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La visite d’achat

Avec le printemps tout proche, les ventes d’équidés reprennent. Si vous avez décidé de vous lancer, une visite d’achat de votre cheval est une étape importante.
La visite d’achat a pour but de vérifier que l’animal n’est pas atteint de vices rédhibitoires, vices cachés ou autres défauts de conformité qui pourraient le rendre

Avec le printemps tout proche, les ventes d’équidés reprennent. Si vous avez décidé de vous lancer, une visite d’achat de votre cheval est une étape importante.


La visite d’achat a pour but de vérifier que l’animal n’est pas atteint de vices rédhibitoires, vices cachés ou autres défauts de conformité qui pourraient le rendre inapte à l’usage auquel il est destiné.


C’est donc un examen médical pour lequel votre vétérinaire vous informe de la santé du cheval que vous projetez d’acheter. Cette visite doit être effectuée, à la demande de l’acheteur, à ses frais, par un vétérinaire de son choix.


Il ne faut donc pas se laisser imposer un vétérinaire par le vendeur.


Cette visite permet d’éliminer très rapidement des chevaux présentant des défauts qui peuvent être cachés pour un profane.


Toutefois, il faut dire qu’aucun texte n’impose la réalisation d’une visite d’achat, l’acheteur est donc libre d’entreprendre cette démarche.


Pour autant, il a été reproché à un amateur avisé et averti de ne pas avoir effectué de visite qui aurait permis de découvrir facilement le vice dont l’animal souffrait (C.A. ROUEN – 01.12.2004).


Cet arrêt n’est pas un cas d’espèce mais il s’adresse à une personne qui n’est pas à son premier achat.


Par conséquent, sans être obligatoire, la visite est donc vivement recommandée.





Quel est le contenu de cette visite ?


C’est le choix de l’acheteur qui déterminera l’étendue de la visite, le nombre d’examens et ceci en fonction de l’utilisation attendue avec le niveau de performance recherchée.


La visite comportera un examen clinique des yeux, de la gorge et de l’appareil locomoteur, au pas et au trot.


Il est indispensable de faire pratiquer également quelques radios des pieds, boulets, jarrets, grassets et peut-être pour les chevaux de complet, des échographies des tendons.


Votre vétérinaire vous donnera un avis mais c’est vous qui déciderez sur ses conseils d’acheter ou pas le cheval.


Il y a les vétérinaires trop alarmistes qui se couvrent et ceux moins prudents ou moins connaisseurs. Il faut choisir, si possible, un vétérinaire bon connaisseur des chevaux.


Si d’aventure, un vice non révélé par le vétérinaire devait rendre l’animal impropre, il faudrait se reporter à la mission reçue par ce professionnel et rechercher s’il a failli à son devoir de Conseil.


Ce n’est pas rare de rencontrer ce genre de situation : souvent le vice était en germe mais existait déjà à l’occasion de la visite. Il s’ensuit des mises en cause fastidieuses pour permettre la résolution de la vente.


Il convient donc d’être prudent avant tout achat et de mentionner que la vente se fera sous condition suspensive de cette visite à effectuer très rapidement, si ce n’est préalablement.


Il convient donc de se décider avec de bonnes informations.


26/02/2015

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