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Le cavalier du mois : Alexandre Louchet

Alexandre Louchet, né le 19 février 1981 à Villefranche sur Saône dans le Rhône, est marié depuis juin 2013 et papa d’une petite Rose qui fait vibrer sa voix lorsqu’il en parle. C’est un cavalier exigeant, qui prépare entre autres les jeunes chevaux. Il est né et est entouré par une famille de longue tradition cavalière. Rencontre à Equita’Lyon Installé à Denice dans le Beaujolais, Alexandre gère l’écurie familiale avec son père et son oncle. Outre l’organisation d’un CSO Pro 2 et 3* du 23 au 25 mai 2014, la famille Louchet gère le centre équestre, les pensions pour chevaux, l’écurie de propriétaires. Alexandre valorise les jeunes chevaux après les avoir débourrés (« Pas tout seul ! Â», avoue-t-il modeste). Un ancrage... Il représente la troisième génération de cavaliers de la famille Louchet. Son arrière grand-père, général, a toujours eu des chevaux sur la propriété. Le grand-père, François, également. Son père, Bernard Louchet, a été cavalier national et a remporté de nombreux Grands Prix. Son oncle, Bruno Louchet a lui aussi été cavalier national et devient même dauphin des championnats de France seconde catégorie en 1975. Formé par son père, son entraîneur aujourd’hui, Alexandre Louchet commence la compétition dès l’âge de 15 ans à cheval. Après différentes expèriences dans de prestigieuses écuries, il décide en 2007 de s’installer dans le Rhône avec sa famille. On sent dans ce jeune homme un calme et une assise que ne peut donner qu’un ancrage terrien et familial fort.  Un éleveur... Alexandre assume pleinement l’héritage familial qui lui a été confié. Sa passion pour l’élevage est évidente. Peu de cavaliers parlent de telle manière de leurs chevaux. Très discret sur tout autre sujet, son Å“il s’allume dès qu’il parle d’eux. Il en a vu naître beaucoup, adore les débuter, aime les débourrer. C’est une passion pour lui, les jeunes chevaux : « S’occuper de jeunes chevaux, c’est une force. C’est important de commencer dès quatre ans avec ses chevaux, de les voir évoluer. Le parcours SHF pour jeunes chevaux est une très belle formation, sur des beaux terrains, et pour les chevaux de qualité c’est essentiel Â». Et d’évoquer le fils de L’Arc de Triomphe, Vigo de Jaurand, double sans-faute, et sa jument de 4 ans, Vanity Touch (Quality Touch) 13e du championnat.  Il est fier de l’élevage familial : « Nous avons cent chevaux entre prés et boxes, dont dix poulinières. Comme Talia du Carry, fille de Calvaro et Paladin des Ifs, qui a terminé 6e du championnat des 5 ans, et participe à la finale. Â» Intarissable, nous vous avions prévenus... Ses choix d’éleveur ? « Du sang, de l’énergie et des souches de vieilles souches pur nos poulinières. J’aime le SF avec des mélanges intéressants, mais pas de purs étrangers, qui sont plus mécanisés que les SF, moins instinctifs. Â» Il a fait remplir ses dix poulinières : « C’est maintenant qu’il faut faire saillir Â».  Il achète aussi, comme Cevrai Saint Clair Z, un hongre de 4 ans, Calvados Z et Jordan par Ramiro, qu’il a acheté pour moitié avec François Vintejoux, son cavalier et ami. « C’est un cheval phénoménal, champion des hongres « autres races Â» 4 ans Â». C’est un principe chez Alexandre, acheter une partie des très bons chevaux : « Pour ne pas les perdre brutalement Â». Prudent, Alexandre. Cavalier-conseil Il insiste sur le respect auquel ont droit les cavaliers de jeunes chevaux, souvent malmenés par les propriétaires : « Pourtant il y a des cavaliers qui bossent bien, qui s’en donnent Â». Quelques règles à suivre selon lui : « Je ne prends jamais un cheval au travail dans le but de le vendre, sans une visite véto, par souci d’honnêteté. Â». Et une totale franchise et transparence : « Il faut être clair et net, avoir la franchise de ne pas prendre un cheval si on ne le sent pas. Le cavalier doit pouvoir avoir ce rôle de conseil auprès de ses propriétaires, et éventuellement leur conseiller le cavalier qui convient le mieux au cheval Â». Une belle ascension Il a commencé la compétition en 1996. Entre 1997 et 1999, Alexandre se rend au Domaine du Soleil, haras d’élevage de chevaux de sport, dans la famille Eichenberger à Cossaye, près de Nevers. En 2003, le jeune cavalier devient champion Rhône-Alpes en catégorie Pro et ajoute une ligne importante à un palmarès prenant forme. De 2004 à 2005, Alexandre part travailler en Normandie avec Pauline Guignery, cavalière en devenir encadrée par... Bruno Broucqsault. Alexandre rencontre ainsi pour la première fois celui qui deviendra son mentor lors d’un stage d’une semaine, chez lui. Formateur de jeunes chevaux, il a aussi travaillé un an au sein des écuries Guy Martin, entre débourrage et compétitions jeunes chevaux. Avant le retour chez lui, et de monter sa propre écurie. Bilan 2013 ? A la grande semaine de Fontainebleau le bilan est excellent. Cinq labels dont 2 titres de champion de france. Les 4 ans sont à l’honneur avec : Valimera du Mesnil sacrée championne de france des juments  obtenant le label Elite, Cevrai St Clair Z sacré champion de France des chevaux étrangers obtenant le label shf sous la selle de Francois Vintejoux, Vanity Touch, 13e du championnat et labellisée Excellente, Vigo de Jaurand, 28e du championnat et labellisé excellent, Valcoro Saint Simeon, 65e du championnat et labellisé Très Bon. Victoire de Charron, finaliste du championnat. Ultra Blue de Jaurand, termine finaliste du championnat des 5 ans. Fin de saison remarquée pour Talia du Carry qui a participé au Grand Criterium des 6 ans et termine 29e de cette épreuve reine de la Grande Semaine. Au CSI ** et Pro 2/3* de Lyon (Equita Lyon), il prend la 2e place sur l’épreuve 1,25 m le jeudi 31 octobre avec Oh Ma Belle (ayant remporté l’épreuve 130 du CSI** de Chazey en octobre), et Nollipap s’est très bien illustrée le mercredi 30 sur une épreuve 1,40 m au CSI** en se classant 20/86. Il est soudain impatient. Regarde sa montre. Nous sommes dimanche, le Grand Prix l’attend. Il s’enfuit presque. 

