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Le BFE affirme la compétence sportive

A l’initiative de la FFE, le Brevet fédéral d’entraîneur a vu le jour en janvier dernier. Première mise en pratique fin mars à LamotteCe nouvel outil de travail tend à valider les compétences acquises sur le terrain par des enseignants
via la validation d’acquis d’expérience ou des séances de formation continue. Le premier stage de formation continue a au lieu les 20 et 21 mars au Parc équestre fédéral grâce à une initiative du CRE Centre Val de Loire.

Ils étaient une bonne quinzaine, tous enseignants et intéressés par la pratique de la compétition à travers le Trec (Technique de randonnée équestre de compétition). Ce stage était placé sous la houlette de Thierry Maurouard, membre de la direction technique et entraîneur national de la discipline. La dernière semaine de mars a été consacrée à un stage identique sur le hunter avec la collaboration d’Eric Deyna de l’ENE. Les deux intervenants ont été nommés ‘‘experts fédéraux’’ dans leur discipline de prédilection. Neuf autres disciplines auront droit au chapitre.

Ces nouvelles qualifications donneront à terme une valeur quant à la qualification des enseignants en matière d’encadrement de leurs élèves au cœur de la compétition. Le BFE 1 concerne la compétence d’entraînement pour les niveaux Club et Ponam. Par la suite, la filière comportera les niveaux BFE 2 et BFE 3 afin de correspondre aux niveaux supérieurs.

La FFE espère ainsi améliorer le niveau technique et pédagogique des enseignants. Afin, à terme, comme le précise Pierre Ollivier, chargé de la formation au sein de la DTN, « d’affirmer la reconnaissance de la compétence sportive, une nécessité dans le paysage fédéral actuel et qui s’ouvre sur une configuration nouvelle ».

Dans la mesure où le CRE CVL avait ouvert la formation nationalement à toute personne munie d’un BPJEPS ou BEES, les stagiaires de ce premier volet venaient des quatre coins de l’Hexagone (Auvergne, Ile-de-France, Bretagne, Nord, etc.). « Ils sont venus ici chercher le lien entre leur enseignement et la pratique en compétition », précise Ludovic Garnier. « Moi je compte recentrer mes connaissances de la discipline pour satisfaire au mieux la demande de ma clientèle », précise par exemple Jean Yves Loup.

A l’issue de ces séances de travail, tous ont affirmé vouloir valoriser leurs acquis et connaître au plus près la pratique en compétition au cœur d’une discipline qu’ils privilégient pour la progression de leurs élèves. Thierry Maurouard, spécialiste depuis de nombreuses années au sein de la discipline, a répondu à leurs attentes. Dans un premier temps, il a imaginé les schémas nécessaires à l’entraînement et à la préparation en vue de la compétition. Il sera nécessaire pour ces élèves nouvelle génération de conclure leur formation, fixée à 35 heures et trois modules, en revenant sur les lieux en juin et en novembre.

Catherine Roux

27/03/2008

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