bien sûr auront leur contribution à apporter, mais la FEDECSA a crée un gros site internet, parfaitement référencé et animé, de façon à pouvoir élargir très sensiblement le panel de clients ; il sera ouvert aux adhérents de la FEDECSA résidant en Aquitaine et dans les départements limitrophes, et présenté en avant première aux éleveurs sur son stand au Jumping de Bordeaux.
La FEDECSA va également organiser des séminaires de juges, et désigner très vite des cavaliers comme juges.
Enfin à Bordeaux, du 5 au 7 février, la FEDECSA organise, à proximité du Jumping, une vente à l’amiable de chevaux de sport.
Un catalogue et des vidéos de ces chevaux seront sur le stand, et tout client intéressé sera gracieusement pris en charge par un membre de la FEDECSA qui en moins d’une heure de temps pourra l’emmener, lui faire essayer le cheval de son choix, et le ramener.
Voilà en trois mois, depuis sa création le 17 novembre 2009, le bilan de toutes les actions que la FEDECSA a mises en route.
Jacques Grandchamp des Raux
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