Alexandre Louchet, né le 19 février 1981 à Villefranche sur Saône dans le Rhône, est marié depuis juin 2013 et papa d’une petite Rose qui fait vibrer sa voix lorsqu’il en parle. C’est un cavalier exigeant, qui prépare entre autres les jeunes chevaux. Il est né et est entouré par une famille de longue tradition cavalière. Rencontre à Equita’Lyon

Installé à Denice dans le Beaujolais, Alexandre gère l’écurie familiale avec son père et son oncle. Outre l’organisation d’un CSO Pro 2 et 3* du 23 au 25 mai 2014, la famille Louchet gère le centre équestre, les pensions pour chevaux, l’écurie de propriétaires. Alexandre valorise les jeunes chevaux après les avoir débourrés (« Pas tout seul ! Â», avoue-t-il modeste).

Un ancrage...

Il représente la troisième génération de cavaliers de la famille Louchet. Son arrière grand-père, général, a toujours eu des chevaux sur la propriété. Le grand-père, François, également. Son père, Bernard Louchet, a été cavalier national et a remporté de nombreux Grands Prix. Son oncle, Bruno Louchet a lui aussi été cavalier national et devient même dauphin des championnats de France seconde catégorie en 1975. Formé par son père, son entraîneur aujourd’hui, Alexandre Louchet commence la compétition dès l’âge de 15 ans à cheval. Après différentes expèriences dans de prestigieuses écuries, il décide en 2007 de s’installer dans le Rhône avec sa famille. On sent dans ce jeune homme un calme et une assise que ne peut donner qu’un ancrage terrien et familial fort. 

Un éleveur...

Alexandre assume pleinement l’héritage familial qui lui a été confié. Sa passion pour l’élevage est évidente. Peu de cavaliers parlent de telle manière de leurs chevaux. Très discret sur tout autre sujet, son Å“il s’allume dès qu’il parle d’eux. Il en a vu naître beaucoup, adore les débuter, aime les débourrer. C’est une passion pour lui, les jeunes chevaux : « S’occuper de jeunes chevaux, c’est une force. C’est important de commencer dès quatre ans avec ses chevaux, de les voir évoluer. Le parcours SHF pour jeunes chevaux est une très belle formation, sur des beaux terrains, et pour les chevaux de qualité c’est essentiel Â». Et d’évoquer le fils de L’Arc de Triomphe, Vigo de Jaurand, double sans-faute, et sa jument de 4 ans, Vanity Touch (Quality Touch) 13e du championnat. 

