La gynécologie équine interdite jusqu'au 01/04 ?
Alors que le Conseil de l'Ordre des Vétérinaires avait accordé une exception en ce qui concerne les examens gynécologiques équins, une contre-information nous est parvenue en fin d'après-midi. En effet, il a finalement été décidé de ne plus pratiquer ces dits examens jusqu'au 1er avril prochain. Les vétérinaires pourront continuer à intervenir chez les éleveurs et dans les cliniques à condition qu'il s'agisse d'un cas d'urgence vitale mettant en danger la vie de nos amis à quatre pattes (coliques, blessures graves, etc.).
Même s'il est vrai que certaines juments sont déjà allées à l'étalon, notamment en Normandie, la majorité de ces dernières sont le plus souvent saillies entre la mi-avril et la mi-mai dans la plupart des régions de France. Voilà pourquoi il a été proposé d'étendre exceptionnellement la saison de monte 2020 jusqu'à fin juin, voire jusqu'à début juillet. C''est d'ailleurs à cette saison, à la fin du printemps, que les saillies ont le plus de chances de réussir selon d'éminents spécialistes de la gynécologie équine.
En attendant l'apparition officielle d'un document relatant tout cela, la Fédération des Éleveurs s'active à plein régime et nous communiquera en temps et en heure les évolutions futures liées à ce sujet.
Covid 19/gynécologie équine - 17 mars 2020
Communiqué AVEF(Association Équine Vétérinaire Française) du 17 mars 2020 : « Tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire actuelle, de la propagation du coronavirus SARS-CoV-2et après avoir consulté les différentes parties prenantes, le CNOV et l'AVEF indiquent que les actes de gynécologies non urgents, dont les suivis, doivent être suspendus pour les 15 jours à venir, jusqu'au 1 avril y compris.
Les actes d'obstétrique ou de post-partum, qui peuvent mettre en jeu la santé à long terme ou la survie de la jument ou du poulain ne sont pas concernés par cette interdiction.
Cette recommandation de bon sens vise en premier lieu à lutter contre la propagation du virus et ses conséquences délétères en matière de décès des personnes les plus fragiles et à donner le temps à chaque établissement recevant des juments pour des actes de gynécologie de mettre en place les procédures d’application des gestes barrières et de biosécurité.
La situation sanitaire évoluant au jour le jour, des mesures adaptées seront étudiées dans le laps de temps de ces 15 jours pour évaluer les conditions d’une reprise de ces actes dans des conditions de risque maitrisé, en toute sécurité pour les vétérinaires, les détenteurs des juments et les personnels associés. Un point sera effectué dans une semaine avec toutes les parties prenantes.
Communiqué FFTDE (Dentisterie équine) : COVID 19 au 16 Mars 2020
Mesures visant à limiter la propagation du virus COVID 19
Les consignes préconisées dans ce communiquées sont susceptibles d’évoluer en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Au regard de la situation sanitaire de la France, après avoir pris connaissances non seulement de l’arrêté du 14 mars 2020 publié au JORF n°0064 du 15 mars 2020 mais aussi du communiqué de l’AVEF à destination des vétérinaires (https://www.avef.fr/index.php/informations/actualites-et-archives/10-newsflash/995-communique-n-1-covid-19-15-mars-2020-mesures-relatives-a-la-lutte-contre-la-propagation-du-virus-sars-cov-2), la FFTDE vous invite à prendre toute la mesure de cette épidémie et des risques pour la santé qui en découlent.
Notre activité est une activité hautement et essentiellement itinérante. Ce qui nous amène donc au cours de nos déplacements à être en contact avec un certain nombre de personnes (assistant à la tête du cheval, clients, personnel d’écurie, employé des stations-services, employés de péage…). Cette itinérance et ces contacts répétés pourraient faire de nous non seulement des vecteurs de cette épidémie, mais en plus augmente considérablement notre probabilité de contracter cette infection.
De plus, nos interventions ne sont- dans la très vaste majorité des cas- des interventions non urgentes et non vitales pour les équidés. C’est d’ailleurs ainsi qu’elles ont été classées par le ministère de l’agriculture dans le communiqué publié par l’AVEF.
Enfin, notre profession, à l’instar de la profession vétérinaire, ne peut pas bénéficier de masques et autres équipements de protection réservées aux professions en première ligne dans la lutte contre cette épidémie, et ce de manière parfaitement compréhensible.
En conclusion, la FFTDE ne peut que vous conseiller de reporter toutes consultations non urgentes et de mettre votre activité en suspens dans l’attente de nouvelles informations. La FFTDE en appelle à votre civisme et à votre sens des responsabilités afin de contribuer tous ensemble par le respect des règles de confinement à stopper la propagation de cette épidémie.
Confraternellement,
Thomas GUIMBELLOT,
Président de la FFTDE (Fédération française des Techniciens dentaires équins) »
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