Il est fier de l’élevage familial : « Nous avons cent chevaux entre prés et boxes, dont dix poulinières. Comme Talia du Carry, fille de Calvaro et Paladin des Ifs, qui a terminé 6e du championnat des 5 ans, et participe à la finale. Â» Intarissable, nous vous avions prévenus...

Ses choix d’éleveur ? « Du sang, de l’énergie et des souches de vieilles souches pur nos poulinières. J’aime le SF avec des mélanges intéressants, mais pas de purs étrangers, qui sont plus mécanisés que les SF, moins instinctifs. Â» Il a fait remplir ses dix poulinières : « C’est maintenant qu’il faut faire saillir Â». 

Il achète aussi, comme Cevrai Saint Clair Z, un hongre de 4 ans, Calvados Z et Jordan par Ramiro, qu’il a acheté pour moitié avec François Vintejoux, son cavalier et ami. « C’est un cheval phénoménal, champion des hongres « autres races Â» 4 ans Â». C’est un principe chez Alexandre, acheter une partie des très bons chevaux : « Pour ne pas les perdre brutalement Â». Prudent, Alexandre.

Cavalier-conseil

Il insiste sur le respect auquel ont droit les cavaliers de jeunes chevaux, souvent malmenés par les propriétaires : « Pourtant il y a des cavaliers qui bossent bien, qui s’en donnent Â». Quelques règles à suivre selon lui : « Je ne prends jamais un cheval au travail dans le but de le vendre, sans une visite véto, par souci d’honnêteté. Â». Et une totale franchise et transparence : « Il faut être clair et net, avoir la franchise de ne pas prendre un cheval si on ne le sent pas. Le cavalier doit pouvoir avoir ce rôle de conseil auprès de ses propriétaires, et éventuellement leur conseiller le cavalier qui convient le mieux au cheval Â».

Une belle ascension

Il a commencé la compétition en 1996. Entre 1997 et 1999, Alexandre se rend au Domaine du Soleil, haras d’élevage de chevaux de sport, dans la famille Eichenberger à Cossaye, près de Nevers. En 2003, le jeune cavalier devient champion Rhône-Alpes en catégorie Pro et ajoute une ligne importante à un palmarès prenant forme. De 2004 à 2005, Alexandre part travailler en Normandie avec Pauline Guignery, cavalière en devenir encadrée par... Bruno Broucqsault. Alexandre rencontre ainsi pour la première fois celui qui deviendra son mentor lors d’un stage d’une semaine, chez lui. Formateur de jeunes chevaux, il a aussi travaillé un an au sein des écuries Guy Martin, entre débourrage et compétitions jeunes chevaux. Avant le retour chez lui, et de monter sa propre écurie.

Bilan 2013 ?

A la grande semaine de Fontainebleau le bilan est excellent. Cinq labels dont 2 titres de champion de france. Les 4 ans sont à l’honneur avec : Valimera du Mesnil sacrée championne de france des juments  obtenant le label Elite, Cevrai St Clair Z sacré champion de France des chevaux étrangers obtenant le label shf sous la selle de Francois Vintejoux, Vanity Touch, 13e du championnat et labellisée Excellente, Vigo de Jaurand, 28e du championnat et labellisé excellent, Valcoro Saint Simeon, 65e du championnat et labellisé Très Bon. Victoire de Charron, finaliste du championnat. Ultra Blue de Jaurand, termine finaliste du championnat des 5 ans. Fin de saison remarquée pour Talia du Carry qui a participé au Grand Criterium des 6 ans et termine 29e de cette épreuve reine de la Grande Semaine. Au CSI ** et Pro 2/3* de Lyon (Equita Lyon), il prend la 2e place sur l’épreuve 1,25 m le jeudi 31 octobre avec Oh Ma Belle (ayant remporté l’épreuve 130 du CSI** de Chazey en octobre), et Nollipap s’est très bien illustrée le mercredi 30 sur une épreuve 1,40 m au CSI** en se classant 20/86.

Il est soudain impatient. Regarde sa montre. Nous sommes dimanche, le Grand Prix l’attend. Il s’enfuit presque. 

28/11/2013

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